À l'heure où la France s'engage dans une guerre au Mali, voilà que nous nous replongeons ici dans une autre époque... une époque où cette même France était farouchement opposée à la guerre en Irak.
Deux combats, deux causes, deux méthodes.
Alors que le Quai d'Orsay premier du nom nous immergeait dans un environnement politique que nous ne connaissions pas, qu'il nous embarquait en quelque sorte dans de la diplomatie « courante et gentillette » (n'oublions pas le problème des anchois tout de même), le second opus nous amène plus dans le dur avec un conflit très sérieux : la crise au Lousdem !
Le Lousdem c'est ce pays un peu lointain (mais pas trop) qu'on aurait presque oublié aujourd'hui mais qui à un moment donné, selon les « rumeurs » les plus expertes, possédait des armes de destruction massives capables de causer une 3ème guerre mondiale. Évidemment, tout rapprochement avec un pays nommé Irak serait fortuit.
Le constat est simple : les États-Unis souhaitaient la guerre, la France menait une âpre bataille auprès de l'ONU pour s'opposer à une intervention militaire sans preuves irréfutables.
Oui mais voilà, les USA c'est toujours eux les plus forts, même qu'ils ont Superman (ici incarné par
M. Cole, tout rapprochement avec M. Colin Powel serait là encore fortuit) !
Bon, vous aurez bien compris que Quai d'Orsay vient une nouvelle fois nous parler de politique, et en particulier de la période où
Dominique de Villepin était à la tête du Ministère des Affaires Étrangères.
Le ministre (Alexandre Taillard de Vorms dans la BD) nous y est présenté comme un visionnaire et, si on remet les faits dans leur contexte, force est de constater qu'il avait raison : aucune arme de destruction massive n'a été trouvée en Irak. Et pourtant, j'en viens encore à me demander si, sans l'intervention armée américaine, nous n'aurions pas eu droit à une guerre quand même, initiée par Saddam himself. N'oublions pas que c'était pas un rigolo le monsieur.
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