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3,4

sur 408 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Et Boltanski inventa l'ennui.
Dieu que c'est pénible!
Des litanies de descriptions d'épicier, d'économat, de la fiat 500, au contenu du frigo vide, au mobilier, aux spécialités juives à celles russes qui sont les mêmes, aux phobies de la famille, aux dix orthographes de son nom, recensement du reste, un peu comme celui de Mendelssohn avec « ses disparus ». Comme lui il va déterrer ses ancêtres pittoresques et à partir de faits plus ou moins avérés, plutôt fantasmés, leur redonner une consistance magnifiée et en faire un ouvrage mis en vente. On espère que la notoriété de ses illustres ancêtres et sa mise en page façon Cluedo vraiment très très mais très originale, viendra remonter le niveau de son... bidouillage généalogique mais c'est pas sur car le talent parfois ne se perpétue pas à la génération suivante et donc…
Descriptions énumératives qui n'ont rien de romanesques d'une pesanteur inénarrable et poussiéreuse.
Quelle tristesse!
Quel ennui!
Une saga Boltanski branquignolesque, croquignolesque, guignolesque dont le trait est sympathiquement trop forcé On est pas dans du Druon mais plutôt du coté de la famille Bourdelle de «papy fait de la résistance» malheureusement l'aspect hilarant en moins.

Et cela se veut nostalgique, respectueux et même drôle suppose-t-on.

Début rappelant la famille loufoque Malaussène de Pennac en passant par celle du Grand-papa Nothomb pour le gîte mais très vite la description folklorique va virer à la logorrhée filandreuse au débit intrusif d'autosatisfaction et tirer le lecteur vers le néant!
La fiat 500 rappelle Reno dans «le grand bleu» qui se déplie et se replie dans l'habitacle exigu. Ici c'est la tribu Boltanski qui s'y entasse avec un comique des plus ennuyeux et convenu. Boltanski aurait du regarder les films italiens des années soixante

Mon dieu faut-il l'aimer sa généalogie yiddish pour nous en raconter ses supposées péripéties, nous la montrer sous un jour favorable, avec beaucoup de supposé humour.
C'est réellement mauvais qu'on hésite à critiquer surtout par respect pour ses ancêtres originaux qui eux avaient du chien, de la notoriété. Boltanski avait sous la main un sacré matériau, car disons le cette famille détonne mais il l'a gâché avec un texte insipide d'épicier. un style trop lourd et insécable
Toutefois soyons juste, et nous le sommes, les descriptions sociétales et sociales (notamment les marques de produits énumérées dont la fiat 500 le «pot de yaourt») des périodes suggérées sont intéressantes mais bon dans le genre Ernaux entre autres a fait mieux. Les évènements historiques de l'Est le sont de même, ce qui rend un peu d'âme au texte. Et on a quand même apprécié la partie narration historique sans pathétisme quand elle pouvait l'être

Pour le reste quel ennui!
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Sentiment très mitigé. La construction de l'ouvrage où chaque chapitre part d'une pièce de l'appartement est originale. On sent que l'auteur a mis tout son coeur à narrer ce qui fut la vie de sa famille. Malgré, tout, je n'accroche pas. Je ne sais pas pourquoi, rendez-vous manqué avec ce livre, peut-être en raison du fait que je l'ai lu juste après Boussole que j'ai adoré. Désolé M. Boltanski, une prochaine fois, peut-être...
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je suis désolée mais je suis passée à coté de ce livre
il m'a ennuyer, je me suis perdue non pas dans la maison mais dans tous ces personnages vivants, partis, morts et dont les histoires n'ont pas suffit à me donner gout à la lecture de ce livre entre la famille, les russes juifs venus pendant la guerre, les habituée ,je n'ai pas trouve le fils conducteur.
Si l'un d'entre vous peut m'aider à aprecier ce livre avec plaisir .
moi qui me faisait plaisir de lire le FEMINA....!!!!!
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Malgré les remarques plus que positives sur ce roman, je n'ai pu réussir à le finir. Je me suis perdue en route. le début du roman me plaisait. mais au fur et à mesure que je tournais les pages de ce livre de poche, je ne savais plus de qui parlait l'auteur.... Pas de prénom, pas de suite mais plutôt un compte rendu.. parle-t-il de son oncle, de sa grand-mère.. Je n'ai pas non plus compris le rapport avec le titre....
J'ai donc décidé à contre-coeur d'abandonner pour l'heure cette lecture, n'étant pas réussie à rentrer dedans. Peut-être le relirais-je un jour car je l'ai trouvé remarquablement bien écrit..et là aurai-je un éclair de génie pour réussir à suivre..
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Le résumé me semblait prometteur mais je crois m'être un peu perdue dans ce roman transgénérationnel. Les personnages sont nombreux, ce qui en soit n'est pas une difficulté, mais peut le devenir quand ils ne sont jamais présentés ou héritent de pseudonyme.
L'auteur n'a pas su me faire partager son émotion, j'étais trop concentrée pour ne pas perdre le fil.
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La cache est un livre de littérature adulte. Il raconte une histoire de famille plutôt difficile à comprendre et appréhender pour de jeunes lecteurs car l'histoire n'est pas présentée de façon chronologique.
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Sentiment mitigé avec ce roman de Christophe Boltanski (La cache), il m'a perdu lui aussi en route comme le livre Nicole Krauss, (il va falloir que je prévois des cailloux pour retrouver mon chemin), mais au contraire du livre de Nicole Krauss (« La grande Maison », titre qui aurait d'ailleurs pu convenir à celui-ci), je n'ai pas été ému par ce texte autobiographique. L'idée de construire son roman en passant d'une pièce à une autre, forme une trame attrayante, mais je n'ai pas ressenti l'émotion que de nombreux lecteurs mettent en avant. Je m'y suis ennuyé la plupart du temps alors que les thèmes évoqués avaient tout pour m'intéresser. Pourtant le style est là et ne manque pas d'allure, mais je n'ai vraiment pas accroché à cette famille originale trop de détails, de noms, je m'y suis ennuyé, été rarement touché. Mais ce n'est que moi donc … le nombre fait valeur de qualité !
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La Cache est un roman décrivant la famille Boltanski au moment de la Seconde Guerre Mondiale. Il s'agit d'une famille très insolite, vraiment spéciale : ils ont peur de tout, ne se déplacent qu'en voiture, sont prudents jusqu'à en être radins. le roman débute sur un plan de leur appartement rue de Grenelle à Paris, chaque partie du livre découvrant une pièce et un pan de l'histoire familiale. Cette construction est assez originale et agréable. L'écriture est belle, j'ai aimé les descriptions et anecdotes. Par contre j'ai trouvé ce roman compliqué en tous sens : l'histoire va et vient dans le temps, il y a peu de prénoms et il n'est pas facile de savoir qui narre, les chapitres commençant par des pronoms. Bref j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire. C'est pourtant le genre de roman qui me plaît, j'avais lu de nombreux avis positifs, peut-être aurais-je dû persévérer...
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Livre très complexe à lire, je n'ai pas pu le finir d'ailleurs. Beaucoup trop de détails et l'histoire qui, dans le fond, ne m'a pas plus branché que ça. C'est dommage car j'ai eu beaucoup de retours positifs mais cela n'a pas fonctionné avec moi. Peut être le relirai-je une fois plus grande, avec plus de maturité et d'expérience dans la vie, ainsi que dans ma lecture.
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Prix Femina 2015. Pas accroché avec cette suite de détails vestimentaires et d'objets de la maison, ainsi que les descriptifs physiques des personnages en long et en large. Est-ce pour cette raison que j'avais la sensation que cette prose était écrite par une femme ? Je le reprends au milieu après l'avoir lâché et là enfin quelque chose d'intéressant quand le grand-père se cache dans leur hôtel particulier dans l'entre-deux comme désigné dans un plan. Plan qui figure à chaque début de chapitre. Car Christophe Boltanski nous raconte l'histoire de sa famille juive, pas très sympathique je trouve dont le défaut premier est la radinerie.
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