Toutes les chansons ont le même refrain, murmuré, hurlé ou sangloté : sans amour, t'es mort.
La seule façon de vivre bien est d'être en accord avec sa conscience, de ne jamais tricher avec soi-même.
On ne replante pas sur du malheur. On replante en remplaçant les mauvaises images par les bonnes, les larmes par les sourires, sans pour autant oublier ce qui sont partis.
Dans la famille on ne pleure pas en public, même si le public, c'est la famille.
On ne connaît jamais complètement quelqu'un. On ne connaît même pas tout de soi.
Travailler le bois ? [...] Il n'est pas plus noble métier. Sans bois, une maison est sans racines, un fragile château de verre.
Essaie de te souvenir des détails, ce sont souvent ceux qui paraissent les plus insignifiants qui sont les plus importants.
J'ai parlé de tous ces "bien voyants" qui vivent le regard scotché à un écran, leurs doigts surfant sur des images, des touches ou un clavier, oubliant un peu trop souvent de relever le nez pour regarder la vie, grandiose parfois, glauque parfois, ok, on retient le grandiose. De tous ces gens qui courent sans s'arrêter, se croisent sans se voir, se frôlent sans se toucher, alors qu'il suffisait de si peu, un instant, un arrêt, une parole, un sourire, pour que leur existence soit transformée.
Il se souviendrait toujours de ce petit matin de mi-avril quand, avec son grand-père, ils avaient assisté au lever du jour sur le vignoble, découvrant le parfum de la fleur nouvelle, cette senteur d'une finesse, d'une délicatesse incomparables : âme qui s'éveille, lumière naissante, chant de la terre.
J'ai regardé Philippine, elle a fait oui du menton, et toutes les deux ensemble, on a crié "Bonne nuit, Nils, à demain !"
Et lorsqu'il s'est retourné et qu'il nous a souri, nous avons compris que nous venions de lui offrir le plus beaux des cadeaux.