De l'amour.
Les cinq lettres les plus dévoyées – les plus répétées – les plus insignifiantes – les plus cinglantes – les plus piétinées – les plus résistantes.
De l'amour encore.
De toutes les couleurs.
De toutes les manières.
Et sous toutes ses formes.
Et moi – la main qui ne tremble pas – l’œil rivé à l'image – détaché et pourtant extraordinairement présent.
J’ai aussi compris que la lecture pouvait être une grande aide, à certains moments. Que, d’un seul coup, je pouvais être quelqu’un d’autre. Vive une autre existence. Mieux encore, l’inventer.
J'ai longtemps hésité sur la bande-son.
J'ai longtemps hésité parce que, en musique, tout fonctionne par groupes et par clan. Les tendances des uns excluent fatalement les goûts des autres.
La musique ne réunit plus les gens - elle les divise - (...)
Yvan n'a rien dit, hier soir. Il a juste hoché la tête. Et il a quitté les lieux avant que je range mon matériel. Clément et Céline étaient déjà loin. J'étais tout seul dans la cour. Je me sentais en paix et en guerre. Isolé et nombreux. Jamais je n'avais été aussi nombreux. Jamais je ne m'étais senti aussi solitaire.
Je ne sais plus qui je suis quand tu n'es pas là.
Ce qui est sûr – c'est que je n'ai jamais vécu ça. Le cœur qui bat la chamade – le parfum de la peau qui s'exhale – le corps qui se plie et qui appelle l'autre – de toutes ses forces – de toute sa faiblesse – un baiser – je ne sais plus qui je suis quand tu n'es plus là – embrasse-moi encore. Et oublier le monde autour.
SMS, MMS, MSN – des tonnes de consonnes pour des voyelles mouillées, des mots tronqués, des déclarations à l'emporte-pièce. Je ne m'en moque pas. J'en ai écrit aussi.