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4,27

sur 1479 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Enorme déception que ce roman !

Après avoir lu un petit roman très prometteur, « Contact », du même auteur j'ai eu envie approfondir ma connaissance de son oeuvre. Le titre et la couverture de ce premier tome m'ont attiré. Une dystopie sur le racisme, cela semblait pas mal.

Au final, un style basique au possible, des dialogues médiocres, une intrigue tout juste ébauchée et un univers inexistant !! Je m'explique : l'idée de départ est intéressante avec la ségrégation raciale à l'envers, c'est-à-dire les Noirs riches et au pouvoir et les Blancs dominés et pauvres. Seulement le monde s'arrête là : rien n'est vraiment décrit, il semblerait qu'on soit dans notre monde et les choses sont simplement inversées, mais aucune autre race n'apparaît pourtant. Ne serait-ce pas un peu limitateur ? La maison de Callum par exemple se résume à une table et un petit canapé, aucune autre description pour la faire exister. Du coup le monde du roman n'existe pas vraiment, manque terriblement de crédibilité !
On est beaucoup dans les pensées des deux personnages principaux, à tour de rôle, on lit leurs doutes, leurs réflexions. Ils s'aiment, perdent confiance l'un envers l'autre d'une page à l'autre, se retrouvent. Et on recommence. C'est un peu lassant car on a l'impression de tourner en rond, de faire du surplace. Il n'y a aucun approfondissement psychologique.
On flirte avec les pires clichés : alcoolisme, père riche absent, compétences de l'avocat qui se mesurent à l'allure de son bureau… Tout est cousu de fil blanc, 100% téléphoné. On a même l'impression de lire un remake raté de très bons romans sur la ségrégation raciale (« Sweet sixteen » ou « des mensonges dans nos têtes »).
Le récit est d'une simplicité désarmante. Le filon du départ n'est absolument pas exploité et c'est dommage.

Il est certain que je m'arrête à la fin de ce premier tome et que je ne lirai pas les 3 suivants !
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J'étais sûre d'apprécier cette lecture étant donné les critiques positives et la note globale de ce roman. C'était sans compter sur le fait qu'il s'agit d'une dystopie et qu'il va falloir que je me résigne à admettre que ce n'est pas un genre littéraire qui me convient particulièrement. Soit j'adore, soit pas du tout. Dans ce cas, je me suis surtout beaucoup ennuyée lors de ma lecture qui a été assez rapide par ailleurs.
J'ai trouvé que l'histoire manquait d'un fil conducteur pour me donner envie de découvrir la suite du récit et d'aller au bout du roman. J'ai eu l'impression qu'il était constitué d'une suite de situations et péripéties sans lien entre elles, faisant office d'accumulation à la place d'une réelle construction d'une intrigue et d'un univers.
Les personnages ne m'ont pas intéressée, j'ai trouvé que leurs personnalités n'étaient pas assez développées et je n'ai éprouvé ni sympathie ni empathie à leur égard.
Quant à la fin, sans vouloir la dévoiler, elle m'a déçue. Je me suis dit “tout ça pour ça”.
Et pour terminer, et c'est peut-être le point le plus négatif, j'ai trouvé l'écriture d'une grande platitude. Certes, cela se lit facilement et rapidement, mais ce n'est pas parce que les deux personnages principaux sont des adolescents que leurs paroles et leurs pensées doivent être d'une si triste banalité.
Une grosse déception qui me laisse avec la certitude que je ne lirai pas la suite de cette série.
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Dans un monde où tout n'est que noir et blanc, Callum et Sephy tentent de braver du mieux qu'ils peuvent le clivage qui existe depuis longtemps entre les Primas et les Nihils. Amour, haine, enjeux politiques, racisme, etc. les thèmes soulevés sont conséquents mais jamais approfondis. L'ensemble est très flou et un peu trop caricatural pour que ce monde alternatif devienne tangible. On est vraiment très loin de l'oppressant "1984" dont le background fouillé révélait les rouages d'un totalitarisme effrayant.

Pour n'en rester qu'à de la littérature jeunesse, toute la partie sur l'intégration des Nihils dans une école de Primas rappelle beaucoup le très bon roman "Sweet Sixteen". Là encore, "Entre chiens et loups" n'est pas à la hauteur.

L'histoire d'amour entre Callum et Perséphone aurait pu soulever mon intérêt mais le traitement qu'en fait Malorie Blackman m'a plus agacé qu'autre chose. le va-et-vient constant est trop redondant et rédhibitoire.

Premier tome d'une tétralogie, le manque de crédibilité et l'artificialité de cette dystopie ne m'auront pas donné l'envie de poursuivre plus loin cette saga jeunesse.

Challenge MULTI-DÉFIS 2019 : Une dystopie
Challenge PLUMES FÉMININES 2019 : Un roman avec une héroïne à la peau noire
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Ségrégation des noirs et des blancs dans un pays ressemblant aux USA, cependant, les noirs ont le pouvoir et les blancs sont opprimés... que des clichés et que du noir et blanc justement... on n'y crois pas une seconde... les personnages ne sont pas attachants, et ne véhiculent pas (ou trop peu) de valeurs. Il n'y a pas de justesse dans leurs sentiments. Celui là, je ne le relirais pas.

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Le résumé m'avait super emballée et je voulais absolument lire ce gros pavé très prometteur 🤩

J'ai vraiment beaucoup aimé le premier tome même s'il manque énormément de description à mon goût... rempli de dialogue, toujours dans la tête des deux protagonistes, on ne sait pas vraiment où nous sommes, comment sont les deux personnages principaux, leur famille et à quoi ressemble leur maison...
Et même si on est dans un cliché absolu, ce détail là ne me dérange pas car il souligne encore plus la différence de milieu entre les deux personnages

Cependant, la fin m'a coupée l'appétit... Je n'ai plus eu le courage de lire la suite, plus aucune volonté, rien nada...
Quand le résumé nous dit que Callum et Sephy peuvent changer le monde, dans ma tête, cela signifiait que Callum et Sephy allait le faire... et vous allez me dire mais en soit c'est un peu le cas sauf que le « un peu » est beaucoup trop peu pour moi...

J'ai feuilleté les trois autres tomes mais ça m'a découragée encore plus surtout face à la colère de Jude et le côté extrêmement plat de Sephy

La fin mérite tout de même d'être lu car on ressent l'espoir, mais, pour moi, cet espoir est encore une fois bien trop faible pour un roman aussi gros

Dans le premier tome, des éléments très importants auraient dû être bien plus exploités, or ça n'a pas été le cas... Notamment l'intégration des Nihils dans l'école des Primas qui ne fait l'objet que de quelques pages alors que c'est bien là que commence le changement

Conclusion, je ne donne pas de note car je n'ai pas accroché...
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J'ai acheté ce roman en version intégrale (tomes 1 à 4) parce que je trouvais la couverture trop jolie et que le résumé était alléchant. J'étais hyper confiante, j'étais sûre d'adorer cette saga… Et bien me voilà fort déçue.


le résumé nous parle d'une sorte de Roméo et Juliette : deux adolescents qui s'aiment mais qui n'en n'ont pas le droit. On est dans un schéma inversé de celui qu'on connaît : ici, les personnes noires, appelées les Primas, sont puissantes, elles contrôlent et décident. Les blancs, surnommés les Nihils, sont, au contraire, ceux qui ont été soumis à l'esclavage et qui peinent à avoir des droits égaux aux Prima.

Sephy est une Prima, son père a un rôle important dans la politique, et il est un fervent opposant à l'égalité entre Nihils et Primas. Callum est un Nihil. Sa mère a travaillé pendant de nombreuses années au service de la famille de Sephy avant de se faire renvoyer. Maintenant adolescent, Callum va pouvoir intégrer l'école de Primas où est scolarisée Sephy dans le cadre d'un essai pour intégrer des Nihils au milieu de Primas.

Sephy et Callum sont amis depuis tout petits. Mais plus ils grandissent, plus ils font face au fossé qui sépare leurs deux peuples.


Ce qui m'énerve avec ce roman, c'est que l'idée de base est très bonne. J'adore les histoires d'amour impossible où les personnages doivent se battre pour être ensemble. En plus ici inverser la réalité qu'on connaît permet de prendre encore plus conscience de la cruauté que subissent les noirs depuis toujours en se mettant à leur place.

Mais j'ai trouvé ça mal écrit, mou, avec des personnages insupportables. J'ai eu envie d'abandonner ma lecture plus d'une fois, alors qu'en plus c'est très jeunesse dont normalement assez rapide à lire.


Déjà parlons des personnages. On a Callum, un jeune homme qui appartient au peuple rabaissé et maltraité depuis toujours. Il vit dans la pauvreté et doit se battre pour montrer ses capacités. Cela aurait pu être un personnage attachant et inspirant par son combat. Et bien sachez que je l'ai détesté. Il m'a énervé. Il se croit supérieur à Sephy parce qu'il a 3 ans de plus qu'elle, il lui reproche absolument tout, remet en doute sa sincérité.

Et après on a Sephy. Je ne me suis pas du tout attachée à elle, je trouve qu'elle a beaucoup de paroles pour très peu d'actes, mais au moins elle ne pète pas plus haut que son cul. Elle accepte ses torts, souhaite réellement une égalité et non pas un retournement de pouvoirs.

Et après on a tous les personnages secondaires. Que j'ai trouvé franchement antipathiques. Que ce soit les parents de Sephy qui n'en n'ont rien à faire de leurs filles ou du père et du frère de Callum qui pensent qu'être des terroristes est la bonne manière de se battre.


Et puis l'histoire est vide. Je pensais avoir à faire à des personnages qui ont des convictions, qui veulent changer les choses, qui se font entendre pour modifier les mentalités. Et bah… non. La solution, apparemment, est de rejoindre un groupe de terroristes qui se disent combattants de la justice, qui veulent faire entendre leur envie d'égalité. Mais tout ce qu'ils font c'est faire éclater des bombes dans des centres commerciaux remplis d'innocents. C'est donc comme cela qu'on se fait entendre ? Parce que très certainement beaucoup de Primas souhaitent garder leur pouvoir, mais on est pas obligé de tous les tuer pour montrer qu'ils ont tort.


La romance entre Sephy et Callum est plate, nulle, inintéressante. Autant Sephy a l'air de tenir à Callum, autant le contraire n'avait pas du tout l'air vrai. J'avais l'impression que Callum voulait juste être avec une fille riche pour pouvoir lui cracher à la gueule tout ce que les Nihils vivent. de temps en temps il se montre gentil et attentionné envers elle, mais ça ne me semblait même pas touchant. Il m'a énervé, on dirait qu'il joue avec elle. Surtout dans la deuxième partie du roman. Et Sephy est trop naïve, il pardonne tout à Callum alors qu'il ne le mérite pas du tout.


De plus, il n'y a quasiment pas de descriptions. Ce sont que des dialogues sans fond, j'ai pas du tout été embarquée dans l'histoire. Il manque énormément d'informations : est-ce que ça se passe dans notre monde actuel mais dans une sorte de monde parallèle ? Est-ce que c'est dans le futur après un événement qui a fait basculer les choses ? On ne nous explique rien.


Je pense que je pourrais évoquer encore longtemps de tout ce que j'ai trouvé mauvais dans cette histoire, mais je pense que j'en ai assez dit. Si vous regardez les autres avis que le mien, vous verrez qu'il y a énormément de très bons avis. Mon avis est très subjectif, peut-être que vous allez adorer, mais je tenais à mettre mon avis.


En conclusion, un premier tome qui ne m'a absolument pas convaincu. Ni les personnages, ni la plume, ni la manière de rechercher l'égalité, ni la romance. Je me suis ennuyée et j'ai surtout été très déçue car je m'attendais à adorer.


Lien : http://emelivres.blogspot.co..
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Je n'ai pas aimé cette histoire, les personnages ne m'ont pas parlé. J'ai trouvé ce roman trop jeunesse à mon goût.
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C'est de la marde
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Un monde où tout est inversé au notre. Les blancs, Nihils, sont méprisés, persécutés, et les noirs, Primas sont au dessous d'eux possédant des écoles fermées aux blancs ainsi que des lieux (magasins spécifiques...).
Sephy, Prima et Callum, Nihils, tout oppose ces adolescents mais rien ne les empêchera de s'aimer.

Ce livre aborde un point qui fut toujours sensible depuis la nuit des temps ; le racisme. Dans la littérature nous avions toujours connu l'inégalités entre les noirs qui ont été méprisés et les blancs qui se pensaient supérieurs. Ici tout est opposé à la réalité que nous connaissons.
Cet ouvrage fut poignant, cela faisait un bout de temps que je ne m'étais pas sentie plongée à l'intérieur de l'histoire. Les échanges entre les deux personnages principaux m'ont permis de percevoir plusieurs points de vues sur les mêmes sujets.
Ayant étais bouleversée par les rebondissements imprévus, touchée par des émotions décrites, je peux affirmer que ce livre nous fait se poser des questions.
Jusqu'à la fin Malorie Blackman nous a fait ressentir ce sentiment frustrant qu'est de ne jamais atteindre ce que Sephy et Callum désirent : La paix.
Les questions existentielles sur le racisme viennent d'être tournées dans un autre sens, ce que j'apprécie car grâce à cela nous pouvons finalement se m'être à la place de l'autre et souffrir ou se réjouir.

Même si cela reste une fiction, les interrogations de l'histoire sont réels. Un très beau travail de l'auteur. Je le conseille grandement aux personnes qui sont prêtes à aimer comme détester, à certains moments, les personnages et à ceux qui cherchent de la nouveauté littéraire touchant l'historique.

T.M de 2deGT5
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