La nature délivre ses enseignements à ceux qui savent l'entendre.
Il lui fallait pour jouir de la vie, le ciel au-dessus de sa tête, le formidable sentiment de liberté que lui procuraient le vent, les nuages, le soleil, les étoiles, les arbres. Dans les entrailles de la terre, il lui semblait que c'était au-devant de sa propre mort qu'il s'en allait.
La vie est la grande magicienne de la terre.
Un proverbe du clan dit qu'un lâche s'arrange toujours pour entraîner quelqu'un avec lui dans la mort, de crainte de se retrouver seul devant les démons d'Erlik-Khan. La peur transforme les hommes en êtres imprévisibles, déroutants, et celui-là, avec ses yeux exorbités et ses lèvres retroussées, paraissait résolu aux pires extrémités.
— La connaissance n’a pourtant de sens que si elle est partagée…
(J’ai Lu SF, p.366)
Les Atlantes ont beau se vanter de leur civilisation éclairée, ils pissent et chient comme nous [...].
"Si les vautours ne mangent pas ces cadavres, leur viande pourrira, infectera la terre, l'eau, sèmera la mort des sarps et des sarps à la ronde. Telle est la loi de la nature.
- Les humains ont le pouvoir de plier la nature à leurs désirs, répliqua-t-elle avec vivacité.
- Les hommes n'arrêtent pas les torrents de boue, ni la foudre, ni les incendies de forêt, ni les tremblements de terre, ni les tempêtes de neige... les hommes ne sont que des insectes face à la lumière du soleil."
"Et dire que chacune de ces peuplades se croit seule sur terre... avait-elle ajouté, condescendante.
- Certaines connaissent les merveilles du monde, avait objecté Tcholko, se souvenant des paroles de la vielle Ryak du clan du Loup. Mais elles préfèrent rester chez elles pour honorer leurs ancêtres et les dieux.
- Elles se limitent à leurs superstitions, parce qu'elles n'ont pas découvert le secret du voyage.
- Il existe des milliers de façons de voyager..."
Une partie de lui-même aspirait à retrouver les siens, son univers familier, une autre partie désirait poursuivre l’aventure, découvrir de nouveaux horizons, et cet écartèlement qui allait en s’accentuant provoquait une souffrance pour laquelle, il en était conscient, il n’existait aucun remède, aucune cérémonie de guérison.
(J’ai Lu SF, p.163)
N'oublie pas, qui que tu sois, que la grandeur ne réside pas dans la naissance.