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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Merci à Netgalley et aux éditions Frenchpulp pour leur confiance.
Vous souhaitez un livre aimable, gentil, policé ? Passez votre chemin. Laisse le monde tomber est un livre-constat sur une société à la violence omniprésente. Phrase très plate, qui ne va pas du tout avec le style de ce livre, constamment en mouvement, constamment sur ses gardes, parce que tout, surtout le pire, peut survenir.
Ne cherchons pas la lumière au bout du chemin, il n'y en a pas. L'espoir ? Non plus. Ou alors, il faut vraiment saisir au vol la très mince lumière qui surgit subitement. On est vraiment très loin du discours, trop souvent lénifiant, sur l'ascenseur social – et l'auteur de nous montrer l'importance de la configuration des lieux, de la hauteur d'un immeuble, sur la vie quotidienne de ses habitants. Il n'est pas question de gentrification, mais de l'appauvrissement d'un quartier, déserté par les classes moyennes depuis très longtemps – quand elles ont daigné s'y installer. D'ailleurs, ce ne sont pas les numéros de chapitres qui rythment le livre, mais les bâtiments et la lettre qui les désigne.
Jef, Hélène, Tracy, trois policiers cabossés, meurtris par la vie. Jef ? Il noierai bien sa douleur dans l'alcool, il l'anesthésie ainsi parfois, cela ne l'empêche pas de faire son travail, et de se rappeler à quel point il a merdé dans le passé. Hélène et Tracy se ressemblent plus qu'elles ne le croient, elles sont habitées par la même rage, cette rage qui fait que, comme Jef finalement, elles ne vont pas rester les bras croisés en attendant que les événements se passent, se tassent. Agir, tâcher d'être dans l'action plutôt que dans la réaction. Tenter, essayer, plutôt que témoigner.
J'ai eu l'impression de me retrouver dans un lieu coupé du monde – et pourtant, c'est en France, cette France que l'on ne voit pas, ne montre pas, ne regarde pas, cette France de gens qui travaillent, qui étudient, qui tâchent de s'en sortir du mieux qu'ils peuvent. J'ai pensé aussi aux romans d'Olivier Norek, aussi, qui montrent cette banlieue et ceux qui y vivent. Quant au monde, il se rappelle au bon souvenir du lecteur, pour démontrer que la violence est partout, qu'elle peut fondre sur tout le monde. La non violence ? Un voeu pieux.
Laisse le monde tomber est une oeuvre forte, qui vous secouera, vous dérangera, vous forcera à garder les yeux ouverts.ous souhaitez un livre aimable, gentil, policé ? Passez votre chemin. Laisse le monde tomber est un livre-constat sur une société à la violence omniprésente. Phrase très plate, qui ne va pas du tout avec le style de ce livre, constamment en mouvement, constamment sur ses gardes, parce que tout, surtout le pire, peut survenir.
Ne cherchons pas la lumière au bout du chemin, il n'y en a pas. L'espoir ? Non plus. Ou alors, il faut vraiment saisir au vol la très mince lumière qui surgit subitement. On est vraiment très loin du discours, trop souvent lénifiant, sur l'ascenseur social – et l'auteur de nous montrer l'importance de la configuration des lieux, de la hauteur d'un immeuble, sur la vie quotidienne de ses habitants. Il n'est pas question de gentrification, mais de l'appauvrissement d'un quartier, déserté par les classes moyennes depuis très longtemps – quand elles ont daigné s'y installer. D'ailleurs, ce ne sont pas les numéros de chapitres qui rythment le livre, mais les bâtiments et la lettre qui les désigne.
Jef, Hélène, Tracy, trois policiers cabossés, meurtris par la vie. Jef ? Il noierai bien sa douleur dans l'alcool, il l'anesthésie ainsi parfois, cela ne l'empêche pas de faire son travail, et de se rappeler à quel point il a merdé dans le passé. Hélène et Tracy se ressemblent plus qu'elles ne le croient, elles sont habitées par la même rage, cette rage qui fait que, comme Jef finalement, elles ne vont pas rester les bras croisés en attendant que les événements se passent, se tassent. Agir, tâcher d'être dans l'action plutôt que dans la réaction. Tenter, essayer, plutôt que témoigner.
J'ai eu l'impression de me retrouver dans un lieu coupé du monde – et pourtant, c'est en France, cette France que l'on ne voit pas, ne montre pas, ne regarde pas, cette France de gens qui travaillent, qui étudient, qui tâchent de s'en sortir du mieux qu'ils peuvent. J'ai pensé aussi aux romans d'Olivier Norek, aussi, qui montrent cette banlieue et ceux qui y vivent. Quant au monde, il se rappelle au bon souvenir du lecteur, pour démontrer que la violence est partout, qu'elle peut fondre sur tout le monde. La non violence ? Un voeu pieux.
Laisse le monde tomber est une oeuvre forte, qui vous secouera, vous dérangera, vous forcera à garder les yeux ouverts.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Dans une cité de banlieue, des policiers, tels Jef l'idéaliste et sa collègue, la brutale Hélène, affrontent les violences des habitants qui n'ont plus que la haine comme repère, des jeunes prêts à tout pour de l'argent facile, des assassins de policiers et d'autres en quête de vengeance.

J'adore la plume underground de JOB, une nouvelle fois ici elle fait merveille. Elle colle parfaitement à cette histoire. C'est du brutal comme disaient les tontons flingueurs. Mais je n'ai pas mis 5/5 car pour la première fois chez JOb je n'ai pas totalement adhéré à ses personnage. Mais passé ce petit bémol, je vous recommande cet excellent polar !

Lien : https://collectifpolar.com/
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Le corps est en pièces détachées. Il manque des morceaux. La tête a été arrachée, c'est celle d'un gamin de 9 ans. Un gamin de la cité de Meudun. Si c'est un chien qui a fait ça, c'est du très gros gabarit. le froid n'empêche pas les familles de s'attrouper autour du carnage. C'est chez eux, après tout. Ici, la police n'a pas sa place.

« Pas de paix sans que Babylone paie, est-ce que tu le sais ? »

Jef Lenantais et Hélène Lartigue vont devoir jouer des coudes pour faire leur boulot, et pas seulement avec les habitants du quartier – on ne refile pas une enquête criminelle à un commissariat de banlieue. Mais le duo est teigneux, et ni Jef ni Hélène n'a quoi que ce soit à perdre : l'un a plus que touché le fond, l'autre a disparu derrière ses gnons au corps et à l'âme. Sorti de nulle part, le commandant Lettalec, perso secondaire qui prend du galon au fil des investigations, vient parfaire le tableau. Dans un climat de violence extrême, le Bien va flirter avec le Mal (ou l'inverse ?) sans vous demander de choisir un camp : vous avez commencé ce bouquin ? Alors vous en êtes.

Et c'est le moment où je vous dis qu'il y a ces livres où la tension va croissant, comme un ciel bas qui s'apprête à déverser ses trombes d'eau, où l'ambiance s'esquisse page après page. Puis qu'il y a ces livres qui vous laissent l'espérance de vie d'un piéton sur l'autoroute et qui vous ravagent comme un poids lourd en pleine face. Laisse le monde tomber appartient à cette seconde catégorie. C'est se couper du monde que de mettre les pieds dans cette histoire. Et mieux vaut avoir le coeur bien accroché. Tant pour arpenter les scènes de crime que pour se trouver confronté à la douleur des personnages. Bosco ne fait pas dans la dentelle.

J'ai aimé ? J'ai adoré ! L'auteur a ce truc particulier pour mêler action, réalisme et tragédie, sans coller d'étiquette à personne. Un put*** de cocktail qui fonctionne à chaque fois. Sous-couvert de fiction, la société et ses malversations en prend pour son grade, car il n'oublie jamais de nous rappeler que derrière un meurtre atroce, il y a des flics qui bossent dur, dans des conditions déplorables, et que derrière ces flics, il y a des hommes et des femmes, maris, épouses, des parents, des frères ou des soeurs, qui mettent leurs désillusions de côté pour remplir leur devoir. Et côté atrocité, il nous a gâtés, JOB ! de quoi rendre fière Lise Lartéguy.

Sans édulcorant, sans pitié, sans temps mort, avec le style aiguisé qu'on lui connaît, Jacques-Olivier Bosco nous offre un nouveau roman noir, hostile, exacerbé. Ma 6-T va crack-er.
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Avec ce roman Jacques-Olivier Bosco (JOB) nous offre un thriller profondément humain en mettant en avant trois flics qui, loin d'être des machines de guerre déshumanisées façon Robocop, doivent au contraire composer avec leur vécu et leurs blessures. Trois flics à vif qui n'hésitent pas à se mouiller et à mettre les mains dans le cambouis quand la situation l'impose.

Jef est rongé par la culpabilité mais trop respectueux du cadre juridique (et sans doute aussi un tantinet trop lâche) pour mener à bien sa vengeance. Hélène, sa coéquipière est une boule de nerfs toujours prête à en découdre, quitte à se mettre parfois (souvent) en danger. Quant à Tracy, elle rêve de vengeance depuis que son frère a été assassiné sous ses yeux, victime du terrorisme islamiste, dans la nuit du 13 novembre 2015.

Les deux premiers vont être appelés sur une scène de crime particulièrement sauvage, un enfant de la cité a été démembré par un animal. Ça pourrait être un chien dressé pour tuer mais de nombreux détails morphologiques ne collent pas. Quand d'autres victimes apparaissent la cité commence à crier vengeance, d'autant que l'enquête de police piétine.

Tracy et son groupe sont sur la piste d'un gang de braqueurs qui semble prendre un plaisir pervers à tuer un maximum de flics à chaque opération. le trio à la tête du gang est identifié mais demeure insaisissable.

Un trio pour lequel on se prendra vite d'empathie, JOB sait y faire pour que mêmes leurs défauts contribuent à rendre ses personnages plus attachants… plus humains, tout simplement.

Vous l'aurez compris, si l'auteur attache une grande importance à la psychologie de ses personnages, il n'en délaisse pas moins son intrigue (ses intrigues même, avant que les deux arcs narratifs ne se rejoignent). Une intrigue aussi musclée que rythmée qui mènera la vie dure à nos trois flics et mettra parfois vos nerfs à rude épreuves.

JOB fait mouche dès les premières pages de son roman, il impose d'entrée de jeu une ambiance aussi sombre que tendue, tension qui ne baissera pas d'un cran (au contraire) jusqu'au dénouement. Et quel dénouement !

La narration est très visuelle, à ce titre vous pouvez vous attendre à en prendre plein les mirettes. Gaffe aux giclées de sang, viscères et autres joyeusetés. Même au coeur de l'action la plus débridée, l'intrigue reste profondément ancrée dans la réalité. Une réalité que certains espèrent ne pas voir en optant pour la politique de l'autruche. Pour ma part j'espère, ne serait-ce que par respect pour l'animal, que ces chiens de combat 2.0 sont le fruit de l'imagination de l'auteur…

Une fois de plus JOB nous livre un page-turner impossible à lâcher, une fois de plus on en prend plein la gueule et on en redemande.

L'ultime chapitre nous réserve quelques surprises en forme de clins d'oeil et caméos, avec notamment une brève apparition de Lise Lartéguy. de là à penser que certains personnages pourraient être de retour dans un second opus, il n'y a qu'un pas. Si ça ne tenait qu'à moi je le franchirais volontiers (il y a matière à une suite), mais c'est bien entendu JOB qui aura le dernier mot sur ce point.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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C'est dans un monde glacial que J.O.Bosco nous plonge. Des flics écorchés vifs que la vie n'a pas épargnés, des cités en état de décomposition et puis un dingue au milieu de tout ça qui n'y va pas avec le dos de la cuillère ! Tout est très très noir dans ce récit mais tellement réel.
C'est incroyable j'ai souffert avec les personnages tous autant qu'ils sont, on ne sort pas indemne de cette lecture.
Ceci dit attention âmes sensibles car certains passages sont quelque peu "gore" mais c'est dans le thème.

#FrenchPulp #NetGalleyFrance #JacquesOlivierBosco #Laisselemondetomber #Lespsychopathesdupolar
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Avec " Laisse le monde tomber", Jacques Olivier Bosco signe un roman très sombre. Trois personnages principaux se croisent dans une enquête aux multiples ressorts; Jef, Hélène et Tracy.

L'auteur offre aux lecteurs une photographie des quartiers dits sensibles. Il tisse un maillage de personnalités très variées qui se télescopent. C'est du brut exempt de poésie. On évolue dans du béton armé à l'image des tours des grands ensembles, lieux de l'intrigue. Comment vivre ou plutôt survivre dans un tel environnement violent touché par la crise ? Jacques Olivier Bosco tente d'expliquer le tenants et aboutissants de ce monde terrible. Il n'a certes pas toutes les réponses mais ses propos sont intelligents et percutants.

Les chapitres sont cauchemardesques et étouffants. Les personnages du côté de la loi et les autres respirent tous l'odeur de l'enfer. Personne n'est épargné ! J'ai été frappée par la description de milieux sociaux en grande détresse. le romancier souligne parfois le manque de moyens des forces de l'ordre pour faire face à la misère sociale ambiante.

" Lorsqu'il avait débuté dans la cité, il y avait tant de difficultés, de mal-être et de colère, il s'était senti chez lui. Il pouvait s'y accorder, négocier avec et faire son boulot de flic. Il n'avait pas conscience du mal. Pour lui, il s'agissait d'une engueulade. La vie t'en mettait plein la gueule, alors, tu lui en mettais plein le gueule, et tant pis si ton voisin ou ta femme passait par là. "

Les relations humaines sont souvent compliquées. La peur plane au fil des pages. de même, la vengeance y plombe les actes et les rêves. Avec des références au cinéma, l'auteur fait ressentir l'atmosphère glaçante. Il puise ses exemples apocalyptiques dans des films connus pour être suffisamment parlants. Heureusement, certains passages sont plus intimistes et touchent à l'amitié qui est présente dans " Laisse le monde tomber". Ce sont des bouffées d'air, quand même sulfureuses, qui tranchent dans le contexte noir et violent de ce livre.

" Tracy avait vidé son verre, Hélène l'imita et en remplit deux autres, en chargeant sur la vodka. Elle sentait déjà le délassement de l'alcool dans ses membres, avec le petit trouble dans son cerveau qui bientôt la ferait bafouiller."

L'ensemble est assez haletant mais je déplore quand même quelques longueurs. La succession de nombreux dialogues m'ont ralentie dans ma lecture. J'ai eu du mal à m'identifier aux personnages, peut-être parce qu'ils m'ont sortie de ma zone de confort. Ce n'est donc pas négatif car il est bien pour un lecteur de se retrouver un peu secoué.

" Laisse le monde tomber" est un roman détonnant ! Les personnages sont forts et bien caricaturés. Un seul petit regret ; ne pas encore avoir goûté au cocktail à base de sirop Teisseire à la fraise et à la vodka de la page 186 !

Lien : https://delphlabibliovore.bl..
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C'est incroyablement addictif !
À travers une succession de crimes, des policiers vont être confrontés à la violence sociale et humaine d'une grande cité de banlieue.
Dans ce thriller ténébreux et spectaculaire, toutes les voix se mêlent, s'entremêlent, gueulent, se provoquent, s'aiment, se séparent, et s'expriment avec lucidité et mélancolie, à toutes époques.
Tout le monde porte sa croix, sa violence, sa honte, sa rage et son envie, quel qu'il soit.
C'est violent, doux, puis cru et doucereux ; tous les sentiments s'expliquent, tous les personnages, des plus intenses au plus fades (tout étant relatif !) luttent, se déchirent et accentuent l'ambiance glauque, irrespirable et font de ce polar une bombe à retardement !
Une enquête criminelle est forte, nous emporte partout d'une façon violente mais rapide, noire et finit en apothéose !
J'ai passé mes heures de transport à humer cette atmosphère noire et j'en étais très heureuse !
Encore une belle parution chez French Pulp Editions (💙💙merciiiii)
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Hello les lecteurs compulsifs !

Voici mon retour de LAISSE LE MONDE TOMBER de Jacques Olivier Bosco

J'ai bien aimé la lecture de ce polar à l'atmosphère sombre, exposant la réalité des banlieues oubliées de tous, montrant les victimes, les familles et les flics, piqués à vif, abandonnés à leur propre difficulté d'un quotidien brutal, obscur et triste. La vie ne les a pas épargnés et elle ne les sauvera pas du naufrage dans lequel ils sont engagés.

Cette histoire est dure, présentée sans détails superflus, exhibée de façon crue. Chacun est face à ses désillusions, son amertume face à l'autre, ses pertes de repaire.... jusqu'à mettre en action la cruauté de sombres desseins.

L'histoire est dynamique, creusée, bien menée et surtout addictive. Elle suscite dès le premier chapitre des interrogations, une intrigue puissante se dévoile rapidement.... deux affaires sordides et complexes, qui n'en feront plus qu'une, vont plonger les forces de l'ordre dans l'horreur et le chaos. Une guerre est en route, celle de la vengeance.

Je ne peux que vous conseiller de découvrir ce polar. J'espère que vous prendrez autant plaisir que moi à le lire.

Bonne lecture.
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Jacques-Olivier Bosco, je l'ai découvert avec « Brutale » puis « Coupable ». J'ai tout de suite aimé ses polars avec des personnages certes parfois violents mais une plume si habile et si talentueuse. Et son récent polar « Laisse le monde tomber » confirme à mon sens l'excellente plume de l'auteur.

Un polar très noir…

Il plonge son lecteur dans une ambiance bien noire, terrible, dans une banlieue où les flics sont évidemment bannis, une zone de non-droit. Ce polar est véritablement un roman noir et sombre.

Jacques Olivier Bosco place son lecteur en immersion dans le quotidien de ses personnages, des flics, mal dans leur peau, en rupture ou pas loin mais toujours guidés par leur sens du devoir. Ils vont au bout… et au bout d'eux-mêmes aussi.
Au-delà de l'intrigue, c'est le quotidien de ces flics que l'auteur met en lumière. Au milieu d'une cité, ils vont devoir affronter les menaces, et notamment une conduite par un esprit de revanche qui annihile tout le reste. Il s'agit de tuer le plus de monde et avec la plus grande cruauté.

Dès les premières pages, j'ai été happée et comme à chaque polar de cet auteur, je suis restée en apnée. C'était dur, extrêmement violent mais tellement bien écrit !

Le rythme est très soutenu, la violence omniprésente, fusillades, massacres par des chiens tueurs… manipulation, tout est réuni pour faire de ce polar une bombe !

Attention âmes sensibles abstenez-vous mais si vous aimez les polars vraiment bien écrits, foncez !

Lien : https://jadorelalecture.com/..
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"Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir" ...
Jacques-Olivier Bosco nous revient avec ce septième roman d'une noirceur absolue.

Tous les personnages, que ce soit les policiers, les habitants des quartiers de banlieue ou les criminels souffrent profondément d'un mal être, subissent une noirceur profonde que leur inflige la vie.

Avec sa plume toujours incisive et plongeant le lecteur dans une ambiance poisseuse et désenchantée, l'auteur nous happe dès le début pour nous relâcher totalement lessivé à la fin.

Même si je trouve les personnages moins charismatiques que Lise Lartéguy, les personnages de Jef et Hélène Lartigue ("petite soeur" de Lise^^) nous emmènent dans leur quotidien qui dévore leur vie, leur vocation, leur âme...

Laisse le monde tomber commence par un meurtre horrible dans une cité où un enfant a été attaqué mortellement par une bête énorme. Entre les tensions que les forces de l'ordre peuvent rencontrer avec la population sur place et les pressions de leur hiérarchie, l'enquête est très compliquée, surtout qu'en parallèle un gang tueur de flics rôde et qu'il faut gérer les différents trafics déjà en place.

Être flic dans les romans de Jacques-Olivier Bosco est un véritable sacerdoce où chaque policier est marié à son métier et est flic 24h/24. La noirceur de leur quotidien nous renvoie à la triste réalité de notre société.

Laisse le monde tomber est un magnifique polar où chaque chapitre nous plonge un peu plus dans l'Humanité, ce qu'elle peut avoir de plus dur et de plus beau.
Un triste constat, réaliste et mélancolique rythmé par une plume dynamique, aiguisée et talentueuse.

Pour les assidus de l'auteur, vous retrouverez des caméos de personnages rencontrés dans d'autres romans ;)

Laisse le monde tomber est une véritable réussite, un coup de coeur.
JOB is back!

Lien : https://aufildesevasionslivr..
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