Le barrage

Cette histoire se passe en Corrèze, Gilbert Bordes nous dit dans une préface :
« Le Barrage montre un autre aspect de ma personnalité multi-facettes. Celui du coureur des bois, du pêcheur à la mouche, de l'animal. J'ai en moi l'instinct du prédateur, du chasseur et du pêcheur. Arrêter le cours naturel d'une belle rivière, c'est empêcher les truites d'atteindre leurs lieux de ponte, comme elles le font depuis des millénaires. C'est la fin d'un magnifique système où le pêcheur a sa place. »
Dommage, ce livre aurait pu être un bon roman, mais il se traîne en longueur, et redondance, et ce qu'en dit Gilbert Bordes dans la préface de « Au nom du bonheur » ne correspond pas tout à fait à ce qu'on lit.
L'histoire d'un barrage prévu depuis 100 ans et qui de report en report, risque de se réaliser en 2011.
On suit une famille avec Marie, Jean les grands parents, Fabienne, la fille qui a perdu son mari Julien il y a 6 ans dans un accident de la route, Valentin et Louise, enfants de Fabienne environ 10 ans. Il y a aussi des personnages habitants le village tout âgés de plus de 70 ans.

Jean le grand-père 78 ans se mêle à des manifestations des habitants du village, qui devrait être engloutis par ce barrage.
Fabienne a une aventure avec François, l'ingénieur des Ponts et Chaussées (On dit DDE maintenant). Elle va être dévariée par cet homme à femmes.
Puis les « vieux » du village vont manifester, et les politiques vont tourner leur veste.
Enfin, certes des thèmes actuels, mais assez mal exposés et très incohérents.
Tout de même une belle écriture, du Bordes très captivant tout de même.

Pour une fois, je termine un livre de Gilbert Bordes un peu déçue.

Ce sentiment s'explique par plusieurs éléments : de trop nombreuses coquilles (dans la version numérique en tout cas), trop de répétitions et une histoire d'amour qui n'ajoute rien au récit principal et qui est trop cousue de fil blanc.

Des thèmes intéressants sont pourtant abordés: la mort des petits villages, la spéculation immobilière, les conflits intergénérationnels, le veuvage, la vieillesse, les ravages de la jalousie... mais la sauce n'a pas pris pour moi et je n'ai pas su m'attacher aux personnages. Dommage !

Cela faisait lgtps que je n'avais pas lu un roman du terroir, et la couverture me faisait de l'oeil.
Un village va tout perdre au profit de la jeunesse et de l'emploi, avec la construction d'un barrage qui va noyer la vallée.
On s'attache rapidement à ces "vieux" qui vont tout perdre pour laisser la place à la technologie et à la promesse d'une jeunesse qui devrait repeupler leur village, qui sera noyé sous les eaux et reconstruit sur les hauteurs.
Au milieu de cette prise de conscience et de rébellion se trouve une sorte de romance et de remise en question. Fabienne, infirmière libérale et jeune veuve avec 2 enfants, est retournée vivre chez ses parents, mais tombe sous le charme du maitre de chantier du barrage.
Les personnages secondaires sont attachants et apportent beaucoup à l'histoire, mais Fabienne quant à elle ne m'a pas du tout plu, ses avis changeant, l'abandon de ses enfants au profit d'un homme sans coeur, et j'ai encore moins aimé ses réactions face à ses parents qui lui concèdent tout. Ok la passion, la tristesse et la honte font réagir différement mais jusqu'à quel point...
Et à cause de cette partie de l'histoire je n'ai pas du tout réussi à rentrer dans le livre, il me laisse un goût décevant, dommage.

Un beau roman tut à fait d'actualité ! J'ai eu beaucoup de plaisir à le lire.

Un peu comme La REBELLE DU SENTIER DE LURE? l'histoire est tiré par les cheveux. Les papys et mammys qui rentrent en résistance me semble être difficilement crédible. C'est dommage les romans de Gilbert Bordes me semblaient plus intérèssant auparavant. Il a écrit des livres plutôt bien.

Très décevant, ce Gilbert Bordes. L'histoire tourne en rond et se met à l'air du temps (politique?). Quant aux personnages de Fabienne, Lionel ou François, on n'y croit tout simplement pas. Les personnages secondaires, eux, sont mieux dans leur rôle, et encore!
Les deux étoiles sont là par respect pour un auteur qui m'a souvent enchantée.
Lien : http://monique.leonard@hotma..

Les premières pages m'ont un peu fait peur à cause du style très dépouillé de l'auteur, mais j'ai très vite oublié ça car malgré une écriture sans fioriture, les émotions passent très bien. Depuis les émois amoureux et sensuels de la jeune veuve jusqu'à la détresse de ses enfants qui redoutent qu'elle ne les aime plus , en passant par la colère, le désespoir ou la résignation des villageois face à la menace que représente le barrage pour leur mode de vie , sans oublier l'opportunisme des élus locaux et des politiciens, velléitaires, qui se pensent qu'aux votes des électeurs.C'est donc avant tout une histoire humaine, avec ses bons et ses moins bons côtés, que nous raconte ici Gilbert Bordes, la construction du barrage n'étant que le grain de sable qui vient enrayer la mécanique bien huilée de ce paisible petit village de la "France profonde".

Facile à lire, plaisant même s'il est un peu caricatural et que les personnages sont un peu en excès dans leur attitude et leur rôle. Dès les premiers chapitres on a compris la fin, arrêt du projet, Laurence avec Lionel malgré la liaison intermédiaire et un drame avec la fille. Malgré les personnages qui sont excessifs, ce livre court permet de passer un bon moment de détente.

Super !

Au départ, le livre commence bien parce que chaque parti développe des arguments non-dénués de bon sens. En tant qu'observatrice, j'avais envie de donner raison à tout le monde. Il ressortait quand même de tout cela qu'une fois de plus, le facteur humain était négligé. Les amateurs du barrage parlaient de redonner vie à la vallée, soit, mais il est évident que l'appât du gain jouait un rôle assez important dans leur combat.
D'autre part, le porteur du projet, l'ingénieur François Delmas, traitait les doléances des villageois avec mépris, même si, au départ, il faisait semblant de les prendre en compte.

J'ai également apprécié que l'auteur montre des gens déterminés, ayant des valeurs défendables, et ne faisant pas que ressasser.
J'ai aussi apprécié que certains villageois envisagent l'idée du barrage comme un changement qui leur ferait une autre vie, vie qui ne serait pas forcément horrible. Je pense surtout à Marie qui se dit secrètement que peut-être, ce nouveau départ ne serait pas une si mauvaise chose.
[...]
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