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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lorsque Anne-Lise découvre dans la table de chevet de la chambre 128, à l'hôtel Beau Rivage, un manuscrit, elle ne peut, malgré les réticences de sa famille, s'empresser de l'envoyer à son auteur tant un extrait page 164 ainsi que des vers qu'il lui semble n'avoir été crées que pour elle la submergent. Et quelle n'est pas sa surprise de recevoir une réponse de l'auteur qui lui avoue qu'il a perdu ce manuscrit en 1983, à Montréal, que la fin n'est pas de lui, de même que le poème. Aussitôt, Anne-Lise, aidée de son amie, Maggy, va se lancer dans une quête folle pour tenter de découvrir le chemin parcouru par ce roman inachevé depuis Montréal...

… jusqu'à cet hôtel en Bretagne, quel chemin a-t-il bien pu parcourir ? Entre quelles mains s'est-il retrouvé ? Et quelle personne y a mis un point final ? Ce sont à toutes ces questions qu'Anne-Lise va tenter de répondre et qui vont la conduire bien loin de la capitale française. En chemin, elle va, évidemment, faire la connaissance de personnes qu'en toute autre circonstance elle n'aurait jamais croisées. de Sylvestre Fahmer, l'auteur étourdi, à Maggy, l'amie solitaire d'Anne-Lise, en passant par William, le joueur de poker anglais, ou encore David, ancien braqueur aujourd'hui derrière les barreaux. Toute une galerie de personnages incroyablement attachante, avec leurs défauts, leurs blessures, leurs fêlures mais aussi leurs secrets les plus enfouis. de par cette forme épistolaire tout à fait charmante qui donne du rythme à la lecture, ce roman est empreint de tendresse, de délicatesse et de bons sentiments (sans jamais être mièvre). La plume vive de Cathy Bonidan apporte fraîcheur et légèreté.
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Chambre 128 est un roman qui ravira les amateurs de feel-good qui s'ignorent. Oui, feel-good : parce que c'est une sorte de conte de fées, où il y a certes des échecs, mais qui ne semblent être là que pour offrir la possibilité d'une rédemption et l'éclosion de sentiments positifs. Qui s'ignorent : parce que le livre ne se présente pas comme un feel-good classique, mais comme une enquête à suspense sur un manuscrit.

J'ai un ressenti mitigé ; mais il me paraît lié à mes propres goûts, qui ne me portent pas vers le feel-good, plutôt que lié aux qualités intrinsèques du livre.

Car des qualités, ce livre en a de nombreuses. Il est très bien écrit et agréable à lire. Et j'ai surtout aimé son idée directrice : un livre (en l'occurrence, le manuscrit qui fait l'objet de l'enquête) peut nous changer, changer notre vie, changer notre rapport aux autres. Comment ne pas adhérer à cette idée ? Elle correspond sans doute à l'expérience de nous tous qui sommes sur Babelio. Cette expérience où nous lisons, et tout à coup, les mots de l'auteur semblent écrits pour nous, pour épouser notre ressenti intime ; ils le disent mieux que nous n'aurions su le formuler, ils le disent alors que nous ne savions même pas encore que ce que nous ressentions pouvait être exprimé de cette manière. Ils disent ce que nous n'osons pas penser, ce que nous n'osons pas voir. Nous en sortons différents, plus sûrs de notre rapport au monde.

Ce qui est très fort dans Chambre 128, c'est cela : il y est question d'un manuscrit qui a toutes ces qualités. Ce manuscrit, on ne le lit jamais ; on sait qu'il parle d'amour, mais pas grand chose de plus. Je ne crois pas gâcher votre lecture en disant cela : au contraire, il faut que ce livre reste Godot, il faut que chaque lecteur puisse l'imaginer, le fantasmer, il ne faut surtout pas que l'auteure le montre. On redoute qu'elle ne gâche le plaisir en le faisant, alors je vous rassure : non, elle ne le fait pas. L'auteure est subtile.

En revanche, j'ai moins aimé que l'histoire insiste lourdement sur le pouvoir de ce manuscrit, prenant le temps de dire systématiquement et explicitement qu'il a changé la vie de toutes celles et ceux qui l'ont lu, et leur a fait du bien. Un manuscrit merveilleux, un manuscrit baguette magique. C'est le choix de l'auteure, mais pour moi, l'idée s'arrête au milieu du gué, là où commencent les sentiments troubles... Pour moi, si un livre peut changer la vie, alors il faut aussi accepter qu'il peut la déranger, lui donner un coup de pied, la bouleverser en faisant voir ce qu'on ne voulait pas voir, et pas juste la miraculer.

Alors voilà pourquoi j'ai un ressenti mitigé sur Chambre 128... je suis fascinée par son idée de départ, la réalisation est très bien faite, mais j'ai besoin de confrontation au négatif, à l'absurde, à l'angoisse, à ce qui rate, et pas uniquement à un conte de fées. J'ai besoin que la fée ne se révèle que derrière la sorcière, sans quoi j'ai une impression de mensonge. J'avais beaucoup aimé le parfum de l'hellébore, qui abordait le thème de la folie et de la différence ; avec Chambre 128, Cathy Bonidan montre une facette plus tranquille de son talent. C'est en tout état de cause une auteure à suivre : j'attends son troisième livre avec curiosité !
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Il souffle un vent de fraîcheur bienvenue sur cette lecture. Un roman épistolaire plein d'optimisme, de candeur et de douceur. Une ode à la littérature, aux livres et aux écrivains. Un livre comme un coup de pouce aux belles rencontres et à l'amitié car « un livre peut parfois changer une vie ».

Bretagne, Hôtel Beau Rivage, Chambre 128. C'est ici qu'Anne-Lise découvre dans le tiroir de la table de chevet un manuscrit. Manuscrit qu'elle s'empresse de lire et dont elle tombe sous le charme. Aussitôt après, elle décide de le retourner à son auteur dont seule l'adresse figure à l'intérieur. La réponse qui lui parviendra quelques jours plus tard l'entraînera vers une quête bien inédite...
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Après "Le fils de l'homme" de Jean-Baptiste del Amo, j'avais envie d'un livre léger qui me permette de m'évader du quotidien sans trop réfléchir et surtout qui ne me plombe pas le moral. "Chambre 128" a répondu complètement à mes attentes.
Ce roman épistolaire m'a donné l'occasion de rencontrer de beaux personnages tous liés par un manuscrit retrouvé dans un tiroir d'une chambre d'hôtel. La particularité de ce manuscrit est qu'il a bouleversé de ses lecteurs. Une petite intrigue vient ajouter un plus à cette aventure livresque.
J'avais beaucoup aimé "le parfum d'hellabore" et "Victor Kessler n'a pas tout dit", je suis moins enthousiaste avec celui-ci même s'il est distrayant et que j'ai passé un moment dépaysant.
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🔺UN LIVRE PEUT-IL CHANGER UNE VIE ? 🔺


Tout commence dans une chambre d'hôtel, la chambre 128 de l'hôtel Beau rivage. Anne-Lise trouve dans cette chambre un manuscrit, elle cherche son auteur et c'est le début d'une correspondance entre elle et Sylvestre. L'histoire pourrait tourner court sauf que la seconde moitié du manuscrit n'a pas été écrite par Sylvestre.

Anne Lise se lance alors dans une enquête littéraire et va entrer en contact avec tous ceux et celles qui ont eu ce manuscrit entre les mains.

C'est un peu "bigger than life" : Dans la vraie vie, tout le monde répondrait-il à la lettre d'une inconnue ? dans la vraie vie se met-on à nu aussi vite ? et je me suis demandée si l'écrivain n'anticipait pas ce "reproche" en faisant dire à un de ses personnages "je souris tout seul en pensant à tous les êtres étonnants qui ont pu feuilleter ces pages en amont de notre cambrioleur..".

Mais derrière le côté rocambolesque de ce livre, il y a une réflexion sur ce que nous apporte les livres, sur les décisions qu ils nous aident à prendre.


Il y aussi cette ambivalence entre la solitude de différents personnages (et tout lecteur n'est il pas un solitaire qui trouve un refuge dans les livres ?) et cette idée que le plus important dans la vie ce sont les rencontres réelles et la qualité des relations humaines.


💪Le super pouvoir de Chambre 128 ? 💪
🔺Mettre le pouvoir de l'écriture au coeur de la vie
🔺Donner envie par son optimisme de sortir de sa coquille, d'être plus aventureux et d'aller vers les autres.
🔺Et puis si vous aimez les romans épistolaires, il y a tout le plaisir de lire de longues lettres, de revivre la lenteur de la poste, de jouer avec les mots.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je ne m'attendais pas un roman épistolaire en lisant le résumé, mais j'ai beaucoup aimé cette belle histoire servie par la plume très agréable de Claire Bonidan.

La forme épistolaire donne du rythme au récit avec ses textes courts et le passage d'un correspondant à l'autre qui nous oblige à nous réajuster à chaque fois. Et cela fonctionne très bien, même si l'idée d'un tel échange de lettres peut paraître assez improbable à l'ère du téléphone et des mails...

A travers les lettres échangées, nous suivons à rebours le parcours d'un manuscrit qui avait disparu des années plus tôt. Chaque étape de l'enquête nous permet de rencontrer de nouveaux personnages qui ont chacun vu leur vie changer, plus ou moins, après la lecture du roman. Et au fil des courriers se tisse tout un réseau d'amis dont les liens se resserrent tandis que l'enquête avance et les confidences s'échangent.
Etrangement, je ressors de ma lecture avec l'impression que le personnage qu'on connaît peut-être le moins à la fin du livre, c'est celle qui est à l'initiative de tous ces échanges, Anne-Lise, celle qui a retrouvé le texte perdu.

Chambre 128 est aussi un bel hommage aux livres et à l'influence qu'ils peuvent avoir sur les lecteurs. Une très belle lecture...
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Que faire lorsque le hasard nous met entre les mains un manuscrit oublié dans le tiroir d'une table de nuit d'un hôtel ?
Anne-Lise n'a qu'une mince indication pour rendre ce document à son propriétaire, une adresse glissée page 156.
Quelle chance pour que ce courrier sans nom parvienne à la bonne personne ? Aucune… Sauf que parfois, le facteur a du génie !
C'est bien sûr le cas, sinon, il n'y aurait pas d'histoire.

Lorsque Sylvestre en accuse réception, une quinzaine de jours plus tard, Anne-Lise a bien des questions à lui poser.
S'installe peu à peu entre eux une correspondance assidue, à laquelle vienne s'ajouter celles et ceux qui ont eu la chance de lire ce texte et de voir leurs vies bouleversées.
Certains textes ont, parait-il le pouvoir de chambouler le destin de leurs lecteurs.

Dès les premières lignes, j'ai aimé le style, et le mode de narration choisi par l'auteure. le roman épistolaire est un genre qui me plaît énormément. J'aime découvrir les personnages qui se dévoilent peu à peu au fil des lettres échangées.
A notre époque où l'écrit fait presque figure de ringardise, le côté désuet qui se dégage de ces pages sonne comme un parfum d'autrefois.
J'ai été intriguée et emportée par l'histoire. L'écriture est tellement délicate que j'ai eu l'impression d'évoluer au milieu des personnages. Je ressentais leurs présences, humais les mêmes parfums qu'eux, et j'éprouvais leurs sentiments au même rythme.

J'ai choisi de lire « Chambre 128 » en ignorant totalement le sujet, le plaisir de la découverte en a été ainsi multiplié.
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Je voulais lire un roman léger, feel-good, entre deux romans plus consistants. « Chambre 128 » a rempli sa mission à merveille.

Lors d'un séjour en Bretagne, Anne-Lise découvre un manuscrit oublié dans sa chambre d'hôtel. Sa lecture l'émeut au point qu'elle décide d'en rechercher l'auteur. le début d'une enquête pleine de surprises et surtout de rencontres…

Rédigé sous forme épistolaire, l'auteure nous invite à remonter l'histoire de ce manuscrit, de voir par quelles mains il est passé, comment il a pu influencer la vie de ses propriétaires successifs.
Le tout est certes un peu convenu, mais ça a fonctionné pour moi. Ce que j'ai trouvé plaisant, ce sont ces rencontres que les recherches ont occasionnées, les amitiés qui se sont développées au fil des lettres et finalement aussi autour de la lecture. Ça fait du bien.

Je n'avais pas forcément une grande attente de cette lecture au départ, mais j'ai passé un moment bien agréable. Merci Siabelle pour ta recommandation. Et merci Cricri aussi pour les échanges (imprévus mais bienvenus) autour de cette lecture, car même si on n'a pas eu les mêmes ressentis cette fois-ci, nos discussions sont toujours un plaisir. ;)
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Un manuscrit inachevé se perd et devient l'occasion de rencontres avec ses détenteurs, car l'auteur y découvre une fin ajoutée en le retrouvant. J'ai eu du mal à croire à l'engouement des lecteurs - nous ne connaissons rien du livre -, en revanche, j'ai suivi avec plaisir les incompréhensions, les entraides et les colères de ces enquêteurs improvisés qui choisissent leurs mots dans des lettres échangées dans un but commun : celui de remonter le fil des pérégrinations du manuscrit.
Anne-Lise, initiatrice de ce mouvement, a un franc parler réjouissant ; Sylvestre, l'écrivain bourru qui se dévoile peu à peu, offre en réponse une réserve qui donne un équilibre à ce roman épistolaire. Les échanges avec Maggy, une amie proche d'Anne-Lise, viennent étoffer avec bonheur ce roman qui aboutit à un retournement clôturant avec douceur et subtilité des moments d'amitié et de sentiments intimes.
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Un recueil sous forme épistolaire autour d'un manuscrit retrouvé dans le tiroir d'une chambre d'hôtel. Anne-Lise qui a trouvé le manuscrit, décide de le rendre à son propriétaire. Une fois fait, elle se lance dans une enquête pour découvrir comment ce manuscrit (qui a été perdu une trentaine d'année auparavant) a fait pour arriver dans le tiroir de cette chambre.

Cela a été une lecture agréable, la forme épistolaire change de ce que l'on a l'habitude de lire. Elle implique d'accepter que nous ne saurons rien de plus que ce que les lettres nous diront (pas de narrateur extérieur). Mais cela donne malgré tout un rythme aux échanges, d'autant plus que nous lecteur, nous pouvons enchainer les lettres, alors que dans la vraie vie, nous serions dépendants des délais de la Poste et de la perte potentiel d'un courrier !

Si vous aimez les romans épistolaires, les manuscrits perdus...il pourrait donc vous plaire.
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