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3,59

sur 192 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Comme j'aime bien Jane Birkin, je me suis laissé tenter par cet ouvrage qui rassemble ses journaux intimes écrits entre 1957 et 1982 entrecoupés de textes écrits par elle, où elle précise des faits, des noms, des anecdotes. J'ai eu un peu de mal au départ à entrer dans la vie de cette artiste fantasque car les premiers chapitres correspondent à l'adolescence de Jane et ses réflexions semblent décousues ou symptomatiques d'un esprit qui se construit. Et puis, à partir du moment où elle rencontre John Barry, puis Serge Gainsbourg, les pages deviennent plus intéressantes. C'est l'occasion de s'apercevoir que John Barry fut une rencontre avortée dès le départ, visiblement la différence d'âge, les attentes différentes de Jane et de John ont très vite mis un terme à leur couple. Et puis il y a la rencontre avec Serge Gainsbourg qui a profondément marqué Jane Birkin et même, après l'avoir quitté, on sent dans ses écrits qu'il est resté un homme primordial pour elle. Elle explique d'ailleurs en préambule que le singe en peluche que l'on voit sur la couverture, a été déposé par ses soins dans le cercueil de Gainsbourg, comme pour veiller sur lui.

On rit beaucoup dans ce journal, notamment parce qu'elle décrit des scènes cocasses qui se sont déroulées dans sa vie personnelle ou professionnelles : j'ai en mémoire notamment la description d'une soirée organisée lors d'un tournage où elle a vu arriver Yul Brunner déguisé en clown. On rit mais aussi on s'émeut lorsqu'elle parle de ses filles et notamment de sa fille aînée qui, je le rappelle s'est suicidée. Et enfin on pleure devant la tristesse de Jane Birkin quand elle a pris la décision de quitter Serge Gainsbourg. On sent en elle un éternel regret tout en sachant qu'elle devait le quitter. A découvrir !
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Avant d'entamer ce livre, j'avais une image de Jane Birkin comme étant une personne éminemment attachante, décalée, drôle. Et c'est bien comme cela que je l'ai retrouvée dans Munkey Diaries. Sa peluche mascotte adoptée dès l'enfance devient son confident dans ses journaux intimes de 1957 à 1982.

C'est une lecture très fraîche, jalonnée de morceaux de vie, cocasses, simples, ou parfois douloureux. Souvent emprunts d'amour. Pour ses filles. Pour ses hommes qui n'ont pas toujours su l'aimer. Pour sa famille.

Une belle personne qui m'inspire de la tendresse.
C'est avec plaisir que j'immerge une nouvelle fois dans son univers avec Post-scriptum, la suite de ses journaux intimes, de 1982 à 2013. Année qui marquera le point final de toute écriture possible avec la tragique disparition de sa fille Kate.

Une belle découverte qui mêle légèreté et profondeur.
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Je lis ce journal et j'entends le doux timbre de Jane Birkin, avec ce terrible accent anglais qui contribue à son charme.
Dans son « diary » Jane s'adresse à Munkey, un grand singe en peluche qui ne l'a jamais quittée jusqu'au décès de Serge Gainsbourg, en 1991. Jour après jour, elle consigne ses petites joies et ses grandes peines, ses angoisses, ses espoirs et les moments de bonheur intense auprès de ses proches.

Des parents aimants, un grand frère et une petite soeur. Une enfance en pension, une scolarité laborieuse. le fait que sa mère fut actrice a été décisive pour la carrière -et la vie- de Jane, qui passe son premier casting à 17 ans.
17 ans est aussi l'âge auquel le compositeur John Barry, de 13 ans son aîné, lui demande de l'épouser. Il est un homme, Jane encore une enfant. Une enfant qui 2 ans plus tard accouche d'une petite Kate. Très vite le couple se délite, et Jane s'enfuit avec Kate sous le bras.

Un an plus tard elle s'éprend de Serge Gainsbourg. C'est le début d'une grande histoire d'amour, une vie trépidante et fantasque consacrée par la naissance d'une petite Charlotte en 1971.

J'espère ne choquer personne, et surtout pas Jane si un jour elle me lit, en la décrivant comme une femme-enfant. Sensible, émotive, entière. La jolie poupée que l'on séduit assez facilement, et que l'on fait souffrir avec encore plus de facilité. La maman-copine aussi, qui aime ses filles d'une façon viscérale et joue avec elles comme si elle était elle-même encore une enfant.
Le journal alterne les compte-rendus d'événements anodins ou extravagants et des réflexions intimes sur les liens d'amour, le désir, l'affectivité, l'attachement.

Ce n'est pas particulièrement « bien » écrit, mais les mots sont sincères et sonnent juste, et c'est là le plus important. Ce texte très émouvant ne manquera pas de toucher les fans des sixties - et de Jane - dont je suis.

Munkey diaries s'arrête en 1982, sa suite Post-scriptum est dédiée aux années 1982-2013.
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Me voilà bien embêtée pour critiquer cette lecture : lu au mois de juin, ce journal écrit par Jane Birkin m'a permis de me replonger dans les premières années de "l'Anglaise préférée des français", de découvrir les épisodes de sa vie que je ne connaissais pas et de mieux comprendre celle qui se cachait derrière les images iconiques que l'on connaît tous. Je m'apprêtais à lire la seconde partie quand soudain coup de tonnerre, juillet 2023, on annonce le décès de Jane. Et me voici soudain désemparée : alors comme ça celle qui nous semblait éternelle, celle dont j'avais envie de connaître les nouvelles oeuvres après avoir lu ces 2 tomes de journal pouvait nous quitter ? C'est sûr ma future lecture du tome 2 de ses mémoires prendra sans doute une résonance différente...

Alors même si cette critique est sans doute un peu bancale, voici un aperçu de mon ressenti après cette lecture. L'émotion tout d'abord : le titre "Munkey Diaries" fait référence à Munkey, cette peluche que Jane n'a jamais quitté, qui a été de tous les moments heureux comme de tous les coups durs, qu'elle a prêté à Serge Gainsbourg quand il a dû être hospitalisé. En lisant ces pages essentiellement composées des extraits des journaux que Jane a tenu toute sa vie avec quelques passages pour contextualiser et compléter les moments manquants, on découvre d'abord la jeune adolescente, élevée en pension, loin des siens, rêveuse, mélancolique, qui a du mal à trouver sa place dans une société encore très codifiée et corsetée.

J'ai été frappée par l'honnêteté de Jane, sa volonté de publier tels quels ses journaux même si elle dit elle-même que certains passages lui paraissent totalement immatures ou ridicules à la relecture, elle se livre ainsi sans retenue et sans chercher à reconstruire son image pour la faire coller à la personnalité qu'elle est devenue. On découvre ainsi de l'intérieur son premier mariage à à peine 20 ans, ses rêves d'amour fou vite envolés, puis la rencontre impromptue avec Serge Gainsbourg et l'attirance mutuelle, la passion qu'on a tous vue à travers images et écrans de télévision. Moi qui suis trop jeune pour avoir connu en direct cette période, je me suis régalée au récit de ce Serge Gainsbourg encore jeune, de l'ambiance des folles années 60, des fêtes et de la jet set parisienne, des tournages de films devenus symboles d'une époque. Bon, bien sûr, comme dans tout journal intime il y a aussi des passages un peu longuets voire totalement inintéressants : les états d'âme un peu enfantins de Jane adolescente ne sachant pas trop quoi faire de sa vie, les fêtes et soirées sans fin racontées sans aucune distance, les noms et références parfois un peu difficiles à suivre si on n'est pas expert de ce milieu et de cette période...

Malgré ses petits défauts, c'est un livre que j'ai lu avec grand plaisir et qui m'a permis d'en savoir plus sur la "vraie" Jane, celle que l'on a tendance à oublier devant son image publique. Et ma foi celle-ci m'a paru plutôt sympathique et m'a donné envie d'en savoir plus... le tome 2 est déjà dans ma PAL malgré des circonstances qui vont sans doute rendre cette lecture un peu tristounette.
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Dans MUNKEY DIARIES, Jane Birkin nous révèle des extraits commentés et annotés de son journal intime écrit entre 1957 et 1982 ; il était adressé à son singe en peluche.
L'écriture est un peu hachée et le style plutôt confus (Jane écrit comme elle parle) mais qu'importe ! C'est l'authenticité du texte qui lui donne toute sa valeur. MUNKEY DIARIES c'est la version lacunaire, mais sans filtre, de Jane par Jane : enfant/femme complex(é)e et passionnée dont l'histoire se mêle forcément un peu à la nôtre.

Ce que j'ai aimé dans ce livre c'est justement qu'il parle de Jane comme d'une personne à part entière. C'est elle qui, pour une fois, est au centre. Jane n'y apparait pas comme l'éternel second rôle. Elle est tour à tour la fille, la soeur, la muse, la femme, la mère ou l'interprète de… mais l'on comprend enfin (!) que c'est l'ensemble de ces facettes qui ont fait d'elle un personnage unique et une icône absolue. On ressort de cette lecture avec la certitude que Jane n'a jamais été un produit ; elle fut une pierre précieuse, brute et fragile qu'une vie d'amour, de passion et de douleur tailla sans ménagement.

Ce texte est à l'image de son autrice : sincère, passionné, drôle et truffé des petites imperfections qui rappellent le français — si familier qu'il en devient authentique ! — de Jane.

Est-ce un bon livre ? Est-ce que Jane est belle ? Là n'est pas la question ; Jane c'est Jane, ne cherchez pas les critères de comparaison, il n'y en a pas.
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Poor sweet Jane ou le journal intime d'une fille so candide, so naïve, so sincère dans un monde d'hommes prompts à lui coller des gosses et des baffes.
Poor sweet Jane qui est "insécure, romantique mais infantile... désespérée et incohérente...avec du mal à s'exprimer."
Poor sweet Jane, atypique de corps et d'esprit, en liaison direct avec son singe en peluche, en "puluche", pour déverser ce qui ne peut rester dans sa caboche qui a détesté l'école.
Poor sweet jane qui fait partie du puzzle-paysage de notre histoire cinématographique et musicale des sixties, seventies, eighties du moins dans ce volume 1957_1982.
Poor sweet Jane qui nous livre l'intime de l'intime de sa famille, de ses filles, de ses hommes, les John Barry gentil-pourri, les Serge Gainsbourg retors-remords, les Jacques Doillon collant-aimant.
L'écriture de cette poor sweet Jane est à la fois triste et mélancolique-plein-de-vomi et de soirée de biture, à l'image de cette poor sweet Jane.
On aime !

Une gravure de mode ex fan des sixties "un peu folle, très jeune, avec un énorme panier" et des illusions à perdre.

On aime !
Poor sweet Jane, tous ses sentiments décrits avec force superlatif, atroces, horribles qui jalonnent les jours et tombent dans le sablier de sa vie.
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Di doo dah ou encore Ex fan des sixties, telles sont les mélodies qui me viennent à l'esprit lorsqu'il est question de Jane Birkin. Publié sous forme de journal intime, Munkey diaries revient sur tout un pan de la vie de cette personnalité. La chanteuse et actrice nous livre quelques anecdotes croustillantes sur son enfance, ses années malheureuses au pensionnat, son mariage avec John Barry, la naissance de sa première fille (Kate) ou encore sa rencontre avec Serge Gainsbourg en 1968. Nous la quittons aux alentours de ses 35 ans, alors qu'elle est enceinte de Lou. J'ai beaucoup aimé cette lecture, et j'ai déjà hâte de me plonger dans la seconde partie de ce journal, Post-scriptum, publiée cette année.

Munkey est un simple singe en peluche, et pourtant… Il accompagne Jane pendant son enfance. Il sera confié à son père lorsqu'il sera opéré à plusieurs reprises. Il rejoindra même Serge Gainsbourg dans son cercueil, pour le protéger dans l'après-vie nous dit-elle. le titre de cet ouvrage était donc tout trouvé. Il faut savoir que Jane Birkin a tenu elle-même à traduire son journal, au départ rédigé en anglais. J'ai aimé y trouver quelques annotations : ses anciens écrits (de petite fille, puis de jeune femme) croisent ainsi un regard plus mûr, plus propice à prendre du recul sur ce qui a été vécu. Ce qui est extrêmement intéressant !

J'aime de temps en temps lire des biographies sur des personnalités qui m'intriguent. Jane Birkin en fait partie. J'avais très envie de savoir ce qui se cachait derrière cette image sulfureuse qu'elle pouvait renvoyer dans les années 60, mais aussi derrière ce couple mythique qu'elle a pu former avec Serge Gainsbourg. Je ne m'attendais pas à découvrir le portrait d'une femme aussi passionnée, souhaitant vivre l'amour avec un grand A, capable de disputes tonitruantes. Je pense à cette scène où elle raconte avoir balancé une tarte à la crème dans le visage de Serge Gainsbourg, ou encore à cet épisode où elle se jette dans la Seine espérant être repêchée, et ainsi tirer un trait sur une dispute… Une vie tout sauf ennuyeuse donc.

En lisant ce journal, on se dit que Jane Birkin se met à nu. C'est sincère, et c'est donc touchant. Même si la chanteuse nous confie ne pas être fière de tous ses choix et de tous les moments de sa vie, c'est une jolie manière de découvrir qui est vraiment Jane Birkin. Son mariage raté avec John Barry. La difficulté de certains tournages, et ses nombreux voyages à l'étranger. Sa vie de couple mouvementée avec Serge Gainsbourg. Rien n'est épargné. Jane Birkin nous parle de ses blessures, de ses déceptions. le lecteur y découvre des choses qu'il ne soupçonnait pas forcément.

En bref, point besoin d'apprécier Jane Birkin pour se plonger avec intérêt dans Munkey diaries, puisqu'il est avant tout question d'un portrait de femme. Même si je n'ai pas eu de coup de coeur, cet écrit se fait de même témoignage d'une époque : et c'est tout simplement passionnant !
Lien : https://labibliothequedebene..
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J'ai découvert avec plaisir ce journal intime de Jane Birkin, dont je connaissais bien sûr le personnage public, mais pas la jeune femme émotive, franche, parfois complexée, toujours désireuse de faire de son mieux, affectueuse avec ses proches. Elle se révèle très attachante, dans son amour pour se parents puis pour ses filles, dans ses relations amoureuse, passant de l'enthousiasme à la culpabilité et à la tristesse; elle se marie jeune, à 19 ans, avec John Barry et se retrouve négligée par son mari trentenaire, puis c'est l'amour passionné avec Gainsbourg pendant 12 ans; au moment où elle souhaite ne plus être vue comme sa marionnette, alors qu'il est pris dans le succès et le personnage de Gainsbarre, alcoolique, elle s'en va à regrets et s'installe avec Doillon. On peut s'identifier à Jane, qu'elle soit adolescente " pleurant comme un veau" devant West side story, puis jeune fille avec un chagrin d'amour écrivant " j'ai un oeil au beurre noir et un hurlement dans le coeur puis en rupture avec l'homme qui a tant compté pour elle mais se révèle invivable.
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Il y a bien longtemps que l'on sait que Jane Birkin n'est pas que cette grande perche anglaise, fofolle et fantasque, telle qu'elle apparaissait à la télévision dans les années soixante-dix, avec son panier en osier, son accent à couper au couteau et ses mines charmantes et faussement ingénues. Longtemps que les épreuves de la vie ont laissé entrevoir une femme plus profonde, plus complexe, une mère aimante et courageuse, une muse avec une cervelle et une sensibilité extrême.

Dans ce livre composé d'extraits de son journal intime de 1957 à 1982 et dans les commentaires qu'elle en fait, on découvre des aspects privés de sa vie, ceux qu'elle a choisi de publier : sa famille, son enfance, son adolescence et ses débuts au théâtre et au cinéma.
On revisite aussi ce que l'on croyait savoir d'elle, son mariage avec John Barry, la naissance de Kate, la séparation, son arrivée en France et la rencontre avec Serge Gainsbourg, leur vie commune, les enfants, les films et les chansons. Mais là, c'est elle qui a la parole et ça change tout.

Ce qui m'a frappée, c'est son manque de confiance en elle, le besoin d'amour qui la pousse vers des êtres parfois incapables de répondre à ses attentes. Elle est souvent en pleine insécurité et fait toujours face, elle assume ses choix.

Aussi bien dans les extraits que dans ses commentaires, j'ai ressenti une force de vie intense, une soif de liberté qui est parfois bridée par les circonstances. On se doutait que sa vie avec Serge Gainsbourg n'avait pas dû être toujours simple, le livre le confirme. Mais j'ai été surprise, par exemple, de découvrir qu'elle ne se sentait pas vraiment chez elle dans la grande maison de la rue de Verneuil et qu'elle peinait à y avoir un endroit rien que pour elle.

J'ai été aussi frappée par sa grande culpabilité lorsqu'elle doit faire le choix de quitter Gainsbourg pour Jacques Doillon, on sent le dilemme où elle se trouve et la douleur qu'elle éprouve à l'idée de faire du mal à celui pour lequel elle dit toujours sa tendresse. Elle décrit très bien son soulagement qu'ils aient pu continuer leur collaboration artistique.

D'autres belles pages dans ce livre lorsqu'elle évoque ses filles, cela ne surprend pas, Jane Birkin a su, à mon avis, figurer un nouveau modèle de mère moderne, loin des images traditionnelles.
Un beau témoignage, tantôt pudique, tantôt impudique, qui met en évidence que derrière un mode de vie complètement éloigné du nôtre banal et anonyme, se vivent aussi des sentiments, des émotions semblables aux nôtres, dont on perçoit l'universalité.
Lien : https://ruedesiam.blogspot.c..
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Elle écrit comme elle parle et c'est ce qui fait tout le charme.

"Parfois je suis si fatiguée de moi que la seule chose qui me pousse à me lever le matin et le "regard" des autres. Tout à coup je ne vis que pour ce regard, tout à coup je me sens vivante."

Au moment où j'essaie d'écrire cette chronique, un sentiment malsain m'envahit. Lire le journal de Jane Birkin, alors qu'elle vient de nous quitter, ressemble à s'y méprendre à du voyeurisme, à une curiosité un peu honteuse que je ne devrais peut-être pas exposer ainsi.
Et pourtant, j'ai ressenti du réconfort en lisant ses mots à elle, en replongeant ainsi dans sa vie avec ce journal qu'elle a tenu jusqu'en 2013, date du décès de sa fille Kate. Ce livre regroupe des extraits de 1957 à 1982, de son adolescence à l'attente de Lou.
C'est beau, tendre, émouvant et drôle même si ce n'est pas de la grande littérature. Autant le dire tout de suite elle écrit de manière décousue mais c'est ce qui la rend totalement charmante. J'ai eu l'impression de l'entendre, avec son drôle d'accent et ses fautes de français, et je ne voulais pas revenir dans cette réalité où elle n'est plus.
De manière honnête, sans filtre elle se livre, certainement parce qu'elle n'avait jamais prémédité de publier. Elle parle d'elle, de sa fragilité, de ses complexes, de sa jalousie, de son besoin d'être aimée et son envie d'exister pour les hommes qu'elle aime.
Elle évoque son métier, à peine, mais nous raconte ses rencontres.
Elle déclare son amour à Serge, à Jacques, à sa famille et surtout à ses filles...c'est beau, c'est fort, c'est la vie loin de la star qu'elle était.
Elle se met à nu, elle l'éternelle femme enfant, icône des années 70 à tout jamais.

"Pour de vrai, je croyais que l'amour durait toujours et que moi, Jane, j'étais plus importante, avec tous mes défauts, que n'importe qui d'autre, mais ce n'est pas le cas."
Pour de vrai je n'imaginais pas un monde sans elle.
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