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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Depuis les attentats terroristes en France revendiqués par Daech, peut-on dire que nous vivons dans un pays en guerre ? Que Paris est une ville dangereuse ?

Pour répondre à cette question, Julien Blanc-Gras a relu les carnets de guerre de ses deux grand-pères, qui ont 'fait' la seconde Guerre mondiale. Il en livre de nombreux extraits dans cet ouvrage.

Cet exercice a un sens complémentaire pour ce jeune papa : en s'interrogeant sur l'héritage familial, il s'ancre dans une filiation, et son fils avec : « Pour rendre hommage à [l'histoire] de mes aïeux, je ne peux qu'offrir ce petit mausolée de papier, qui sera remis à la génération suivante. »

Ce livre est également prétexte à évoquer les premières années de son petit garçon. Les anecdotes sont amusantes, et le regard paternel est touchant, entre les moments magiques et l'épuisement, les progrès de l'enfant, sa curiosité qui s'éveille et sa crise du non – « Mon fils, ce bipolaire. »

Le résultat est donc aussi personnel qu'universel.
Je l'ai trouvé moins acéré et moins drôle que les précédents textes de l'auteur (ses carnets de voyage, et 'In Utero', le récit sur la grossesse de sa compagne).
Après avoir lu les autobiographies familiales de Marie-Aude Murail ('En nous beaucoup d'hommes respirent') et de Tardi ('Stalag IIB, tome 3'), il est possible que ce genre de récit introspectif me paraisse redondant, notamment les épisodes sur la guerre...

• merci à Apik pour ce choix de MC ! 😉
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Grâce aux éditions Stock, via net galley, j'ai eu le plaisir de lire Comme à la guerre de Julien Blanc-Gras.
Julien Blanc-Gras a décidé le jour de la naissance de son fils de ne pas encombrer le monde avec un pessimisme de plus. Quelques mois plus tard, des attentats ont endeuillé notre pays. Il en était à la moitié de sa vie, il venait d'en créer une et la mort rôdait. L'Enfant articulait ses premières syllabes avec le mot guerre en fond sonore. Il n'allait pas laisser l'air du temps polluer son bonheur...
Cet ouvrage n'est pas un roman, ce sont plutôt des chroniques, des petits mots à son fils, ainsi que des extraits de carnets de son grand-père, écrits pendant la seconde guerre mondiale. L'auteur nous parle de lui, de son fils (l'enfant), de sa femme, de leur vie.
J'ai trouvé ça très intéressant, sans avoir l'impression d'être une voyeuse car ce sont des tranches de vie, certes dans un sens c'est personnel mais l'auteur ne va trop loin, n'en fait pas trop.
Il y a de très bonnes réflexions sur notre vie actuelle, sur la guerre, sur la paternité.. L'ensemble est très agréable à lire. J'ai beaucoup aimé les petits mots qu'il envoi à L'enfant quand il part en voyage. J'ai été touché par certains passages des carnets de guerre de la seconde guerre mondiale.
Comme à la guerre de Julien Blanc-Gras m'a fait passer un bon moment de lecture.
Ma note : 4 étoiles :)
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Dans 'In Utero', Julien Blanc-Gras racontait la grossesse de sa compagne, qu'il appelle 'la Femme' dans ses textes.
'Comme à la guerre' est une suite de cet ouvrage, avec l'entrée en scène de l'Enfant, leur fils.
Bien qu'autographiques, ces récits ne sont pas nombrilistes. Au contraire, à travers la vie de sa famille c'est une partie de celle des Hommes que l'auteur observe et analyse.

Le fils de Julien Blanc-Gras est né quelques mois après le massacre de journalistes dans la rédaction de Charlie Hebdo. D'autres attentats ont suivi à Paris et dans d'autres villes d'Europe.
L'auteur s'interroge sur les conséquences de ces actes terroristes sur notre quotidien, et sur le terme de 'guerre' employé par des personnalités politiques pour les désigner.
Ses deux grand-pères ont combattu durant la seconde guerre mondiale. Peu diserts sur le sujet, ils ont laissé des bribes de témoignages écrits que JBG nous livre, nous donnant sobrement un aperçu de ce qu'est une guerre.
Le contraste entre les époques est suffisamment important pour que nous relativisions les choses (du moins pour ceux qui n'ont pas été directement victimes des attentats).

J'ajoute un commentaire personnel aux réflexions de l'auteur. Les personnalités politiques qui estiment que des attentats sur notre territoire font de la France un pays en guerre n'y adjoignent jamais l'adjectif 'civile'. Or la plupart de ces attentats ont été commis par des Français.
Ne s'exonèrent-ils pas ainsi d'une réflexion sur ce qui a fait basculer ces personnes dans le camp des terroristes ? L'égalité et la fraternité prônées par la devise de notre République n'ont-elles pas trop longtemps oubliées ?

La transmission aux descendants est très présente dans ce livre. Ce que les grand-pères de JBG lui ont transmis, et ce qu'avec la Femme ils transmettront à l'Enfant (des savoirs, des expériences, des valeurs).
Comme beaucoup de parents, JBG se demande comment éduquer son fils de la meilleure manière possible, comment l'armer pour vivre dans un monde parfois hostile, sans prétendre trouver LA recette universelle. Au contraire il exprime son désarroi face à certains comportements enfantins. Il n'est pas sorti de l'auberge ! L'adolescence promet un ouvrage décapant…

Bien que réaliste sur la nature humaine, JBG ne sombre pas dans le pessimisme. Sa manière de présenter les choses, ici comme dans ses autres ouvrages (récits de voyage), le rend toujours agréable à lire, y compris sur des sujets sérieux ou graves.
JBG est en quelque sorte le 'Bill Bryson' français, même s'il reste moins caustique (et donc moins amusant).

• Merci à Babelio et aux éditions Stock.
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Quelle belle rencontre ! Je ne connaissais pas Julien Blanc-Gras, journaliste-reporter et écrivain coutumier des récits de voyage à travers le monde.

Son livre Comme à la guerre m'a vraiment charmée par sa sensibilité, sa subtilité et sa drôlerie malgré le sérieux du sujet.

Ici pas de conte-rendu de voyage mais une chronique de la paternité, hélas au temps du terrorisme, Julien Blanc-Gras raconte deux événements marquants: La naissance de son fils - l'Enfant - en 2014, la joie et en même temps le bouleversement de sa vie à l'aube de la quarantaine ; puis quelques mois plus tard l'horreur des attentats terroristes qui ont ensanglanté Paris et créé un climat d'angoisse permanente.

Comment concilier l'aspiration au bonheur absolu et l'impression de danger imminent ?

"J'en étais à la moitié de ma vie, je
venais d'en créer une et la mort rôdait. L'Enfant articulait ses premières syllabes avec le mot guerre en fond sonore. Je n'allais pas laisser l'air du temps polluer mon bonheur."

Etions-nous en guerre ? Contre qui ? Pourquoi ? Une guerre insidieuse qui frappe au hasard à n'importe quel moment... et qu'il est difficile de comprendre concrètement. La guerre, pour les deux grands-pères de l'auteur, qui s'y sont illustrés de façon héroïque, c'était celle de 39-45. Simplement deux blocs qui s'affrontaient et qui mobilisaient des milliers d'hommes pour une cause commune. Julien Blanc-Gras insère dans son récit des extraits des carnets rédigés par ces aïeux pendant le conflit mondial et s'interroge sur leurs traumatismes et leur transmission aux générations ultérieures.

Mais avant tout, le fil narratif de Comme la guerre est la croissance de l'Enfant de 0 à 3 ans et le quotidien d'un papa et de son fils. Balades dans le parc des Buttes-Chaumont et dans les rues du pittoresque Paris 19ème, nuits sans sommeil, babillements, premiers mots, désobéissances et découverte du redoutable "non"... Beaucoup de tendresse, d'innocence et d'enchantement. C'est touchant et drôle.

Julien Blanc-Gras a un incontestable talent de narrateur, son style est fluide, les mots bien choisis, son ton est humoristique et résolument optimiste malgré le contexte dramatique. C'est une très belle leçon de vie.

#Challenge illimité des Département français en lectures (05 - Hautes-Alpes)
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Cet écrit est une chronique /un journal tenu par Julien Blanc-Gras de 2015 à 2018 après l'attentat de Charlie Hebdo. Il s'agit d'une réflexion sur le monde actuel, sur la guerre contre le terrorisme, sur la paternité (lui qui est jeune papa) et sur l'identité. Il se plonge en effet et décripte les écrits de ses grands pères pendant la seconde guerre mondiale pour mieux se définir. C'est parfois drôle (surtout dans les interactions avec l'enfant), parfois brillant, toujours très intéressant. Un livre à découvrir. Merci à Netgalley et à l’éditeur pour cet envoi. #CommeàlaGuerre #NetGalleyFrance
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"Je méditais sur l'utilité de l'auteur en l'an 12 après Zuckerberg dans un TGV qui me ramenait d'Albertville à 307 km/h. A quoi je sers ? Apparemment ma fonction dans la société, c'est étrange, consiste à raconter ma vie et celles des autres pour faire résonner une corde chez celui qui veut bien me lire. Voilà mon unique compétence, filtrer le réel et poser des mots dessus. Ce n'était pas grand-chose, c'était déjà ça".

Oui, forcément, quand on devient père en 2015, dans un contexte post-attentats, ce ne sont pas les questions qui manquent. Quand on est de surcroit habitué à arpenter le monde, à l'observer et à le raconter, ce questionnement se nourrit de multiples dimensions. Et c'est ce qui m'a incitée à lire ce récit, après avoir écouté Julien Blanc-Gras en parler lors de la présentation de la rentrée Stock. Un récit dans lequel l'auteur observe l'éveil progressif de son fils, dans un monde que l'on dit "en guerre". Lui qui avoue avoir longtemps hésité à se reproduire (vu l'état du monde), hésitations qui furent à l'origine d'un précédent récit "In utero" (que je n'ai pas lu).

Mettre un enfant au monde de nos jours veut-il dire le condamner à la guerre ? Et puis ce mot n'est-il pas trop fort pour qualifier une situation certes préoccupante (attentats à répétition, climat de violence...) mais assez éloignée de ce que connaissent les pays confrontés à un vrai conflit depuis des années ? Au même moment, l'auteur s'est vu confier par l'un de ses grands-pères le carnet qu'il a tenu pendant la seconde guerre mondiale, d'abord au front puis en captivité. On le voit, le sujet de la transmission est au coeur de ce texte qui confronte les expériences et les observations pour tenter de mettre la suite de l'histoire sur de bons rails.

J'ai apprécié l'équilibre de ce récit qui veille à rester du côté de l'optimisme sans céder à la naïveté ; nul doute que l'ouverture sur le monde qui est le quotidien de l'auteur l'aide à analyser, à réfléchir et à garder la tête froide. Capable de s'émerveiller devant chaque progrès du petit être qui évolue quotidiennement, capable de choisir d'être heureux comme la dernière des politesses face aux nuages et aux menaces qui auraient vite fait d'engloutir les plus optimistes d'entre nous. Il y a dans le regard du père sur son enfant, une interrogation sur l'éducation et la transmission, ce qui façonne un individu dès son plus jeune âge, ce qui conduit - par de multiples différences, accidents - un être à réagir d'une façon ou d'une autre face à l'adversité, aux provocations, aux situations de conflit. Il y a aussi, dans la confrontation avec le passé et l'expérience de son grand-père, une sorte de justification à continuer la chaîne que ces hommes, qui ont connu la guerre, n'ont pas rompue.

Je vous rassure, on sourit beaucoup au fil de ces pages plutôt tendres grâce aux qualités d'observateur de l'auteur et à sa capacité à se moquer gentiment de lui-même. Mais on glane aussi quelque matière à réflexion, ce qui n'est jamais du temps perdu. La lecture est agréable, l'impression finale est légère malgré les sujets abordés. du coup, l'empreinte laissée ne sera sûrement pas très forte, ni très marquante. Mais on ne peut pas tout avoir.

"C'est le pouvoir du langage et de l'imagination qui nous maintient en haut de la chaine alimentaire. Nous sommes liés par les dieux, les Etats, les lois, l'argent : autant de concepts sans réalité matérielle. Ils n'existent que parce que nous choisissons d'y adhérer collectivement. Notre efficacité collaborative s'explique par notre capacité à produire de la fiction. Pour survivre, et se grandir, il faut savoir raconter des histoires. Perspective rassurante quand on est écrivain".
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Ce nouveau livre de Julien Blanc-Gras est essentiellement bâti autour des questions liées à la paternité, à la transmission entre générations, le tout dans un contexte de guerre. On ne retrouvera donc que tout à fait à la marge ses récits de voyages si savoureux.
Mais par contre tout son talent d'écrivain est bien là, avec son mélange unique d'humour et de gravité. le récit des trois années suivant la naissance de son fils nous vaut des pages drôlissimes sur son petit chenapan, même s'il s'inscrit dans le contexte des attentats terroristes qui n'incite pas à l'optimisme béat.
Le coeur de ce récit, c'est bien la guerre. A l'approche de ses quarante ans l'auteur veut comparer sa vie avec celle de ses deux grands-pères, qui ont beaucoup souffert pendant la seconde guerre mondiale. L'un d'entre eux, Marcel, confie à son petit-fils alors adolescent une sorte de journal de ses combats, qu'il n'a jamais montré à personne. Julien Blanc-Gras l'insère en grande partie dans son livre, qui se fait alors plus grave.
J'ai été tour à tour amusé, ému par cet ouvrage. Je pense que de nombreux parents peuvent se retrouver dans bien des constats et des questions qu'il pose. Pour ma part, je préfère tout de même Julien Blanc-Gras quand il se fait écrivain-voyageur. Mais ce "Comme à la guerre” vaut tout à fait d'être lu !
Je remercie les éditions Stock et NetGalley de m'avoir donné accès à son édition numérique.
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Ce roman comme à la guerre, est le récit d'une écriture tout ordinaire, d'un homme, voyageur, reporter, devenu père. Jeune papa, il nous raconte son fils, cette naissance, et l'évolution de ce dernier lorsque à notre porte frappe les premiers attentats. 2015-2018. Sur trois ans, le narrateur se raconte, entre ses voyages, il décrit son fils, avec des chroniques très amusantes et pleine d'humour et puis c'est aussi pour lui le temps de repenser à ce qui lui a été transmis jeune. Un jour l'un de ses grand-père lui a confié un carnet. Ce carnet c'est son vécu pendant la guerre 39-45, il a été fait prisonnier en Allemagne des années... J'ai beaucoup apprécié ce parallèle, les attentats d'aujourd'hui et la guerre d'hier, notre quotidien et celui de nos grands-parents. Comment ces derniers ont transmis l'horreur vécue. Eh bien dans le silence, tout le contraire de nous ce jour où nous devons sans cesse dire, redire nos souffrances ...... " Mes grands-pères se sont battus, ont écrit et se sont tus. Ils ont été héroïques et sont revenus à des petites vies modestes. Sans la ramener. Eux qui ne disaient rien, nous qui parlons trop. " " Nous parlons trop et on ne s'entend pas. " Très belles constatations qui amènent à mon sens à méditer ce fait ! Voilà ce que ce livre m'a inspiré.....
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Julien Blanc-Gras est un auteur globe-trotter qui écrit des récits inspirés de ses voyages autour du monde. Mais ici il délaisse les voyages pour évoquer une toute autre aventure, celle de la paternité, dans un contexte bien particulier, celui des attentats de 2015 en France. Comment élever un enfant, son premier enfant qui plus est, dans un tel contexte de peur et de défiance ? Pour réussir à relativiser par rapport aux attentats, l'auteur fait un parallèle avec ce qui s'est passé pendant la seconde guerre mondiale en se plongeant dans le carnet de guerre d'un de ses grands-pères. Ce qui m'a surtout beaucoup plu dans ce livre c'est la découverte de la paternité, de son côté merveilleux (qui permet d'illuminer notre vie même dans les heures les plus sombres) mais aussi de ses difficultés et de ses grands moments de solitude comme lorsque Julien Blanc-Gras qui est un être ouvert, tolérant, altruiste, entend son propre fils dire à une petite fille « toi, tu ne peux pas le faire, tu n'es qu'une fille »… Dur, dur quand on fait tout pour prôner l'égalité des hommes et des femmes ! Comme quoi rien n'est simple ni écrit d'avance quand on est parent ! Ça change aussi d'avoir pour une fois le point de vue d'un papa car la plupart des livres de ce type sont écrits par des mamans.


Lien : http://monpetitcarnetdelectu..
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Peu avant l'attentat contre Charlie Hebdo, naît son fils. Père pour la première fois, il se demande, comme beaucoup, si Paris est en guerre. S'il faut avoir peur à chaque instant. Si désormais le mal peut frapper n'importe qui n'importe où n'importe quand n'importe comment… Est-on d'office prisonnier de cette vie-là? Peut-on continuer d'aller comme bon nous semble ici et là, de cette façon-ci de cette façon-là ? Doit-on protéger davantage son enfant? Quelles sont les limites? Nos limites? Poursuivre, comme avant, nos existences : rire, partager, expérimenter, découvrir, voyager, aimer, se distraire… est-ce raisonnable? Devenir père, élever son enfant dans un climat tourmenté soulève inévitablement des questions.

En relisant les carnets de guerre de ses grands-pères – dont l'un fut prisonnier en allemagne -, en regardant son fils grandir, en observant les gens autour de lui, des brins de réponses se dessinent. le passé éclaire le présent, les silences pesants s'allègent avec le temps. L'histoire familiale, son héritage et sa transmission se révèlent importants.

Les réflexions intimes de l'homme du père de l'époux du fils du petit-fils tendent forcément vers l'universel et interpellent le lecteur. On ne peut qu'être en empathie avec le narrateur qui nous raconte son cheminement – les trois premières années de son enfant – avec tendresse humour sensibilité crainte emportement enthousiaste à travers les lettres de guerre émouvantes, les anecdotes craquantes sur son fils, le quotidien, ses cartes postales de globe-trotteur, le temps qui passe, les rencontres.

Un roman autobiographique lumineux et optimisme.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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