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Un livre que j'étais très curieuse de découvrir !
Marie-Lucie Bougon a écrit il y a quelques temps une nouvelle parue dans l'anthologie Montres Enchantées (toujours chez le Chat Noir), et cette nouvelle une introduction à ce roman. Je n'ai pas lu cette nouvelle, mais je me suis malgré tout lancée dans le Club des érudits hallucinés, et je ne le regrette pas !
Nous sommes à l'époque victorienne, et un club se réunit pour étudier les effets de biomutation, autrement dit la faculté de certains objets mécaniques à devenir vivants... Dans ce club, nous avons Bruissière, un vieux professeur ; Eusèbe, un étudiant ; Victor, un aventurier ; Barberine, une médium ; Alcibiade, un bourgeois ; et Eugénia, l'assistante de Bruissière.
Les affaires de ce club d'érudits va s'accélérer suite à une révélation fracassante d'Eugénia : elle est en réalité une andréïde, LA femme robot parfaite. Cette révélation pousse tout ses amis à enquêter sur ses origines mystérieuses, tout en tentant de résoudre une question fondamentale : les machines peuvent-elle avoir une âme ?
Dès le départ, le Club des érudits hallucinés s'est révélé être un livre passionnant et foisonnant : les décors sont décrits à la pierre près, on a l'impression de pouvoir déambuler avec les différents personnages ; ces mêmes personnages qui sont tous passionnants, chacun pour des raisons différentes, que ce soit les amis ou les antagonistes ; les différentes thématiques qui sont abordées sont toutes passionnantes, avec notamment cette quête d'identité, cette lutte entre le métal et le vivant, la place des individus dans la société ; et au milieu de tout ça, nous avons des voyages en zeppelin, des duels au pistolets, et les avancées scientifiques qui s'opposent au spirituel.
Le tout forme un mélange homogène parfaitement réussi, brillant et prenant du début à la fin ! Comme toujours, une excellente découverte chez les éditions du Chat Noir, et je ne manquerai pas de suivre la carrière de Marie-Lucie Bougon !

(Voir mon avis sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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J'avais lu et beaucoup aimé la nouvelle éponyme dans le recueil Montres enchantées. Ce roman est basé à la fois sur cette nouvelle (qui est proposée en prologue pour ceux qui n'auraient pas le recueil), et sur le roman L'Ève future de Villiers de l'Isle-Adam, que j'avais lu durant mes études et qui m'avait fascinée à l'époque. J'avais donc hâte de découvrir ce livre aux accents steampunk qui reprend des thèmes récurrents du genre : jusqu'où peut aller la création humaine ? et les machines peuvent-elles acquérir une forme de conscience ? J'ai mis un peu de temps à lire ce livre, car je l'ai lu à voix haute pour la Ligue Braille (Opération « Je lis pour toi » si jamais ça vous intéresse d'en savoir plus 😉 ).

On retrouve donc le club d'érudits (scientifiques, intellectuels, médiums, nobles…) au manoir du professeur Brussière. Leurs recherches se focalisent sur la biomutation ou la capacité des machines à évoluer sous certaines conditions. Eugénia, jeune fille adoptée par le professeur, est au coeur de ces recherches, puisqu'elle provoque souvent des phénomènes de biomutation, et pour cause : le club a découvert récemment qu'elle était une andréïde, machine d'exception fabriquée de toutes pièces. le groupe ne peut cependant pas croire qu'elle n'a aucune conscience, aucune âme, et va l'aider dans sa quête d'identité. Ce qu'ils vont découvrir va les mener à de sombres souvenirs, des trouvailles imprévues et des rencontres inattendues.

Ce roman comporte de très nombreux personnages, tous plus originaux les uns que les autres. L'autrice a réussi à donner à chacun une identité propre, une personnalité forte et un rôle particulier à jouer dans la résolution de l'intrigue sans pour autant noyer le lecteur d'informations. J'ai pour ma part beaucoup aimé Barberine, vieille dame qui communique avec l'au-delà, toujours très bienveillante et attentive aux autres, qui n'hésite pas une seconde à accompagner Eugénia dans sa quête. J'ai beaucoup apprécié également Alcibiade (quel prénom !), jeune noble propre sur lui qui part à l'autre bout du monde pour aider la petite andréïde.

Et puis bien sûr, il y a le personnage d'Eugénia. Elle se sait faite de matériaux divers et n'avoir rien d'humain, et pourtant, pour nous lecteur, c'est souvent elle qui parait la plus humaine de tous. On plonge au coeur de ses souvenirs avant sa rencontre avec le professeur pour n'y voir que malheur, comportements hostiles et déplacés, voire traumatisants. J'ai beaucoup aimé la façon dont l'autrice traite ce personnage et j'ai adoré la fin qu'elle lui a donnée !

Ce qui fait aussi le charme de cet ouvrage, c'est la société steampunk d'époque qui y est développée : on se réunit pour prendre le thé dans des salons, on assiste à des duels aux pistolets, les nobles se regroupent pour des séances de spiritisme ou au café pour des conciliabules secrets… Il en va de même pour la technologie utilisée : les moyens de transport fonctionnent à l'orichalque, on voyage en scaphe, en zeppelin…, on communique avec des lettres ou par phonotron. Bref, c'est un nouveau monde qui s'ouvre à nous, pour notre plus grand plaisir !

Des notions très intéressantes sont exposées, qui poussent à une réflexion plus profonde : la biomutation, le niveau de conscience des machines, mais aussi des concepts plus humains, notamment sur le devoir de répondre au rôle prédéfini pour nous par la société ou de parvenir à s'en émanciper pour devenir la personne qu'on souhaite réellement être. Il y a aussi beaucoup de questionnements sur l'âme et la vie après la mort. Beaucoup de pistes à suivre donc, sans pour autant y trouver des réponses catégoriques.

Un autre aspect que j'ai aimé est la diversité des supports de narration : il y a des chapitres « normaux », racontés par l'un ou l'autre des personnages, mais il y a aussi nombre de lettres, d'extraits d'essais… qui amènent les éléments de l'intrigue de façon plus originale. Mention spéciale aussi pour le titre du dernier chapitre. 😉 J'ai rencontré l'adorable autrice à la Foire du Livre de Bruxelles, et elle m'a parlé d'un potentiel spin-off sur Barberine… affaire à suivre !

Un roman steampunk que j'ai beaucoup aimé : une intrigue basée sur la biomutation et le niveau de conscience des machines, qui mène à une série de réflexions très intéressantes, de nombreux personnages qui ajoutent à l'originalité du récit, un univers steampunk d'époque mêlé à de nouvelles technologies. Une protagoniste andréïde attachante et étonnante d'humanité !
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Tout d'abord, je tenais à remercier Babelio et les éditions du Chat Noir, pour m'avoir permis de découvrir cet ouvrage remporté lors de la dernière opération Masse Critique.

C'est d'abord la maison d'édition qui m'a fait envie au moment de sélectionner les titres qui m'intéressaient. Les éditions du Chat Noir ont l'habitude de nous livrer des histoires hors-normes et originales. le résumé du livre nous promettait une quête identitaire de la part d'une "automate", dans un contexte un peu steampunk, où la science est en plein essor et où le surnaturel y est aussi présent. La couverture de l'ouvrage, tout en détails et en sobriété est magnifique, et rappelle les événements et les personnages de l'intrigue.

Eugenia est une jeune femme qui a été recueillie par le professeur Mirandol en qualité d'assistante pour ses travaux scientifiques. C'est quelqu'un de très doué dans son domaine. Hélas, bien vite, elle va se rendre compte que quelque chose cloche chez elle, et doute de son humanité. Bien vite, il s'avère qu'elle a été créée. Elle va donc se lancer à la recherche de son passé, avec l'aide de son père adoptif et de ses amis. On va donc suivre différents voyages et péripéties tout au long de l'intrigue pour notre plus grand plaisir.

Cet ouvrage met en scène un nombre de personnages assez conséquent. Néanmoins, cela était relativement facile à suivre, pour peu qu'on se donne la peine de vivre l'histoire à fond. On a entre les mains l'un de ces ouvrages qu'il faut déguster petit à petit, pages par pages, pour savourer le moindre petit détail de l'histoire. L'écriture y est excellente, très travaillée et précise. Il m'est difficile de proposer une critique plus détaillée que cela, tellement je risquerais de gâcher des pans de l'intrigue, et l'histoire est tellement éparpillée qu'à part vous informer de la quête identitaire, je ne peux pas en dire vraiment plus.

En conclusion, "le club des érudits hallucinés", est une histoire de recherche identitaire, dans un contexte steampunk où la science et le surnaturel sont fortement présents. L'écriture y est très détaillée et agréable. Les personnages variés et hauts en couleur sont attachants et vachement intéressants. J'ai savouré doucement cet ouvrage, mais j'en ai grandement apprécié la saveur. Un petit bijou comme on en compte peu. Bonne lecture !
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--- Retour au steampunk ---

Cela faisait un moment que je n'avais pas lu de steampunk et je dois dire que j'ai pris grand plaisir à renouer avec le genre. Et comme j'en lis peu, ce roman a été agréablement dépaysant !

Jets de vapeur, bruits mécaniques et folles inventions composent ainsi l'univers créé par Marie-Lucie Bougon. Un cadre propice aux études scientifiques qui constituent le fondement même de l'intrigue. Rassurez-vous, néanmoins : il n'y a là rien de trop compliqué, si ce n'est le concept de biomutation, c'est-à-dire la transformation innée de la machine vers la matière organique. En d'autres termes, une machine peut-elle devenir un être humain et posséder une âme ?

Ces réflexions sont introduites à la fin du 20e siècle, parmi des membres appartenant à la haute bourgeoisie, ce qui n'a pas manqué de rajouter un peu de piment au récit. En effet, les conventions de l'époque se heurtent régulièrement à l'audace des personnages, ce qui m'a permis d'assister à des situations pour le moins cocasses.

--- Des personnalités flamboyantes ---

Le plus grand atout de ce one-shot ? Ses personnages, sans conteste ! Entre le dandy mystérieux, l'étudiant maladroit, l'extralucide aux multiples secrets et le scientifique bienveillant, impossible de s'ennuyer ! On pourrait croire qu'ils se font de l'ombre, tant ils débordent d'originalité mais, étrangement, l'ensemble fonctionne à merveille.

Leur complémentarité ne fait aucun doute ; s'ils sont tous impatients de faire de nouvelles découvertes, ils empruntent des chemins différents, ont recours à des méthodes diverses. Leurs oppositions ne sont donc pas une faiblesse, mais la force de leur alliance.

--- Science, philosophie et aventures ---

Au travers d'aventures rocambolesques, l'auteure interroge son lecteur au sujet de la nature humaine. Qu'est-ce qu'une âme ? Quelle est donc la frontière entre machine et humain ? Une être mécanique est-il capable de ressentir, si on le programme en ce sens ? Peut-il ensuite prendre ses propres décisions, libéré de tout algorithme ?

Bien entendu, le livre n'apporte pas de réponse précise, mais tel n'est pas son but. Pour autant, j'ai trouvé que Marie-Lucie Bougon poussait à la réflexion sans tomber dans des débats barbants et sans fin.

Quoi qu'il en soit, les péripéties de nos héros restent au coeur de l'intrigue. Ceux-ci nous entraînent d'ailleurs dans une enquête passionnante à travers plusieurs continents. Ils devront déjouer des pièges, survivre à de viles trahisons, et il leur sera difficile de ne pas y laisser des plumes. Cependant, ils ne baisseront jamais les bras. J'ai donc passé un très bon moment en leur compagnie, savourant leurs traits d'esprit, leurs répliques mordantes et la profondeur de leur amitié. Bref, une belle réussite !
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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Le club des érudits hallucinés est un roman qui fait vraiment honneur aux classiques de la littérature française du XIXe siècle, tant par son style, très maîtrisé, que par son intrigue, qui reprend celle de L'Eve future de Villiers de L'Isle-Adam.

Je n'ai malheureusement pas lu L'Eve Future, mais je connais à peu près son intrigue et et j'imagine bien à quel point l'auteure du Club des érudits hallucinés a modifié le personnage de Eve/Eugénia pour lui rendre une part d'humanité et de sentiments, tout en posant les questions morales que Villiers de L'Isle Adam omettait. le club des érudits hallucinés rend ici hommage à la femme en la plaçant au coeur d'une intrigue où Eugénia, l'andréïde conçue pour être un objet, part en quête d'une identité. Ce que cherche avant tout Eugénia, c'est prouver qu'elle est humaine, et qu'elle a une âme.

Le roman nous pose un tas de questionnements métaphysiques ou mystiques sur ce qui fait un être humain, pour arriver à une conclusion que j'ai trouvé très belle.

L'intrigue se situe dans un passé revisité, dans un genre proche du steampunk. Un métal appelé orichalque a apparemment permis l'invention de nouvelles machines, et une ville de scientifiques a été implantée en plein Antarctique pour en effectuer l'extraction. On ne sait pas grand chose de ces détails, qui ne restent que des éléments de l'univers dans lequel baigne l'intrigue.

Le récit se compose de toute une panoplie de personnages très divers et marquants, auxquels on parvient à s'attacher peu à peu. Ceux-ci nous entraînent dans une véritable chasse au trésor, une aventure qui les mènera chacun à un élément du puzzle et qui nous fera voyager en Angleterre, à Pondichery et en Antarctique. Et plusieurs surprises sont à attendre de certains d'entre eux.

En bref, le club des érudits hallucinés est un roman qui se lit comme un bonbon qu'on déguste tant la langue y est belle. Quant à l'intrigue, elle cache de nombreux questionnements profonds sur la signification de l'âme, sur l'exploitation humaine, les dangers moraux de certaines avancées scientifiques et sur ce qui fait un être humain. L'histoire bénéficie de personnages sympathiques, tous bien rattachés à leur siècle mais confrontés à des questionnements sur ce à quoi pourrait ressembler le futur.

Merci à Babelio et aux Éditions du Chat Noir pour m'avoir permis de découvrir ce roman.
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Première chronique de l'année avec le Club des Érudits hallucinés, une jolie découverte à mes yeux, à laquelle il a toutefois manqué un peu de souffle à mon goût.
Prenant la suite de L'Ève nouvelle de Villiers de l'Isle, ce roman nous fait suivre les pas d'Eugénia, une jeune andréide ayant subi un processus de biomutation qui la rend chaque jour un peu plus humaine. Mais une machine peut-elle avoir une âme ? Sur le chemin de sa propre découverte, bien des dangers l'attendent, mais elle peut compter sur le soutien et l'amitié d'un petit groupe coloré, bien décidé à faire toute la lumière sur cette affaire.
J'ai trouvé l'univers foisonnant. Il y a plein de belles idées qui permettent à l'auteur de peindre un univers steampunk légèrement uchronique, dans lequel s'est également développé une véritable république des sciences. Les images sont belles, les descriptions bien campées et on a l'occasion de voyager aux quatre coins de ce monde bigarré aux côtés des personnages. Des personnages somme toute attachants, même si j'ai regretté de voir certains manquer un peu de profondeur, Alcibiade en particulier. L'intrigue est plutôt intéressante, bien ficelée, mais pendant une première moitié du livre, le rythme paraît un peu lent et les quelques péripéties qui y sont glissées ont peiné à donner du relief à l'ensemble. En revanche, j'ai bien aimé l'alternance récit-lettres qui permettait de donner une voix aux personnages. J'ai vu arriver le final de loin, mais il était, je pense, difficile de faire autrement.
Bref, malgré quelques longueurs, j'ai passé un bon moment de lecture avec ce Club si particulier.
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C'est complètement par hasard que ce livre s'est retrouvé entre mes mains. En flânant aux Imaginales devant le stand du Chat Noir, je me suis arrêtée un instant pour discuter avec l'autrice qui était en dédicace… et je suis repartie avec son roman dont je n'avais jamais entendu parler auparavant ! Il a suffi qu'elle évoque les mots steampunk et féminisme, et j'étais convaincue.

A vrai dire, je ne savais pas vraiment ce que j'allais trouver en ouvrant ce livre et j'en suis ressortie enchantée, bien qu'un peu frustrée par la fin. Mais j‘y reviendrai.

Il faut savoir que tout est parti d'une nouvelle écrite par Marie-Lucie Bougon, pour faire suite à un roman du XIXe siècle, L'Eve future d'Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, qui est considéré comme un des piliers de la science-fiction puisqu'il met en oeuvre une androïde, conçue pour le plaisir d'un homme dans le but de remplacer une femme très sotte dont il est épris. Evidemment, comme on peut s'en douter, ce roman est aussi très misogyne, et c'est pourquoi l'autrice a voulu donner la parole à cette androïde (ou andréïde). Suite à la publication de sa nouvelle, Marie-Lucie Bougon a développé un roman autour du même thème. Tu as tout suivi ?

Le club des érudits hallucinés met donc en en scène la fameuse andréïde, ainsi qu'un cercle de passionnés comportant un professeur spécialisé en biomécanique, une voyante, un dandy, un étudiant du professeur et un aventurier. Leur but : comprendre qui et comment a fabriqué l'andréïde, et surtout, découvrir si elle a une âme. Cette quête les mènera au bout du monde, de Londres aux Indes en passant par des îles nordiques, et les fera entrer dans le mystère de la biomutation…

Outre l'aspect steampunk, extrêmement bien développé et la plume très agréable, j'ai aussi beaucoup apprécié la narration, qui est à la fois sous forme de prose, de lettres, d'articles scientifiques et d'extraits de journal intime. Cela permet de passer facilement d'un point de vue à l'autre, ce qui est important pour se familiariser avec chacun des personnages.

De façon générale, j'ai trouvé que ce roman était réellement bien travaillé, les explications scientifiques claires et j'ai aimé la réflexion autour de l'âme. Qu'est-ce qui fait qu'on est un être humain ? Les machines ne sont pas forcément celles qui apparaissent comme le plus inhumaines dans le livre…

Pour un premier roman, je suis ébahie par la qualité du travail proposé. Je regrette juste quelques coquilles encore présentes dans cette version finale mais sinon, je suis surprise de ne pas avoir entendu plus largement parler de ce roman qui se hisse pour moi au même rang que d'autres titres du steampunk bien plus célèbres. En tout cas, moi, je compte bien en faire une belle promotion !
Lien : http://dorisbouquine.canalbl..
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c'est bon
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Quand il est sorti l'an dernier, j'ai tout de suite été très tentée par la couverture qui sort de l'ordinaire et surtout par le résumé qui promettait gros (et qui sortait lui-aussi de l'ordinaire), mais j'ai mis un peu de temps avant de sauter le pas (plus d'un an !)

J'ai trouvé l'univers décrit assez sympa : dès la lecture de la nouvelle introductive, on plonge dans un monde passé, empreint d'une volonté de progrès par les nouvelles technologies qui l'illustrent parfaitement. Dans cette Europe du XIXe siècle parfaitement bien retranscrite, que ce soit dans la nouvelle ou dans le récit tout entier. En plus de son ancrage à cette période, l'univers possède quelques détails irréels propre au livre, mais la majorité des éléments sont exacts, historiquement parlant, ce qui est franchement super.

Un autre éléments qui met parfaitement dans le bain de l'époque narrative, c'est la plume de l'auteure. Que ce soit dans les phases de narration ou dans les lettres qui s'intercalent entre ces dernières, on retrouve parfaitement le ton que l'on lire dans les textes de l'époque, ou même que l'on peut imaginer dans les conversations. Certes, on peut le trouver trop lourd par moment, mais selon moi, il s'accorde à merveille avec l'atmosphère et le style du récit, car il s'adapte aux différentes péripéties.

Cette histoire est d'ailleurs très bien agencée, d'une façon assez unique : après la nouvelle d'introduction, on intercale les phases de récit pur avec des notes, des articles ou des lettres, permettant de suivre l'avancée des différents personnages pendant le récit. Je trouve que ce fonctionnement est assez original et apporte un vrai plus au récit : en changeant de forme, on rythme le récit et on l'accélère. L'histoire s'en trouve boostée d'un coup et sort de la monotonie que l'on peut percevoir malgré un début vraiment intriguant. de ce fait, on va de surprises en surprises qui mettent les personnages à l'épreuve pour arriver à un final très étonnant.

En parlant de personnages, je les trouve franchement exceptionnels. D'abord, tout dans leur attitude fait rentrer les membres du club dans leur époque mais ils sortent quand même beaucoup du lot leur permettant de ressortir de la masse populaire que l'on rencontre ponctuellement. de plus, chaque membre possède un caractère propre qui le différentie parfaitement des autres membres mais qui enrichi également le récit. de ce fait, leurs relations n'en sont que plus enfoncée et plus uniques, pleine de peps et de bons mots.
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Une histoire à l'ambiance aristocratique raffinée, qui envoie du très lourd !

Je ne lis que très peu de romans des éditions du Chat Noir. D'ailleurs j'essaie de rattraper mon retard en faisant le tour des maisons d'édition ! J'ai choisi ce livre grâce à la présence de l'auteure sur un salon littéraire, à Arras. Sinon, je serai passé à côté sans même me rendre compte de son existence, autant être franc ! 😛

Ce roman fait suite à une nouvelle, publiée dans une anthologie nommée Montres Enchantées. L'histoire débute directement à la suite de cette nouvelle, c'est pourquoi cette édition propose de découvrir ce texte préliminaire à l'occasion du prologue. Cette nouvelle, courte mais intense, ne se suffisait clairement pas à elle-même. Elle ressemblait à un commencement. J'aurais été peiné de la lire sans pouvoir découvrir la suite. Alors me voilà rassuré. Tant de personnages s'intégraient dans l'intrigue, sans pour autant avoir le temps de se développer. Ça aurait été bien dommage de s'arrêter là !
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