Quittant le monde tu ouvres un livre : une boîte à silence, familière, ouvragée, délivrant un diable-doux, un ange-acide. Fermant le livre, tu gagnes enfin ce qui n'est plus ni du monde, ni des mots : la bonté ou le désespoir.
Devant toi, rangés dans des silences égaux, les mots de la soif qui, seuls, désaltèrent.