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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai bien aimé se livre,car sa raconte comme une morale:si on est gentil avec des gens la vie nous récompensera.Je conseil ce livre a beaucoup de personne car sa raconte la vie de aujourd'hui ce livre et aussi très émouvant
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Roman ado vite lu, et bien lu ! Un vrai plaisir ! Moi qui fais mes premiers pas de prof-doc dans un collège de cité, j'ai trouvé les situations pleines d'humour. Et cette histoire d'amour finalement très fort entre nos héros est franchement belle à découvrir. Je recommande !
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Une jolie histoire amour qui naît dans cette cité entre une gamine "différente" par ses goûts litteraire, ça façon de parler et de vivre avec son père écrivain et un garçon qui n'est pas le même dès lors qu'il avec son groupe de copain et quand il est avec Clélia. Au travers du personnage de Tristant notemment, Bottero pose la question de l'identité et de l'affirmation de soi au sein d'un groupe. En ce qui concerne le personnage de Clélia, c'est bien de montrer comment assumer sa différence sans forcément être rejeté! Pierre Bottero était professeur, on sent au travers de son roman à quel point il devait aimé son travail et à quel point il comprenait les adolescents!
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Tristan habite avec sa maman dans une cité. Sa tour est la B2.
C'est par une nuit où Maurice, un vieux retraité un peu barjot, explose la tête d'un chat d'une balle, que Tristan fait la connaissance d'une étrange fille. Toute seule, recroquevillée au sol, elle pleure sur la folie des hommes et sur le chat qu'elle appelle « un vagabond des nuits ».
Tristan veut bien la réconforter. Elle se nomme Clélia, elle n'est pas d'ici, elle ressemble à un elfe, on croirait même qu'elle vient d'une autre planète quand elle parle ! Et puis qu'est-ce qu'elle sous-entend lorsqu'elle dit qu'elle n'est pas son élue ?
Il fait nuit, il pleut, chacun doit rentrer…

Au collège, le lendemain, le surveillant est accompagné d'une nouvelle élève, enveloppée dans une veste jaune, informe, bien trop grande pour elle. Tristan reconnaît aussitôt sa mystérieuse inconnue de la veille.

« La fille pénétra dans la classe.
C'était elle, bien sûr, pensa Tristan.
Comme si tout était écrit à l'avance.
- Je le crois pas ! tonitrua Saïd. Tristan a flashé sur cette meuf !
Un silence total s'abattit sur la classe. Tristan avait une drôle de boule nouée à l'intérieur du ventre. Une boule faite d'un sentiment étrange qu'il n'avait pas envie d'analyser.
Pas encore. »

Entre les dires de Tristan et les quelques mots du journal de Clélia, l'histoire, leur histoire, commence, coincée dans le ciment des cités, des fanfaronnades et mascarades, de l'ignorance et des codes établis chez les adolescents…


L'auteur me fait voir un paysage bétonné, avec des tours hautes et menaçantes. le ciel est plombé d'une nuit noire et froide. J'imagine le parvis de la cité, orné d'arbres squelettiques, de quelques lampadaires moribonds, pas d'âme, l'abandon.
Tristan vit seul avec sa mère, son père les a abandonnés. Sans être rebelle, il a l'adolescence un peu bête et égoïste. Il a des amis, mais son copain d'enfance Mourad commence à prendre la mauvaise tangente. Tristan en a conscience et ne veut surtout pas se laisser influencer. le jour où il voit Clélia, il sait qu'il ne peut rester insensible. Cette fille a une ingénuité qui fait peur ! Elle est naturelle et sincère. Son sourire ne triche pas, elle est généreuse et délicate. Son prénom, c'est La Chartreuse de Parme, l'héroïne de Stendhal… Clélia, lui raconte Fabrice, lui parle de ses lectures, de sa vie avant la cité, de son père veuf, un peu paumé, écrivain non inspiré, et de son arbre confident, un sycomore qu'elle a baptisé Tom Bombaldi. Clélia a le verbe volubile et sa joie à raconter est émouvante. Tristan se sent attiré, mais il craint le regard des autres, il a honte, et ne se prive pas de peiner la petite fée en se montrant dédaigneux, moqueur, injuste…
L'histoire commence donc ainsi, mais en quelques pages, elle ne s'altère pas, elle se transforme en une belle histoire d'amour… Deux adolescents se rencontrent, se reconnaissent et se complètent.

Un beau roman à conseiller à nos jeunes. Clélia nous parle littérature…
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Une belle histoire d'amour sur fond de cité...
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Troisième roman lu lors du Read-A-Thon du 10 décembre dernier (non, je n'ai pas du tout trois semaines de retard dans mes chroniques !) et troisième très bonne surprise. de Monsieur Pierre Bottero, je n'avais lu jusque là, que la première trilogie d'Ewilan - La Quête d'Ewilan - mais à force d'entendre Matilda vanter les mérites des autres livres de l'auteur, je me suis laissée tenter.
J'avais un peu peur de lire un e=mc², mon amour - de Patrick Cauvin, lu il y a quelques mois et qui m'avait laissée plutôt mitigée - bis (et vu la similitude du titre, je pense que le rapprochement est voulu par Pierre Bottero), mais en fait non. Si le thème général (une histoire d'amour entre deux adolescents que tout oppose) peut se rapprocher de cet ancien titre, j'ai trouvé Tour B2, mon amour, beaucoup plus abordable, plus agréable à lire. J'ai même envie de le proposer à quelques jeunes élèves du lycée dans lequel je travaille, élèves qui ont horreur de lire. Je pense que ça peut être une bonne approche du monde tant redouté des livres tout en abordant des sujets qui les toucheront car proches de leur quotidien.

Alors, Tour B2, mon amour, c'est l'histoire d'une rencontre qui va chambouler la vie de deux jeunes adolescents et de leur entourage.
Tristan vit dans la Tour B2 de la cité depuis qu'il est enfant, seul avec sa mère. Loin d'être un mauvais bougre, l'âge et ses fréquentations ne lui font pas toujours faire les bons choix. Lorsque Clélia arrive dans sa classe, avec son manteau jaune trop grand et ses grandes références littéraires, il est intrigué. Mais hors de question de montrer à ses amis que la nouvelle un peu godiche l'intéresse ! Décidant de mettre de côté les remarques de ses camarades, Tristan se rapproche petit à petit de Clélia qui l'initie à l'amour des livres et des mots… le comportement du garçon s'améliore - notamment en classe et avec sa mère - jusqu'à ce que ses copains lui mettent la pression au sujet de la jeune rêveuse et là… tout dérape.

L'histoire n'a rien de particulièrement original, mais je l'ai trouvée très juste, authentique. Tristan et Clélia ont su me toucher et toucheront sans doute les jeunes lecteurs qui pourront se retrouver en eux ou pourront identifier des amis/connaissances à eux à ces deux jeunes héros. le thème de l'amour malgré les différences et malgré l'entourage (ici les amis) est universel et, ici replacer dans un contexte contemporain, il ne fait aucun doute qu'il saura intéresser les lecteurs adolescents (et les plus vieux).
Si je regrette une petite chose, outre le côté un peu cliché et facile de l'histoire (mais c'est plein de bons sentiments alors…), c'est la façon qu'a le jeune Tristan de s'exprimer dans l'avant-dernier chapitre. A-t-on déjà vu un adolescent qui, un mois plus tôt n'avait jamais entendu parler de Tristan et Iseut ou Clélia et Fabrice (dans La Chartreuse de Parme de Stendhal), faire une aussi belle déclaration d'amour ? A-t-on déjà vu un adolescent tout court faire une belle déclaration d'amour ? Déjà que les hommes adultes peinent… Non, trêve de plaisanteries. C'est un peu « gros », pas très réaliste. Mais bon, une nouvelle fois, c'est plein de bons sentiments, c'est mignon et ça met du baume au coeur, alors on ferme les yeux.

Un peu à l'instar de e=mc², mon amour, Pierre Bottero alterne les points de vue à chaque nouveau chapitre, en privilégiant tout de même le point de vue externe dédié au jeune Tristan. Clélia gagne des chapitres beaucoup plus court (une page) mais l'auteur l'a fait intervenir à la première personne. Ce sont plus des successions de phrases installées parfois à la façon d'un poème, toujours datées, comme si les chapitres de Clélia correspondaient à chaque fois à une page du journal intime de la jeune fille, ou à un de ces petits papiers qu'elle confiait à Tom Bombadil, son ami, l'arbre dans le jardin de son ancienne maison.
Tour B2, mon amour dépasse à peine les 150 pages. C'est court (quoique parfaitement dans les « normes » pour les romans « jeunesse ») mais c'est juste ce qu'il faut. Les mots glissent tout seuls, les pages défilent et l'on referme ce petit livre, un sourire aux lèvres, les yeux brillants et du baume au coeur. Pour les fans de Pierre Bottero, les jeunes lecteurs et les moins jeunes !
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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J'ai lu ce livre en 5ième, je pense que c'est le premier livre que j'ai lu par moi même, avant ça je détestais la lecture. Tout ça pour dire que c'est vraiment un bon livre, très émouvant qui ne ressemble pas du tout aux autres livre fantasy de Pierre Bottero mais tout aussi bien.
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C'est avec plaisir que je retrouve une fois de plus Bottero pour ce court roman jeunesse.
Tour B2 est toutefois bien différent des autres oeuvres de l'auteur, bien qu'on y reconnaisse aisément sa plume ; pas le moindre soupçon de fantaisie ou de fantastique dans ce roman. La réalité de notre monde moderne donc, dans ce qu'elle a de plus beau de et de pire aussi à offrir...

Le jeune Tristan est un bon garçon, mais la vie dans son quartier, ses fréquentations et le regard des autres ne le conduisent pas sur le bon chemin.
Clélia chamboule son univers et il va tenter tant bien que mal de concilier les deux, faire des choix et les assumer.
C'est donc à nouveau un roman qui traite beaucoup de sujets : le regard des autres, le premier amour, la vie dans les quartiers difficiles, la différence...

Pourtant pas de morale, Tristan se laisse juste porter par son coeur, hésite, commet des erreurs, fait les bons choix avec toutes les difficultés que cela peut avoir pour un adolescent.
Alors oui certes, par moment c'est un peu niais, un peu facile mais pourtant tellement vrai (souvenez-vous de votre premier baiser hein !) et çà a au moins le mérite d'apporter une réflexion supplémentaire par le contexte et l'intrigue tout en gardant cette simplicité et cette poésie si chères à Bottero.

Un roman qui fait du bien, qui parle vrai de la vie d'un grand nombre d'adolescents et des problèmes qu'ils rencontrent sans les enjoliver ou au contraire en faire quelque chose de cru. Un regard juste qui ne peut qu'enrichir son lecteur !
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Une histoire d'amour finalement peu originale, mais tellement poétique, et si bien écrite...
Ça ce lit rapidement et facilement, avec plaisir et délectation...
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