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Un grand professeur de musique reçoit la visite d'une certaine Mme Fleury-Descrières. Celle-ci, qui finance des concerts dans le monde entier, a en effet besoin d'un accompagnateur. Pas sûr que ces deux caractères bien trempés arrivent à s'entendre...
Monsieur Madeleine, alias Destroy, veut apprendre à jouer de l'orgue afin de pouvoir déstructurer La Passacaille de Jean-Sébastien Bach. Ça risque de péter dans l'église!
Des membres d'un même groupe, après avoir répété pendant 15 ans le quintette en Do Majeur de Schubert, sont heureux d'apprendre qu'ils vont enfin pouvoir le jouer à l'épreuve du concours international de musique de chambre. le seul problème est que tous ces membres sont narcoleptiques...

L'on connaît Binet comme étant le papa des Bidochon, l'on connaît moins le musicien. Il nous offre ici une deuxième partition malheureusement une note en dessous de la première. Ses petites histoires aux personnages gratinés et décalés fleurent bon l'humour et prêtent à sourire, sans plus. Même si l'idée est plutôt bonne et l'esprit Binet présent, l'on a connu un Binet, pourtant mestro des bons mots et des scènes cocasses, en plus grande forme. L'on ne se lasse pas pour autant de son coup de crayon reconnaissable.

♫ ♪ Haut de gamme... Tous en choeur! ♫ ♪
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On pourrait penser qu'après avoir lu près d'une trentaine de bandes dessinées de Christian Binet ou pourrait se lasser. Mais je dois avouer que quand Madame Fleury-Descrières massacre la langue allemande en chantant "Warf Flunagan Rompof Guranz" de Mendelssohn, j'en ai littéralement pleuré de rire. Et il y a aussi le Narcoleptic Quintet et le jeune Monseiur Madeleine qui préfère qu'on l'appelle "Destroy". Binet Toujours au haut niveau de l'humour !
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Ce deuxième tome de la série Haut de gamme est peut-être un ton en dessous du premier, mais il n'en demeure pas moins très drôle.
Il n'y a que Binet pour avoir l'idée de créer un ensemble de musiciens narcoleptiques notamment!
L'incursion de l'auteur des Bidochon dans le domaine de la musique classique est une franche réussite et vous fera passer un excellent moment, que vous soyez ou non musicien.

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Et bien, voilà une BD dont le tome 2 se sera fait attendre!
Le tome 1 était paru en 2010, voilà donc la suite des pathétiques aventures de musiciens, professionnels ou amateurs croqués par l'auteur de Kador et des Bidochon, également lui-même musicien.
Une relecture du tome 1 plus tard, histoire de se rafraîchir la mémoire, on retrouve le maestro du tome 1, toujours à vivoter entre ses élèves souvent navrants et sa toute nouvelle reconversion dans la charcuterie. ette fois c'est une dame de la haute qui a décidé de faire appel à ses services pour animer sa soirée d'anniversaire, où elle compte bien chanter " Warf Flunagan Rompof Guranz"..
En fait c'est simplement Auf Flügeln des Gesanges de Mendelssohn, mais vu qu'elle ne parle ni ne comprend pas l'allemand, ça devient du yaourt, au grand dam du professionnel qui se voit contraint d'accepter d'accompagner l'équivalent moderne de Florence Foster Jenkins, zéro talent, mais beaucoup d'argent et un orgueil démesuré (la référence est d'ailleurs directe Madame Fleury-Descrières indiquant qu'elle prévoit de chanter au Carnegie Hall pour son anniversaire)

et comme dans le Tome 1, cette histoire alterne avec d'autres:
"Destroy" un jeune punk dont les parents ne supportent plus la musique, et qui décide de se mettre à l'orgue . Oui le vrai, avec tous les tuyaux, ça va faire un son terrible lors qu'il jouera la passacaille de Bach déstructurée avec ses potes " Killer" et "Exterminator" (pour leur faire comprendre l'intention du morceau, mieux vaut en passer par un jeu vidéo de zombies que par les réelles motivations de Bach, quand même)

Et le quintette en Do Majeur de Schubert, joué par un ensemble de chambre qui le répète depuis 15 ans, dans l'espoir qu'il soit un jour proposé au concours de musique de chambre. Mais ils n'arrivent jamais à jouer en entier "ce foutu adagio" car il est vraiment trop lent. Et pour cause, ils sont tous narcoleptiques et s'endorment avant d'arriver au bout. Et maintenant que le morceau est proposé au concours, il va falloir ruser pour s'en sortir.

Je ne sais pas si Binet prévoit un troisième tome dans les 5 prochaines années, mais en tout cas, cette mise en boîte de la musique classique, si elle n'est pas novatrice, reste assez drôle, surtout pour les gens qui comme moi ont quelques connaissances dans ce domaine. Une lecture sympa donc
Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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Après un premier tome de bonne facture (qui n'avait pas le parfum d'inachevé), Christian Binet réussi le pari d'une continuité très naturelle. Je ne m'attendais pas à suivre les historiettes du pianiste-charcutier, ni du quintet magique. le plaisir est bien réel.

Voilà donc la résolution finale des saynètes esquissées dans le premier tome. Les personnages sont ici brinquebalés vers la scène, le temps d'un concert que l'on s'imagine définitif, pour chacun de ces bras-cassés. Binet ne cherche pas le gag à tout crin, la chute qui tue, il nous sert davantage un humour diffus, une tension amusante, au fil des enjeux qui se jouent sous nos yeux conquis.

Perso, j'en redemanderais bien une tranche.
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Il y a bien longtemps que Binet ne produit plus ses meilleurs albums. Malgré tout, l'auteur garde dans sa routine sa patte particulière qui rend la lecture de ses oeuvres plaisantes. Son premier tome de « Haut de gamme » avait finalement les caractéristiques de ses ouvrages actuels : un ensemble assez inégal mais avec quelques fulgurances vraiment drôles. L'amour de Binet pour la musique revient donc pour un deuxième album intitulé « Ma non troppo » publié chez Dargaud.

Le premier tome se terminait sur une grande flopée de musiciens dépressifs. Binet ne reprend pas tous les personnages du premier tome. Mais, lucide, il nous fait retrouver ce grand musicien, devenu professeur particulier, puis cuisinier (dans les pâtés). C'était le meilleur personnage et on le retrouve ici avec grand plaisir. de nouvelles situations font leur apparition, comme l'adolescent métalleux qui apprend à jouer de l'orgue ou le quintet narcoleptique…

Ce qu'aime développer Binet dans « Haut de gamme », ce sont les oppositions entre les musiciens, que soit dans les genres (musique religieuse/metal) ou les types de musiciens (professionnels/amateurs). Ça a toujours été l'un de ses points forts (n'a-t-il pas commencé par l'opposition Kador le philosophe/Robert Bidochon le beauf bourrin ?) et ça l'est toujours. Si on se finira pas dans un fou rire, les situations sont toutes réussies et finissent souvent par de l'absurde total. le dessin de l'auteur, si reconnaissable, fonctionne toujours aussi bien pour rendre les expressions des personnages et nous faire sourire.

Ce qui transparaît le plus dans cet ouvrage, c'est l'amusement que prend Binet à se moquer de la musique. Les termes techniques pleuvent, le name-dropping fait des ravages sur les grands compositeurs. Clairement, l'ouvrage plaira d'autant plus aux musiciens qui apprécieront toutes ces remarques pleines de vérité. À l'image de ce musicien qui se plaint de ne faire que « plonk-plonk » pendant six minutes…

Ce deuxième tome de « Haut de gamme » confirme la bonne impression laissée pas son prédécesseur. Doté d'un véritable amour de la musique, Binet en inonde les pages, parvenant à se renouveler sans peine. Malgré tout, on le sent sur des rails confortables, utilisant de mécaniques bien connues. À lire si vous êtes musicien, vous devriez être conquis !

Lien : http://blogbrother.fr/haut-d..
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Pas grand chose à en dire sauf peut-être que ça fleur bon l'univers des Bidochons.
Ce ne sont pas eux mais sûrement des amis ou de la famille. Eux, qui nous laissent croire qu'ils connaissent la mlusique, La Grande, n'arrêtent pas, depuis le tome 1 de nous étonner.
Ce qui nous étonne aussi, c'est le talent de Monsieur Binet (non pas celui du Goncourt qui, lui aussi, en a ... du talent)

C'est bon de rire !
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L'humour grinçant de Binet adapté à la musique. le final est un peu déroutant.
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Une « cantatrice » qui se produit au Carnegie Hall, Un trio qui veut jouer du clavecin bien destructuré sur orgue, un quintet à cordes narcoleptique qui doit jouer le Quintette à cordes de Schubert. Bref, trois récit(aux) qui courent à la catastrophe.

Dans le premier tome de Haut de Gamme, Christian Binet se moquait des professeurs de musique et de leurs élèves. Dans ce deuxième tome, ou pourrait-on dire second mouvement, il passe au niveau supérieur : les pratiquants. L'humour de Christian Binet tombe souvent juste. Qu'il soit question de notre société ( Les Bidochons), des enfants (Poupon La Peste), voire d'un chien intelligent (Kador). Ici, l'humour fonctionne dans les deux sens. Nous avons l'amateur éclairé qui veut donner un récital. Ce dernier lui permettant de se faire connaître/se mettre en valeur. Chacun appréhende à sa manière la musique classique, sans jamais vouloir la comprendre : le sens du texte, les nuances, l'interprétation, etc. On pourrait dire sans trop se tromper que c'est un dialogue de sourds. Dialogue que l'auteur met parfaitement en situation.
Si le professeur d'orgue comprend le trio, le soliste devenu professeur/accompagnateur ne se met pas au niveau de la cantatrice. Il reste élitiste et devient lui-aussi la cible de l'humour de l'auteur.

Un deuxième tome qui reste dans la droite lignée du précédent : Hilarant. Si les musiciens pourront comprendre tous les niveaux d'humour, ce récit reste à la portée de tous. Pour mieux apprécier le livre, on peut écouter les morceaux de musique cités. Quant à Christian Binet, il a composé pour l'occasion, un morceau intitulé : « deuxième de couverture ».
Lien : https://tempsdelivresdotcom...
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