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Shadi est une étudiante en master qui doit soigner son anxiété et ses TOC ; à l'Université elle est très soucieuse de bien faire. Anna est au contraire virevoltante, désinvolte, fêtarde. Elles sont contraintes à travailler ensemble leur mémoire de master pour pouvoir avoir le directeur de recherches qu'elles souhaitent, Thorsten. Leur mémoire porte sur le deuil, et notamment la question de savoir s'il peut être dans certains cas considéré comme une maladie. Ce mémoire va se trouver associé à un projet de recherche de l'Université sur un médicament découvert par Danish Pharma, la Callocaïne, censée traiter le deuil pathologique, dont les effets secondaires ont pu être largement sous-estimés. ● le sujet de ce roman et son traitement sont très originaux. La question du deuil et de son éventuelle médicalisation est bien posée, et rejaillit sur un questionnement philosophique de plus grande ampleur : peut-on effacer la tristesse en prenant des médicaments ? Souffrir fait-il partie de la vie ou non ? Sommes-nous encore vivants si on annihile en nous toute possibilité de souffrance morale ? C'est très intéressant. ● Mais la mise en place de l'intrigue est vraiment beaucoup trop longue. Dans les trois premiers quarts, on a l'impression de tourner en rond, les répétitions sont nombreuses. Ce n'est que dans le dernier quart que l'intrigue démarre vraiment – et encore, j'ai trouvé la fin très décevante, pas du tout à la hauteur des questionnements soulevés ni de l'intrigue pourtant laborieusement construite. ● En conclusion, il y avait là matière à un superbe roman, mais l'autrice a en partie raté son coup, dommage.
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Traiter le deuil comme une maladie, une pilule dure à avaler ?

C'est l'idée maîtresse du deuxième roman traduit de l'écrivaine danoise Anne Cathrine Bomann, En dehors de la gamme, après le succès international de son premier livre, Agathe.

Cette trame est fameuse, un formidable concept pour une histoire qui plonge dans la psyché de ceux qui ont la douleur de perdre un proche. Avec la question existentielle de savoir si un deuil prolongé peut être qualifié de maladie chronique au sens médical du terme, et donc être traité à coup de cachets.

L'autrice invente un traitement révolutionnaire qui va lui donner l'occasion de poser de passionnantes questions éthiques et psychologiques.

Plutôt que de se placer directement du côté des personnes touchées, le roman s'appuie sur ceux qui gravitent autour des tests de ce médicament expérimental. Un psychologue renommé, deux étudiantes qui rédigent leur thèse en commun, et l'inventrice de la molécule.

Pour ceux qui, comme moi, sont intéressés par la psychologie autant que par les questions sur la souffrance mentale, voilà un sujet qui s'annonçait aussi original que passionnant.

Et le récit l'est, à la limite du roman noir (surtout dans sa dernière partie qui flirte avec le thriller). 400 pages qui se lisent rapidement, à coups de chapitres courts, et dont la densité du propos happe le lecteur.

Le récit est avant tout un drame, le roman servant aussi à développer des personnages forts. Des protagonistes qui luttent pour trouver leurs places dans le monde, à l'image des deux étudiantes aux profils antagonistes.

Voilà une histoire à la thématique puissante, traitée autant pour rendre le roman prenant que pour pousser le lecteur à la réflexion.

L'autrice est psychologue de métier et ses investigations pour ce livre sont à la pointe des dernières recherches sur le sujet.

Le deuil, maladie et non ressenti, qui peut être traité comme un cancer ? Les portées éthiques, morales, scientifiques sont nombreuses, surtout quand Big Pharma dépasse la ligne jaune.

Peut-on effacer la tristesse par la chimie ? le traitement novateur dans le livre pose bien des questions, surtout quand un important effet secondaire apparaît, modifiant le comportement même des personnes.

Perte de contrôle ou changement de personnalité ? La question se pose depuis des décennies avec les psychotropes. le sujet est ici poussé bien plus loin et se révèle l'intérêt premier du livre. Rajouté à la complexité intérieure des personnages, le roman se lit avec engouement.

A vouloir gommer l'affliction du deuil, peut-on perdre son âme ? La pharmacologie comme l'avidité des grandes sociétés pharmaceutiques sont questionnées avec brio par Anne Cathrine Bomann dans cette fiction originale et questionnante qu'est En dehors de la gamme.
Lien : https://gruznamur.com/2023/0..
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Proposant un aujourd'hui possible et effrayant (l'histoire se déroule, pour l'essentiel, entre septembre 2024 et février 2025), tant la fiction trouve ici d'échos dans notre réalité, le deuxième texte traduit de la danoise Anne Cathrine Bomann se dévore à la fois comme un thriller parfaitement construit et comme un passionnant roman de critique sociale, qui invite le lecteur à réfléchir aux terrifiantes dérives d'une idéologie du bien-être universel, cherchant à éliminer toutes les formes de malaise personnel, dès lors qu'elles sont susceptibles de nuire au bon fonctionnement de la communauté, pour soigner les troubles délinquants à coup de médicaments, quitte à priver l'humanité d'amour... C'est cette dimension apologétique que l'on retient surtout, une fois le livre refermé, et qui devrait faire de cette oeuvre une des parutions les plus intéressantes de cette rentrée littéraire de l'automne 2023.
L'Université d'Aarhus a accepté de mener des recherches sur la possibilité de considérer le deuil comme une pathologie, pour conforter la mise au point d'un médicament destiné à soigner cette dernière par l'important groupe industriel Danish Pharma. Dans ce cadre, deux étudiantes en psychologie se voient proposer, par leur professeur, de réaliser ensemble un mémoire de Master autour de la question : faut-il traiter le deuil comme une maladie ? Tout pourtant semble devoir contrarier ce travail commun, tant leurs tempéraments s'opposent. Face à la timorée Shadi, hantée par ses angoisses et ses TOCs, fragilisée aussi par sa rupture avec l'infidèle Émil, Anna se montre extravertie, sinon extravagante, combattant par sa pratique de la boxe le souvenir de la mort de sa mère et ses difficultés à aider son père à surmonter son deuil. C'est elle, Anna, qui, en dépit de la problématique de leur sujet d'étude, refuse d'emblée, le diagnostic de deuil pathologique et l'éventualité d'un traitement médicamenteux, et c'est elle qui, la première, va conforter les doutes de Thorsten, leur professeur, qui a découvert que certains des tests préliminaires à l'usage de la Callocaïne, le fameux remède mis au point par Danish Pharma, semblent prouver que son emploi pourrait entraîner chez les utilisateurs une disparition de l'empathie, voire l'apparition de sinistres symptômes de psychopathologie… Les recherches du trio, gagnées par l'urgence, prennent dès lors une tournure conflictuelle, l'étude scientifique s'ouvrant sur des enjeux très politiques !
Dans un récit qui fait alterner les différents points de vue, ceux des jeunes femmes et de leur mentor, mais aussi celui d'Elisabeth, la redoutable cheffe de projet au sein de Danish Pharma, Anne Cathrine Bomann, elle-même psychologue, utilise (comme elle l'avait déjà fait dans « Agathe », un premier roman très réussi autour de la pratique psychanalytique) tout son savoir professionnel pour mieux scruter l'âme de ses personnages, décrire chacune de leurs tragédies intimes, en montrant comment ces troubles égoïstes suscitent les meilleures des motivations, ou les pires… Son talent de romancière s'affirme aussi dans sa manière de ménager le suspense et d'utiliser des coups de théâtre à bon escient, mais ce que l'on retiendra surtout c'est cette interrogation qu'elle suscite et qui s'épanouit au coeur de sa fable : à quoi bon une humanité sans empathie, sans amour ? Son texte entre ainsi, par cette dimension philosophique, dans le cercle des meilleures dystopies scandinaves : on pense au « Kallocaïne » (auquel le nom du médicament dans le récit fait un évident clin d'oeil, le récit semblant d'ailleurs s'inscrire dans une relation de filiation spirituelle avec ce texte mythique) de Karin Boye ou, plus près de nous, à l'« Épidémie » d'Asa Ericsdotter. Alors, lecteurs, peut-être vous-mêmes « en dehors de la gamme », n'hésitez pas à écouter les notes bleues, vaguement disharmoniques, d'Anne Cathrine Bomann, pour mieux continuer à lutter contre toutes les formes de cauchemars climatisés !
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Quoi de plus terrible que le deuil ? Cette douleur qui vous foudroie quand vous perdez un être cher. Quoi de plus normal aussi ? Sentiment universellement partagé, le deuil accompagne nos vies. Il est même reconnu depuis peu comme un trouble psychologique quand il se prolonge. Anne Cathrine Bomann imagine dans ce roman qu'une pilule pourrait tout changer. Elle nous sauverait de cet état de latence, nous donnerait l'occasion d'aller mieux, de passer à autre chose, quitte à perdre toute empathie.

C'est un drôle d'objet littéraire. S'il a tout d'un thriller médical, il porte en lui une réflexion philosophique et sociétale. Deux étudiantes, différentes mais liées par la perte, vont avancer ensemble. Elles trouveront sur leur chemin un professeur méfiant qui ne voit pas d'un si bon oeil ce remède miracle, une femme démunie face à la disparition de son enfant, et des hommes prêts à tout pour l'argent. Comment monnayer l'absence de douleur ? Comment faire dans une société qui renierait un de ses fondements depuis des siècles, le rituel funéraire et le long travail pour accepter le manque, la nostalgie, les vêtements qu'il faut se décider à donner, mille petites choses de rien qui font l'humanité.

Les pages se tournent aussi vite que la recherche avance, les histoires de coeur succèdent aux coeurs qui ne battent plus. C'est intelligent et angoissant. Légère anticipation, 2024 n'est plus si loin, et il se trame bien des choses dans les laboratoires pharmaceutiques et nous sommes capables de tout pour apaiser les pleurs, pour le repos de l'esprit, combler le trou béant dans la poitrine.
L'autrice, psychologue, a cette acuité pour parler de l'être humain et de ses troubles. Elle fait de son texte, un thriller avec un gros supplément d'âme et d'humanité. Et un roman médical à suspens. Peut-être aussi un essai de psychologie romancé. Inclassable, ce qui devrait être l'argument de plus pour le découvrir.

Après ces deux lectures dans le cadre des Boréales, j'ai hâte de voir ce que l'autrice danoise nous réserve pour la suite, en attendant je ne peux que vous conseiller de la lire. Et comme toujours de faire un tour dans le catalogue de la Peuplade !
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S'il y a bien une maison d'édition qui a le vent en poupe ces dernières années, c'est La Peuplade. Je n'ai pas lu beaucoup de leurs parutions mais en cette rentrée littéraire j'ai eu envie de découvrir En dehors de la gamme d'Anne Cathrine Bomann et j'ai eu raison !
Les polars « scientifiques » ne sont pas ma tasse de thé mais celui-ci est différent.
Tout d'abord les personnages principaux sont deux étudiantes ainsi que leur mentor. Ils travaillent sur un protocole de validation d'un médicament qui permettrait aux personnes devant faire face à la perte d'un être cher de moins ressentir les douleurs du deuil. Ils vont se rendre compte que les effets indésirables du médicament en question pourraient être pire encore que la pathologie qu'il est censé combattre…
On pourrait retenir deux choses dans ce texte.
Tout d'abord le fait que l'homme ou la femme ont une fâcheuse tendance à tirer profit du malheur des autres sans aucun scrupule. Même si le but est noble, tenter de rendre les étapes du deuil moins difficiles, est-ce que cela vaut d'ignorer aussi l'utilité ou la légitimité de cette douleur avant d'être en mesure d'accepter ?
Ensuite, et surtout dans ce roman, n'est-il pas dangereux d'ignorer volontairement les ravages que peuvent provoquer les effets dits indésirables des médicaments ou des vaccins ? Quels sont les dangers d'un médicament (ou d'un vaccin) qui serait lancé sur le marché sans tous les tests et études nécessaires pour s'assurer qu'il ne sera pas plus néfaste, voir mortel, que la maladie qu'il est sensé combattre….
Vu ce que nous venons tous de vivre, je vous laisserai seuls juges.
Une lecture nécessaire et quelque part très anxiogène. Un excellent roman avec un fond et une forme que j'ai beaucoup aimés.

Une traduction de Christine Berlioz et Laila Flink Thullesen.

Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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C'est un roman très agréable qui se lit rapidement. Un vrai page-turner basé sur un récit dynamique, une alternance des chapitres entre les différents personnages et donc les angles, un dévoilement progressif de divers éléments clés ce qui entretient l'attention du lecteur. Tout y est pour passer un bon moment; idéal pour une lecture de vacances, sur la plage.
En plus, l'histoire traite de l'industrie pharmaceutique qui élabore et veut commercialiser un nouveau médicament contre le deuil pathologique. de nombreuses question éthiques et morales sont donc posées dans ce roman que, vous l'aurez compris, je recommande vivement.
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Anne Catherine Bomann est psychologue et vit à Copenhague. J'ai été convaincu par la justesse de son écriture pour faire vivre ses personnages et donner une dimension scientifique et humaine à l'intrigue. le thème du deuil et la tendance à le traiter comme une maladie reflète bien la tendance actuelle en psychiatrie. L'autrice réussit à nous rendre conscient de la difficulté à vivre son deuil et d'en sortir avec la mémoire des souvenirs partagés avec le défunt, ou de décider plus ou moins consciemment de fuir dans l'activisme ou la médication. Les femmes qui illustrent ces tendances (Anna Shadi Catherine) vivent intensément ce conflit et je me suis senti proche d'elles, tout en réalisant que l'empathie présente dans la psychothérapie, dans le couple, dans la société, ne peut être négligée quand on décide de mettre un médicament sur le marché, sans cacher les effets secondaires. Un thriller médical que je recommande car il est écrit avec humilité et sans manichéisme. A.C.Bomann remercie toutes les personne qui lui ont permis de l'écrire, c'est très honnête.
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Elles sont deux, Shadi et Anna, deux chercheuses en psychologie qui se voient dans l'obligation d'unir leurs compétences pour rédiger un mémoire de master commun. Elles travaillent en effet sous la direction du même professeur, Thorsten, et leur sujet concerne le deuil pathologique et ses effets sur le comportement. Anna et Shadi sont très différentes, l'une est semble-t-il extravertie, profitant de la vie, multipliant les sorties et surtout douée à l'oral, l'autre est proche d'une forme d'autisme, et souffre de troubles obsessionnels que seul son compagnon peut l'aider à juguler.

Leur directeur de thèse va leur demander de refaire des calculs quand il s'aperçoit que les résultats statistiques des études proposés par la société Danish Pharma sur les effet secondaires d'un médicament révolutionnaire en cours d'élaboration lui semblent peu probants. Etant associé à ces études de par son poste au sein de l'université, le professeur Thorsten s'impose de faire revérifier ces résultats.

Ce médicament est censé apaiser les souffrances dues au deuil, et notamment celles créées lorsque celui-ci devient pathologique, ayant des conséquences très invalidantes. La collaboration entre l'université et le laboratoire de la société Danish Pharma semble suspecte à Thorsten ; il est persuadé que des données auraient peut-être pu être volontairement écartées. En effet, il a remarqué que les mécanismes de l'empathie sont sensiblement annihilés chez un nombre de patients qui font partie de l'étude comparative menée par Danish Pharma et analysée par son service au sein de l'université. La pression est forte sur le professeur Thorsten du fait de l'imminence de la mise sur le marché de ce médicament "miracle" avec l'impact financier que cela suppose.

Non seulement l'aspect thriller médical est parfaitement maîtrisé, mais la psychologie des personnages et les situations dans lesquelles ils évoluent sont habilement racontées. Ce roman se lit avec un intérêt soutenu au fil des pages, et le lecteur est interpellé par la problématique des rapports entre la recherche et l'argent du privé. Un bon moment de lecture.
Lien : https://camusdiffusion.wordp..
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J'ai été étonnamment surpris et de manière positive par ce roman aux goûts de thriller psychologique.
J'ai apprécié le lieu de l'intrigue, les protagonistes et la manière d'aborder le délicat sujet de la mise en place de nouveaux traitements. La lecture est aisée et très bien séquencée. Après le rythme est parfois un peu lent et par moment j'aurai aimé que ça avance un peu plus vite comme c'est davantage le cas en deuxième partie…
Découvrir 4 protagonistes différents et les suivre au fur et à mesure du roman m'a beaucoup plu… Être au coeur de chacun c'est toujours très instructif !!!
La fin est bien menée et après un peu de recul plutôt intéressante même si que le coup elle m'a laissé un peu perplexe car je l'a trouvais un peu bâclée surtout après autant d'explications et d'attente tout du long du roman,
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Shadi et Anna sont étudiantes en psychologie et rédigent leur mémoire qui doit répondre à une importante question, peut-on traiter le deuil comme une maladie ? Elles sont chaperonnées par Torsten leur directeur de thèse qui travaille également en parallèle pour la société Danish Pharma, qui est sur le point de commercialiser après des années et des années d'études approfondies un nouveau médicament révolutionnaire : la Collocaïne.
Ce médicament a pour but de réduire la tristesse liée à un deuil. Il semblerait cependant que certaines personnes testées subissent une chute d'empathie relativement inquiétante, un effet secondaire non négligeable, qui pourtant se retrouve absent des statistiques liés à l'étude des tests avant la phase de lancement.

Nous sommes ici sur un page turner redoutable, un thriller médical addictif qui se lie à une vitesse incroyable. Les chapitres sont très courts et s'alternent entre les différents points de vue de Shadi, Anna, Thorsren ainsi que celui d'Élisabeth, dans l'esprit duquel aura germé l'idée de créer cette pilule suite à la perte terrible et dévastatrice de son fils.

Les personnages sont vraiment très attachants, on les suit dans leurs évolutions, leur rapport avec le deuil qu'ils doivent supporter tous les jours, les liens qui se créent entre eux malgré leurs grandes différences de vies, et évidemment sur la découverte des manipulations et les conséquences dramatiques liées à la création de ce nouveau médicament révolutionnaire et comment s'y prendre pour se faire entendre face à un géant pharmaceutique tout-puissant.

Un questionnement sur notre rapport à la mort, sur les douleurs psychiques liées au deuil, si le deuil doit être considéré comme une maladie, et surtout si elle doit être éradiquée dans un besoin supérieur de tout contrôler, tout soigner.

Il y a également quelque chose de très visuel dans la narration qui m'a donné l'impression de regarder un film ou de lire un livre d'un film que j'avais déjà vu. Une grande réussite que ce roman détonnant et inquiétant.
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