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Citations sur Carnet du soleil (37)

Il n'y a dans une vie que quatre ou cinq évènements fondateurs, quatre ou cinq jaillissements de l'absolu. Ton sourire est un de ces évènements qui enflamment la nuit où je m'en vais confiant. (p.50)
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Quinze ans ont passé sans que ton sourire s'efface. On dirait même que sa clarté de perce-neige a grandi. Les morts travaillent à très long terme. (p.46)
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Il y a des profondeurs …


Il y a des profondeurs qui mentent
et des légèretés qui ressuscitent.
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Il faut faire son travail au mieux…


Il faut faire son travail au mieux
puis s’en détacher brutalement.
La poussière couvrira tout.
Il faut aller d’un pas plus léger que la poussière.
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Il n’y a pas d’autres preuves…


Il n’y a pas d’autres preuves
de l’existence de Dieu
que les preuves poétiques.
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Je ne sais pourquoi je pense à ce foulard mauve que tu aimais porter à ton cou. La mort oublie toujours quelque chose - un objet, une image, un rien dans quoi la vie se précipite et se maintient, immense. (p.40)
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J'allais à Paris quand, par la vitre du train, j'ai été soudain appelé par les nuages. A leur vue les soucis dans mon cœur se sont effacés pour laisser la place à un hôte autrement plus important qu'eux: mon père, mort quatre ans après toi. Je n'avais rien pour écrire, aucun papier, j'ai noté ceci au dos d'un chéquier: "Les tendres nuages que je vois ébréchés dans le ciel bleu n'ont pas connu mon père et pourtant par leur consentement au réel qui les broie, ils me parlent très bien de lui" (p.18)
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le chat s'endort sur le piano.
Son souffle de plus en plus lent amène dans les fibres du bois de bonnes nouvelles des étoiles
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J'allais à Paris quand, par la vitre du train, j'ai été soudain appelé par les nuages. A leur vue les soucis dans mon cœur se sont effacés pour laisser la place à un hôte autrement plus important qu'eux: mon père, mort quatre ans après toi. Je n'avais rien pour écrire, aucun papier, j'ai noté ceci au dos d'un chéquier: "Les tendres nuages que je vois ébréchés dans le ciel bleu n'ont pas connu mon père et pourtant pawr leur consentement au réel qui les broie, ils me parlent très bien de lui.
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Ton âme était un chaton …


Ton âme était un chaton qui poussait la pelote
 ensoleillée de la vie,
reculant parfois une seconde de stupeur,
reprenant son jeu à la seconde suivante.
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