Tristan vit dans la cité, la tour B2 exactement, depuis qu'il y est né. C'est son territoire, sa vie, son espace, il ne connait que ça. Une nuit, alors qu'il rentre chez lui, Tristan entend sangloter derrière un buisson. Recroquevillée sur elle-même, Clélia pleure la mort d'un petit chat.
Tristan, Clélia... la première rencontre.
Puis Clélia qui vient d'arriver dans la cité, se retrouve être là petite nouvelle du collège, dans la classe de Tristan. Mais dans la cité, il y a des codes et les garçons ne sont pas amis avec les filles. Alors que Clélia et Tristan se font de plus en plus complices et proches, les railleries et les moqueries fusent au collègue. Tristan se coupent alors de ses amis. Jusqu'au jour où la cité le ramène à la réalité et qu'il commet l'irréparable.
L'univers de la cité que nous dépeint l'auteur est un univers empreint d'insécurité et étouffant mais en même temps fraternel et attachant. Dans la cité aussi, il y a des sentiments.
J'ai apprécié les références littéraires qui nous renvoient à La chartreuse de Parme ou à Tristan et Iseult. Les petits poèmes écrits par Clélia apportent une touche de romantisme.
Une histoire d'amour dont on connait la fin mais une histoire pleine de poésie et de sensibilité.
Un style simple mais authentique qui rend ce lire facile à lire et plaisant.
Ce n'est pas le livre du siècle mais c'est un petit roman sympathique, émouvant et agréable.
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