J'espérais une rencontre, une séduction, un emportement.
Étoile distante est le plus facile, celui par lequel il fallait commencer. 162 pages, allons-y… 162 longues, très longues pages.
Commençons par le début : un atelier littéraire où se fréquentent jeunes poètes chiliens, juste avant la chute d'Allende. Un jeune homme mystérieux et talentueux fascine les jeunes poétesses et énerve les jeunes poètes. Contrairement aux autres étudiants, il habite un appartement vide, dans lequel flotte un lourd parfum de cuisine trop grasse. L'une des jumelles Garmendia, convoitées par toute la bande, est sa maîtresse. Lorsque les événements se précipitent, le poète mystérieux se mue en chantre de la mort, au-delà de ce que l'on peut imaginer.
L'histoire et la description du mal absolu fait homme aurait pu me passionner. Mais je me suis perdue dans les digressions à n'en plus finir sur une litanie de personnages secondaires réels ou fictifs, peu importe, qui n'apportent rien à l'intrigue si ce n'est une sorte d'imitation (vraiment ?) du snobisme et de l'entre-soi qui a cours dans certains milieux littéraires, peut-être même pas sarcastique.
Bref, je me suis ennuyée. Rencontre ratée ! Je ne sais pas encore si je tenterai un autre ouvrage…
Et vous ? Quelle est votre expérience de Bolaño ?
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