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Critique de Le_chien_critique


Lorsque j'ai appris que ce numéro aller être consacré au père de l'Heroic fantasy et de Conan le barbare, je n'en menais pas large. Je n'avais vu que le film et les écrits de l'auteur ne m'avaient jamais donné l'envie de m'y attarder. Mais un des avantages d'être abonné à une revue est de découvrir une plume dont nous n'aurions pas eu forcément l'envie de connaître.

On débute par trois nouvelles :

De si tendre adieux, de Romain Lucazeau est une nouvelle autour de la vengeance, préquelle au diptyque Latium paraissant en cette période. Auteur qui avait fait couler beaucoup d'encre suite à la présentation de son livre sur le blog de Lunes d'encre. le space opera n'étant pas ma tasse de thé, le théâtre non plus, ce texte ne m'a pas donné envie d'en connaitre plus. A souligner, cette nouvelle est sans notes de bas de pages !

Les Hôtes, de Christian Léourier. Des humains vivent dans le corps de créatures gigantesques. Difficile d'en dévoiler plus. Une bonne nouvelle qui ouvre sur des perspectives cosmiques.

Les eaux en furie, de Robert E. Howard. Pas de dossier sans nouvelle inédite, ce qui n'a pas été une sinécure on dirait. Un western crépusculaire autour de règlements de compte, mais pas que. Problème, cette nouvelle ne relève pas des genres de l'imaginaire, que vient-elle faire dans Bifrost ? Je passe mon chemin (cf en milieu de billet)

Suit le fameux Cahier critique sur l'actualité du genre SF.

La partie "Paroles de" s'attarde sur la traduction en compagnie de Mélanie Fazi, traductrice de Poppy Z. Brite et Lisa Tuttle entre autres. Dommage que l'interview ne développe pas plus l'aspect concret.

Le dossier de 60 pages sur Robert E. Howard, qui doit beaucoup à Patrice Louinet, s'ouvre sur une courte biographie.
Un article de Claude Ghédir revient sur le malentendu : Robert E. Howard = Heroic Fantasy. Article qui entre trop dans le coeur de l'oeuvre pour un début de dossier et un néophyte tel que moi.
Patrice Louinet nous livre les péripéties éditoriales phénoménales qui ont émaillé le parcours de publication. Impressionnant.
Suit deux articles sur le parralèle Howard / Tolkien puis Lovecraft. Très érudit, les amateurs devraient trouver leur bonheur.
Dirty deeds done dirt cheap : la révolution howard, de Patrice Louinet, s'attarde sur son apport à la fantasy. Malik Djelil nous refait vivre les années NéO.
Le guide de lecture écrit à 10 mains ne se résume pas à un simple résumé des textes emblématiques, mais propose aussi une analyse et recontextualise l'ensemble. Parfait.
La conclusion revient à Patrice Louinet qui nous parle des textes non traduits représentant "environ seize ou dix-sept volumes pour une intégrale totale". Un test conclue l'ensemble : "Un test simple : lisez donc« Les Eaux en furie » au sommaire des fictions du présent numéro. Si vous êtes conquis, il y a de fortes chances que vous aimerez vraiment beaucoup de choses chez Howard. Si vous cherchez encore le sorcier dans la nouvelle, passez votre chemin…"
Je passe donc mon chemin.

Une carrière courte, il avait 30 ans lors de son suicide, pour une oeuvre très prolixe. Dossier complet, érudit, auquel manque peut-être un article sur l'idéologie politique de Howard, bien que le dossier en parle en filigrane, voir un peu plus longuement dans le guide de lecture proposé par Thomas Day : "Comme on peut être dérangé par les saillies xénophobes de H.P. Lovecraft dans « Horreur à Red Hook », on peut se trouver pareillement incommodé par l'obsession raciale, la misogynie de certaines des nouvelles de « Conan », mais ce serait dommage de passer à côté pour autant."
Je passe donc mon chemin et fait un pas de côté supplémentaire.
Cerise sur le gâteau, le dossier m'aura donné des éléments sur les Pictes que je ne connaissais que par Dame Séli de Kaamelot.

Le scientifiction de J. Sébastien Steyer et Roland Lehoucq s'attarde sur l'apparition de la vie. Il y sera question de stromatolithes, de panspermie et d'Anciens Astronautes. et de leur pendant dans la littérature et l'audiovisuel.
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