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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai aimé retrouver l'univers et surtout le ton original de Véronique Bizot, déjà repérée avec Un avenir. Dans Mon couronnement, un scientifique âgé est recherché par des journalistes qui veulent recueillir son avis sur un prix qu'il vient de recevoir. Gilbert Kaplan reste imperméable à ces honneurs, n'a plus qu'un souvenir assez vague de la découverte qui lui a valu ce prix. Il est un peu perdu, et le lecteur suit avec plaisir ses égarements, heureusement quelque peu cadrés par Madame Ambrunaz, la dame qui s'occupe de son quotidien.
C'est un petit livre plein d'humour et de délicatesse, mêlés parfois de touches incongrues, sur le vieillissement et les souvenirs, sur la famille et les sentiments, et qui me donne envie de lire rapidement le dernier roman de l'auteur : Ame qui vive.
Lien : http://lettresexpres.wordpre..
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J'ai lu ce récit avec le sourire aux lèvres. J'adore le style de l'autrice, ce rebondissement de détails en détails est un ravissement. de petits jeux de mots irrésistibles :
« Il y a longtemps que je ne l'avais pas vu, Je le connais mal, mais je l'ai parfaitement reconnu … ».
Même si les thèmes abordés sont graves, la vieillesse et la solitude, il y a beaucoup d'apesanteur et de grâce dans ce court roman et j'aime beaucoup.
J'ai moi -même ressenti cet état de transparence dont parle l'auteur, mais ici en tant que femme quand mes cheveux sont devenus grisâtres.
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Un Roman sur la vieillesse, drôle, plein d'humour mais aussi réaliste, amer. le quotidien de monsieur Kaplan bouleversé par une annonce. La vie qui passe …
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Bravo pour la sensibilité qui teinte ce roman sur le très grand âge !
Humour sarcastique, dérision pointée sur l'absurdité de nos vies, un texte délectable !
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Un très beau livre doux amer sur le temps qui passe, la vieillesse où l'on n'attend plus grand-chose de la vie pour certains. J'aime beaucoup l'univers de l'auteur.
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Tendre. Décousu. Détaché mais attachant. Joli roman sur la vieillesse et la famille.
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Un très court roman qui nous plonge dans un récit teinté d'humour amer mais qui pourtant n'est rien d'autre que la réalité. Quand au seuil d'un départ imminent, soudain on se rappelle à votre bon souvenir, les remous d'un passé ne peuvent que remonter à la surface, tout en vous chamboulant votre petit quotidien depuis trop longtemps figé dans une routine poussiéreuse et usée, rien d'étonnant que notre homme s'en trouve tout déboussolé.

Un tableau sur les absurdités de la vie sous décor d'une vieillesse qui semble n'en plus finir et d'un couronnement qui ne servira strictement à rien si ce n'est que de perturber cette solitude dans laquelle est profondément ancrée notre scientifique.

Une ronde de personnage qui s'invite, des histoires qui remontent à la surface, des constats amers, toute une panoplie d'infimes choses qui parsèment une vie banale en somme si ce n'est ce couronnement final pour clore le tout.

Un premier roman prometteur qui semble timide mais qui laisse percevoir une plume originale et piquante.

Lien : http://lesmotsdepascale.cana..
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on parle souvent de rencontre avec des livres ; que ce sont les livres qui nous choisissent et non l'inverse etc… certes. mais là, ma rencontre avec « mon couronnement » tient du petit miracle …
je vous raconte ? je vous raconte.
ce lundi matin là, j'arrive de ma lointaine province ariégeoise en train de nuit à 6h40 à la Gare d'Austerlitz. la réunion à laquelle je dois participer commencera au mieux à 9h30 (ah ! ces parisiens !). j'ai donc près de 3 heures à tuer. a paris. un lundi matin. je traîne un peu dans la gare que je n'avais pas fréquentée si tôt depuis des mois. et là face aux voies ferrées , au fond d'une salle d'attente entièrement rénovée et équipée de fauteuils confortables, je découvre des rayonnages pleins de livres d'occasion . une boîte à livres géante !!parisienne. en fait , beaucoup de livres récents issus de bibliothèques .je commence à m'approcher .les livres sont mélangés, sans ordre , dans tous les sens. un vrai capharnaüm. je commence à les ranger et tombe littéralement sur « mon couronnement » petit opuscule qui m'attire par son dessin de couverture : un homme contemplant l'horizon du sommet d'une montagne où il est assis.
je ne connais pas l'auteure.

je suis mon rituel habituel dans ces cas là :
phase 1 > je lis les premières lignes pour voir le style : « Les gens ont tout de même fini par s'en aller et je me suis retrouvé seul dans l'appartement avec Mme Ambrunaz qui faisait cuire des lentilles à la cuisine, j'entendais le cliquetis des lentilles qu'elle remuait en les rinçant, je pensais que ces lentilles du Puy, celle que je prends au supermarché, ne se rincent pas et que de surcroît je ne les mangerais certainement pas ce soir » Intéressant (j'adore les lentilles !) ; style travaillé qui ne doit rien à l'improvisation ; périphrases et césures savantes … hum hum
phase 2 > je lis la quatrième de couverture qui commence par un assez rare « point de vue des éditeurs » j'y picore au hasard (?) quelques mots « décoré à son insu » (…). « salon envahi d'admirateurs » (…)  « son intime désordre » (…) « étranges phénomènes gazeux » (…) « humour légèrement amer » (…) « tendresse étonnée » (…) « logique du désespoir » … Je suis conquis !
J'emporte le livre qui m'a choisit.
Dans les jours qui suivront, j'en dégusterai lentement chacune des 108 pages , chacune des phrases ciselées, des mots parfois précieux ou désuets. L'histoire correspond au résumé que vous en lirez partout mais la richesse de l'ouvrage est ailleurs ; elle est intrinsèque à sa composition. une pépite … une forme de « couronnement » pour une époque et des personnages qui nous côtoient mais que nous ne voyons que trop rarement tant ils sont discrets … comme ces ‘vieux' de Brel que l'on voit « traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin »… Mais rien de mièvre ou pitoyable dans l'écriture des personnages de Véronique Bizot. Ils se rendent finalement maîtres de leur destin … Une belle leçon de vie baignée d'humour et de tendresse
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