Mon ex, sa copine, mon faux mec et moi

Je m’étais promis de finir seule, de ne plus m’attacher, mais mon fichu cœur d’artichaut dopé aux films d’amour a déraillé une fois encore. Je ne veux plus aimer personne. Ce truc-là fait trop mal. Quel est l’idiot qui a prétendu que pour être heureux, il suffisait de vivre d’amour et d’eau fraiche ? Cet adage, c’est un ramassis de mensonges. Je vais vivre de solitude et de bière, et je m’en porterais très bien.

Je m'étais promis de finir seule, de ne plus m'attacher, mais mon fichu coeur d'artichaut dopé aux films d'amour a déraillé une fois encore.
Je ne veux plus aimer personne. Ce truc-là fait trop mal. Quel est l'idiot qui a prétendu que pour être heureux, il suffisait de vivre d'amour et d'eau fraîche ? Cet adage, c'est un ramassis de mensonge. Je vais vivre de solitude et de bière, et je m'en porterai très bien.

Nous somme le 24 décembre : synonyme de joie, de famille , de bonheur . Les chants de noël font un tabac à la radio tandis que la voiture traverse plusieur petit village . Je m'émerveille devant les décorations, me plaisant à étuduer les dizaines de guirlandes et les nœuds rouges accrochés aux devantures des boutiques . Un instant d' accalmie dont je profite au maximum.

J'ai besoin de toi, putain ! Tu peux l'accepter, ça ? Je n'arrive même pas à l'expliquer ! Tu m'as fait faire des trucs incompréhensibles ! Tu es l'une des personnes les plus insupportables que j'ai rencontrées, mais je ne veux pas imaginer que tu sortes de ma vie.

De quoi parlez-vous ?
– Votre but est de rendre ce Valentin jaloux, non ? Je vais donc m’atteler à réaliser votre souhait.
Nous retrouvons la table bras dessus bras dessous, sous le regard renfrogné d’Émilie.
– Vous avez été bien long, nous reproche-t-elle, vous avez découvert d’autres taches ?
– Il en reste encore quelques-unes, sourit Nick en la dévisageant.
Je ravale un rire en la voyant froncer les sourcils.

– Valentin est ici.Un fracas tonitruant jaillissant du téléphone me troue le tympan.
– Tout va bien ? m’inquiété-je.
– Le Valentin ?! piaille-t-elle avant de baisser d’un ton. Genre, le copain d’enfance, le fiancé, le goujat de première à qui tu aurais dû couper les raisins ?
– Celui-là. Et tu ne connais pas la meilleure ?
– Il s’est cassé la jambe sur une piste et il doit retourner chez lui par hélicoptère ?

Ça ne me touche pas parce que je suis incroyablement forte.

Mes joues s'enflamment et je cache mes seins derrière mes bras en les croisant fermement.
Je suis officiellement en train de vivre le moment le plus gênant de mon existence.

Quand nous sortons, il me cède le passage en posant sa main sur mes reins. Je n’ai jamais été aussi heureuse d’avoir des reins.

– J’adore le yoga !
– Oh, arrête ! Tu es aussi souple qu’une planche de bois et je te connais assez pour savoir que tu as horreur du sport.