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Gabrielle Godet (Traducteur)
250 pages
Victor Attinger (01/01/1952)
3.5/5   1 notes
Résumé :
Ralph Bircher fait la synthèse des écrits, et de la correspondance qu'il a eu avec divers observateurs qui ont vécu jusqu'à plusieurs années dans la région de Karimabad, considérée comme la capitale de la Vallée des Hunzas. Ce gros village est situé à environ 550 km au Nord d'Islamabad et à environ 100 km de la Chine. La découverte de cette peuplade à l'état de santé exceptionnel, à la fin du XIXe siècle, a donné lieu à beaucoup d'observations et de réflexions sur l... >Voir plus
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Le Hounza, c'est le nom d'un ancien Etat princier dissout en 1974, situé au Pakistan, au nord de la région indienne du Cachemire. Les difficultés d'accès à cette zone entourée de hautes montagnes a longtemps tenu sa population relativement à l'écart du reste du monde.

Hounza, c'est aussi le nom donné à ceux qui habitent cette vallée. Ils sont connus pour leur longévité exceptionnelle.
Au début des années 1950, l'auteur décrit cette "peuplade" et s'interroge sur les raisons de cette longévité.

Ce livre aborde de nombreux aspects de la vie des Hounza : agriculture, habitat, vie de famille, alimentation, fêtes.
Il en dresse un portrait dithyrambique : des gens accueillants, d'humeur joyeuse et placide, respectueux des femmes, endurants à l'effort et aux privations...
Il explique leur santé exceptionnelle par leur alimentation (riche en fruits, pauvre en viande, avec les amandes de noyaux d'abricots comme source principale de matière grasse), leurs traits de caractères, une période de jeûne relatif au printemps (les réserves de nourriture s'épuisant après l'hiver), et par des caractéristiques génétiques héritées d'un eugénisme dit 'positif' (choix de conjoints éloignés du cercle familial).

L'auteur n'est pas ethnologue et cela se perçoit dans sa manière de décrire les Hounza. Si ses explications de leur bonne santé sont probablement plutôt correctes (mode de vie et alimentation), il manque en revanche de détachement lorsqu'il les décrit. Alors qu'il évoque de nombreux aspects de leur vie, il omet d'évoquer leurs rites funéraires, comme si la mort leur était étrangère.
Le respect accordé aux femmes est loué mais le fait que seuls les hommes peuvent hériter de leurs parents est simplement signalé.

Cette lecture est intéressante, mais on évitera d'imiter le régime alimentaire des Hounza car les amandes de nos noyaux d'abricots sont très riches en cyanure… Il est possible que l'isolement des Hounza leur ait permis de cultiver des abricotiers d'une variété spécifique.
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