Avant même de débuter ma lecture, je savais que cela ne finirait pas avec un 4 étoiles,
Emily Blaine a franchement la manière de me retourner dans tout les sens au niveau émotionnel … mon stock de kleenex vient d'en prendre un coup !
Je l'ai dit il y a peu de temps sur une autre chronique, j'aime avoir des romances avec au moins deux points de vue, ici, Emily nous fait tout voir et vivre à travers le regard et les émotions de Cooper, pourtant, cela ne m'a pas gênée, je trouve que tout voir à travers lui a justement donner plus d'impact aux mots. Cooper a déjà un tel vécu, une telle souffrance en lui, que cela devient assez logique de vivre cette histoire à travers lui.
Comme le dit si bien une expression connue : le hasard fait parfois bien les choses. C'est on ne peut plus vrai en lisant l'histoire de Cooper et Julianne. Leurs rencontres seront le fruit du hasard, ils auraient très bien pu ne se rencontrer qu'une seule fois, mais le hasard fait les choses correctement, il les fera se rencontrer à nouveau. J'ai adoré les passages de leurs rencontres, un lien unique et fort se tisse assez rapidement entre eux, des rencontres rythmées de jeux, de confessions cachées, de danses, d'espoir, énormément de choses en si peu de temps lors de chacune de ces rencontres que cela devient d'une intensité extraordinaire, et pourtant, cela semble tellement évident, tellement simple.
Cooper est un homme qui a souffert, qui souffre encore aujourd'hui de la perte de sa femme il y a déjà huit longues années, mais celle-ci est toujours bien présente en lui, en plus il la voit à travers leur fille, pas simple pour essayer d'atténuer le chagrin. Je me suis sentie attachée à lui dès le départ, j'avais envie de le soutenir, de l'aider à se confier et à s'ouvrir, envie de rassurer sa fille qui a tellement envie de parler de cette mère qu'elle n'a que peu connu et dont les souvenirs sont presque absent en elle. Mon coeur de maman n'a pas résisté bien longtemps face à la souffrance de cette ado de quatorze ans, de plus, elle apporte tellement à l'histoire. Laura, la femme de Cooper et mère de Cécilia, est malgré son absence, un personnage énormément présent, elle est partout autour de Cooper, en lui, il l'a voit à travers leur fille, à travers ses propres souvenirs, ses souffrances, elle est vraiment omniprésente et on comprend rapidement que le deuil est un cap que Cooper a du mal à franchir. Laura était également la meilleure amie de Annah, la soeur de Cooper, également de Jackson, ami et collègue de Cooper.
Voilà un duo extra, Annah et Jackson, je les adore, ils sont pétillants, ils apportent cette touche d'humour et de dérision comme sait si bien le faire Emily.
Pour en revenir à Laura, je trouve qu'Emily l'a parfaitement intégrée à son récit, elle est partout sans être présente, malgré cette absence, on arrive à ressentir l'amour, l'amitié, le respect, que cette femme pouvait prodiguer autour d'elle, mais également qu'elle inspirait à son entourage ainsi qu'aux personnes qu'elles croisait.
Le deuil est un sujet délicat, et pourtant je n'ai trouvé aucune fausses notes dans
Si tu me le demandais, j'étais franchement curieuse de découvrir la manière dont Emily le traiterait, eh bien pour moi, c'est une réussite sur toute la ligne. Ce livre est criant de justesse, de délicatesse, d'un sujet difficile, Emily en a tiré une très belle histoire aux émotions qui suintent de chaque pages. C'est juste impossible de rester insensible, de ne pas verser une larme, de ne pas adhérer totalement au livre. C'est pour moi en tout cas, le livre le plus abouti que j'ai pu lire d'Emily, celui qui m'a le plus retournée, qui m'a le plus émue. Emily fait partie des auteurs qui ne m'ont jamais déçue jusqu'à aujourd'hui.