Un jour, les fils de Dieu prennent place devant Yhwh. Le négateur se glisse parmi eux. Yhwh dit au négateur : " D'où viens-tu ? " Le négateur dit à Yhwh : " Je courais le monde, je vaguais. " Yhwh dit au négateur : " As-tu remarqué Job, mon serviteur ? Il est unique au monde. c'est un homme bien, un homme droit. il craint Dieu. Il évite le mal. " Le négateur dit à Yhwh : " Est-ce que Job craint Dieu pour rien ? tu as planté une haie autour de lui, de sa maison, de tout ce qu'il a. Tu l'encourages dans son travail. Son bétail prolifère. Mais, si tu lèves la main sur lui, si tu frappes tout ce qu'il a, nous verrons comme il te bénira en face ! " Yhwh dit au négateur : " Je te livre tout ce qu'il a. Mais ne lève pas la main sur lui. "
[…] fais silence, et je t'enseignerai la sagesse.
Tel celui qui invite des amis à un partage, quand les yeux de ses fils languissent, je suis devenu la fable des gens, quelqu'un à qui l'on crache au visage.
Mes yeux s'éteignent de chagrin, tous mes membres sont comme l'ombre.
Qui me fera revivre les mois d'antan, ces jours où Dieu veillait sur moi,
où sa lampe brillait sur ma tête et sa lumière me guidait dans les ténèbres!
Qu’est-ce donc que l’homme pour en faire si grand cas,
Pour fixer sur lui ton attention,
Pour l’inspecter chaque matin,
Pour le scruter à tout instant ?
Cesseras-tu enfin de me regarder,
Pour me laisser le temps d’avaler ma salive ?
Plutôt que vos radotages sans objet, le silence vous tiendrait lieu de sagesse
Puisque la vie m'est en dégoût, je veux donner libre cours à ma plainte, je veux parler dans l'amertume de mon âme.
J'étais celui qui voile tes plans, par des propos dénués de sens. Aussi as-tu raconté des œuvres grandioses que je ne comprends pas, des merveilles qui me dépassent et que j'ignore.
Ecoute, laisse-moi parler je vais t'interroger et tu m'instruiras.
Je ne te connaissais que par ouï-dire, mais maintenant mes yeux t'ont vu.
Aussi je me rétracte et m'afflige sur la poussière et sur la cendre.
Considère les cieux et regarde, vois comme les nuages sont plus élevés que toi!
Si tu pèches, en quoi l'atteins-tu? Si tu multiplies tes offenses, lui fais-tu quelque mal?
Si tu es juste, que lui donnes-tu, ou que reçoit-il de ta main?
Ce sont tes semblables qu'affecte ta méchanceté, des mortels que concerne ta justice.
Mais regarde donc Béhémoth, ma créature, tout comme toi! Il se nourrit d'herbe, comme le boeuf.
Vois, sa force réside dans ses reins, sa vigueur dans les muscles de son ventre.
Il raidit sa queue comme un cèdre, les nerfs de ses cuisses s'entrelacent.
Ses os sont des tubes d'airain, sa carcasse, comme du fer forgé.