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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Sur fond de manifestations de gilets jaunes, des meurtres barbares sont commis selon le même mode opératoire. Est-ce un tueur en série comme tout le laisse penser ? ● Certes, le roman est facile à lire, mais l'intrigue est cousue de fil blanc. On devine très vite les motivations du meurtrier et tout est fondé sur la rétention d'informations du narrateur, ce qui est une facilité narrative complètement artificielle que je déteste.
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Quand j'ai entendu parler de la nouvelle collection Fayard noir, j'ai eu très envie de découvrir ce livre, pour deux raisons. Tout d'abord, j'aime beaucoup les romans de Jean-Luc Bizien, ensuite, je me demandais comment un romancier exploiterait ce contexte politico-social qui nous a tous touchés, même au fin fond des campagnes.
Une fois le livre terminé, je dois dire que je suis un peu déçue, parce que j'ai trouvé ce livre très classique. Les gilets jaunes sont là, oui, mais uniquement en toile de fond. Je n'ai pas été surprise par le mobile du tueur – et si je vous indiquais à quels autres romans il m'a fait penser, vous, lecteurs, comprendriez tout de suite de quoi il s'agit. Pour en dire simplement un peu plus, il s'agit de vengeance personnelle. Or, je pense toujours que la vengeance ne sert à rien, parce qu'elle ne répare rien, elle n'adoucit rien, elle ne rend pas justice et ne laisse qu'un grand vide une fois qu'elle a été assouvie. Si je peux ressentir la douleur de celui à qui justice n'a pas été rendue, l'empathie face à la victime, je ne peux éprouver aucune admiration,pour sa vengeance.
Quant au duo de policiers, il officie au bastion, nouveau siège de la police, qui a la lourde tâche de succéder au célèbre 36, quai des Orfèvres. C'est devenu un lieu commun de la littérature policière contemporaine, et je ne compte plus le nombre de romans qui parlent du départ du Quai, de l'arrivée au Bastion, de la nostalgie du Quai, même si le Bastion est plus confortable. Je suis lassée de lire cet éternel passage obligé. Jean-Yves le Guen est un vieux de la vieille, plus proche de la retraite que de son début de carrière, et nostalgique, aussi, d'une certaine manière d'enquêter. le capitaine Patriziu Agostini est pour un respect strict de la loi, des procédures. Policier, oui, juge non. Si le Guen connaît ses limites, et ce qu'il s'autorise, Agostini découvrira les siennes au cours de cette enquête.
Et puis mourir est un policier classique, peut-être trop à mon goûts.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Un bon scénario. Une bonne course poursuite et une fin tout à fait honorable. Malgré quelques insistances (inutiles) qui agacent le lecteur pressé de savoir (forcément !), L'histoire est vraiment bien trouvée et tient en haleine comme il faut. Bravo. Et puis j'avais un coup de coeur pour la couverture aussi. Non ?
Lien : https://www.facebook.com/liv..
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Voici un polar dont la construction sort des sentiers battus.
En effet, ici l'auteur nous dévoile relativement rapidement l'identité du tueur en série mais nous laisse fort heureusement dans l'ignorance de ses motivations.
Dès lors, l'enquête policière ne constitue pas la partie la plus importante aux yeux du lecteur, même si j'avoue que celle-ci est rondement menée par 2 flics aguerris dont, au fil des pages, on découvre la personnalité et les valeurs.
Nous suivons donc un tueur en série et découvrons en détail l'horreur de ses crimes. Ames sensibles, passez votre chemin.
Même si petit à petit certains indices permettent d'appréhender la raison de ces meurtres, la véritable clé de l'intrigue n'est dévoilée qu'à l'approche de la fin du livre, tenant ainsi le lecteur en haleine. Et quand toutes les pièces du puzzle sont enfin assemblées, on se rend compte qu'en fait, on s'est attaché au tueur…
Un très bon polar donc, que je recommande vivement.
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Au milieu des violents désordres,en marge des manifestations des gilets jaunes,des meurtres sauvages obéissants à un rituel aussi cruel que pervers sont perpètres dans les beaux quartiers.Jean-Luc Bizien exploite une trame policière des plus classique,avec une équipe d'enquêteurs composée de deux fortes personnalités,un justicier contestable,une ambivalence entre la quête de la vérité et de la justice et une rigoureuse application de la loi,pour un thriller sur fond de revendications sociales et vengeance implacable.La tentation d'une récupération politique de l'idée d'un "meurtrier gilet jaune"pour discréditer davantage la révolte populaire est des plus pertinente et reflète bien le mode de pensée prédominant à l'époque et toujours lamentablement présent .Le sujet,au delà de l'intrigue,est fort et pose de nombreuses questions sur l'objectivité,le sentiment d'injustice que l'on éprouve parfois face à la loi, les privilèges,l'impunité d'une prétendue élite et les frustrations latentes en chaque individu. le récit est mené de manière cohérente,les personnages minutieusement détaillés,avec leurs ambiguïtés,leurs contradictions et leurs convictions profondes et sincères parfois même attachants ,mais l'ensemble est,en même temps,beaucoup trop linéaire et prévisible.Aucune surprise,aucun rebondissement,tout est acquis d'avance jusqu'à la triste et inéluctable conclusion.
Un bon roman,relativement basique,intéressant mais pas suffisamment prenant pour égaler les précédents ouvrages de l'auteur par ailleurs excellent.
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