Dix-huit ans après la mort de Bolaño à 50 ans, ses aficionados sont de plus en plus nombreux. L'auteur a construit un monument littéraire. Des romans, des nouvelles, des poèmes et des essais qui se répondent et répètent certains motifs, sur des milliers de pages.
J'ai choisi d'aborder son oeuvre avec un court roman, Étoile distante, qui s'ancre dans le contexte politique du coup d'État de Pinochet en 1973. Inscrit à un atelier d'écriture, le narrateur fait la connaissance d'un autre étudiant, charismatique. Ce dernier cache bien sa véritable identité et il s'évanouit rapidement dans la nature. Pendant des années, le narrateur tente de suivre la trace du poète-criminel, qui se transforme en personnage de légende, au gré des ouï-dire.
J'ai l'impression d'avoir raté mon premier rendez-vous avec Bolaño. Par moments l'expérience était hypnotisante et étourdissante, mais le plus souvent fastidieuse. Je me suis perdue dans les litanies et l'autoréférence. Pourtant je trouve le titre magnifique et particulièrement approprié. J'ai bien vu un truc briller au loin, mais je n'ai pas réussi à y avoir accès (ceci dit, c'était peut-être l'intention).
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