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Note moyenne 3.88 /5 (sur 3371 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Manchester , le 02/12/1974
Biographie :

Anna Hope est une actrice et écrivaine.

Elle a fait ses études à la Royal Academy of Dramatic Art à Londres, au Wadham College de l'Université d'Oxford, et est titulaire d'un MA en écriture créative de Birkbeck College à Londres en 2001.

Elle commence à jouer dans de petites pièces qu'elle joue ensuite avec ses sœurs, avant de rejoindre le Octagon Youth Theatre à Bolton, à l'âge de 10 ans.

Elle est apparue dans plusieurs séries télévisée notamment "Doctor Who" (2006-2007), "Coronation Street" (2011-2012), "Meurtres en sommeil" ("Waking the Dead", 2011).

"Le chagrin des vivants" ("Wake", 2014), son premier roman, est suivi de "La salle de bal" ("The Ballroom", 2016), récompensé par le grand prix des lectrices de ELLE, catégorie roman, en 2018.

Après "La salle de bal", Anna Hope signe "Nos espérances" ("Expectation", 2019), un roman contemporain, une fresque générationnelle.

son site : http://annahope.uk/
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Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Anna_Hope
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Le jeudi 8 septembre avait lieu notre traditionnelle soirée Rentrée Littéraire au siège du Crédit Agricole Nord de France, notre partenaire de toujours Nous avons eu l'occasion d'y accueillir Anthony Passeron, lauréat du prix Première Plume 2022 pour son roman Les Enfants endormis, mais aussi Anna Hope, Carole Fives, Djamel Cherigui et Miguel Bonnefoy. Retour sur une soirée d'exception, histoire de patienter en attendant l'année prochaine !

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Citations et extraits (567) Voir plus Ajouter une citation
"...Et quoi qu'on puisse en penser ou en dire, l'Angleterre n'a pas gagné cette guerre. Et l'Allemagne ne l'aurait pas gagnée non plus.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- C'est la guerre qui gagne. Et elle continue à gagner, encore et toujours."
Il trace un cercle en l'air avec sa cigarette : c'est comme s'il dessinait l'ensemble des guerres, si innombrables soient-elles, l'ensemble des guerres passées et l'ensemble des guerres à venir.
"C'est la guerre qui gagne, répète-t-il amèrement, et celui qui ne partage pas cet avis est un imbécile."
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Et puis j’ai peur.
- De quoi ?
- De tout. L’avenir, le changement climatique. La guerre. Je n’arrête pas de me demander quel genre de monde ce sera, quand il aura notre âge. (page 97)
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Le dernier jour de la moisson, le ciel immobile était une jatte de bleu. Le matin, les hommes restèrent silencieux, assommés par la chaleur et l’épuisement qui lestaient leurs membres, mais en fin d’après-midi John chanta : la seule voix qui s’élevait au-dessus de ces champs fauchés, une chanson qu’il ne se rappelait même pas connaître. Une que son père fredonnait, là-bas sur les plages de varech quand John était petit, et quand il l’entonna il se rendit compte qu’il la connaissait si bien que c’était comme endosser un habit porté par son père, et le père de son père avant lui, et tous les pères de la lignée, et qui lui allait donc mieux que n’importe quel autre habit. 
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Elle a peur, cette femme, pour ses enfants, pour elle, sa peur dégouline, forme une flaque autour d'elle, sur le pont. La fille voudrait éloigner Maria-Luisa de la peur de cette femme, mais il n'y a pas de place pour bouger. Sa sœur doit rester assise là, tout comme d'autres doivent s'asseoir dans les flaques que font leurs enfants, parce qu'il n'y a nulle part où aller ; seul le soleil les sèche. Mais le soleil n'assèche pas la peur, il ne fait que l'étirer.
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Il y avait le vieux soldat qui ne parlait que des Pachtouns et passait des heures à cirer ses bottes en vue de la bataille. Un vieux de la vieille édenté dénommé Foreshaw, duquel on disait qu'il était là depuis l'ouverture de l'asile, près de trente ans plus tôt, et qu'il avait un jour bu le sang d'un mouton. Une poignée d'Irlandais, dont l'un, à entendre les pointes de son accent, venait forcément du même côté du Mayo que John. Et bien que John ne le connût pas d'avant, il reconnaissait la fêlure de son visage, les yeux agités - comme si le monde était un piège prêt à se refermer sur vous -, il l'avait vu sur tant de visages qu'il n'aurait pu les compter. Et puis chez la plupart d'entre eux, la même confusion, comme s'ils n'arrivaient pas à comprendre que c'était là qu'ils avaient atterri.
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Tu sais bien comment c'est, poursuit Cate avec un haussement d'épaules. Les jeunes deviennent des vieux. Ils feront des compromis. On est tous pareils. On arrête de se battre. On capitule. On devient partie intégrante du problème.
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Le dernier jour de la moisson, le ciel immobile était une jatte de bleu. Le matin, les hommes restèrent silencieux, assommés par la chaleur et l'épuisement qui lestaient leurs membres, mais en fin d'après-midi John chanta : la seule voix qui s'élevait au-dessus de ces champs fauchés, une chanson qu'il ne se rappelait même pas connaître. Une que son père fredonnait, là-bas sur les plages de varech quand John était petit, et quand il l'entonna il se rendit compte qu'il la connaissait si bien que c'était comme endosser un habit porté par son père, et le père de son père avant lui, et tous les pères de la lignée, et qui lui allait donc mieux que n'importe quel habit.
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Je sais à peine comment t'écrire, car tu me sembles une créature au-delà de n'importe quels mots.
Il y eu un moment où je t'ai observée, avant que tu saches que j'étais là. J'ai observé ton visage quand tu étais sous l'arbre. J'espère que tu pourras me pardonner. Mais il n'y avait dessus aucune peur, même s'il faisait sombre et que la nuit était tout autour.
Je n'écrirai pas sur notre rendez-vous. Je ne peux pas. Juste pour dire, je crois que les arbres ont été nos seuls témoins. Les arbres et les champs et le ciel.
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Contrairement à la musique, il a été démontré que la lecture pratiquée avec excès était dangereuse pour l’esprit féminin… si un peu de lecture légère ne porte pas à conséquence, en revanche une dépression nerveuse s’ensuit quand la femme va à l’encontre de sa nature. P 114
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C'étaient les femmes, là-bas, qui le perturbaient : celles dont les visages surgissaient, terribles, dans la lumière de la lampe ; les femmes chétives qui gloussaient et serraient les bras contre elles comme des fillettes ; les femmes qui jacassaient comme des perroquets et avaient des yeux durs et brillants pareils à ceux des oiseaux. Les femmes à la peau jaune qui l'empoignaient trop fort, dont l'haleine aigre était un nuage toxique auquel il avait hâte d'échapper. Les femmes silencieuses recouvertes d'un voile pâle semblable à de la cire, si renfermées sur elles-mêmes qu'elles semblaient à peine se rendre compte de sa présence.
Elle était là aussi - la fugueuse -, pâle et vigilante au milieu de tout ça.
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