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Il n'aura fallu attendre qu'un mois entre la parution du premier tome de « Bans et Barricades » et celle du second volet du diptyque de Clément Bouhélier. Inutile donc de s'armer de patience avant de connaître le fin mot de l'histoire et de retrouver les trois personnages phares de cet univers : le nain Baldek, leader de la grève générale lancée par les travailleurs des docks qui paralyse depuis maintenant plusieurs semaines la cité d'Olangar ; la jeune Evyna, noble venue du sud bien décidée à percer le mystère de la mort de son frère ; et enfin l'elfe Torgend, ancien héros de guerre renié par son peuple qui s'est engagé à soutenir la jeune fille dans sa quête de vengeance. Si on retrouve effectivement ici les principaux éléments qui faisaient le charme du premier tome, ce second volet se situe malgré tout un peu en dessous du précédent. La principale raison tient, à mon sens, du fait que Baldek et son combat pour plus de justice sociale et pour percer à jour les manigances de certains grands patrons (aidés en secret par la pègre et plusieurs membres du gouvernement) sont désormais relégués à l'arrière-plan. Contrairement au tome précédent, ce sont en effet Evyna et Torgend qui occupent le devant de la scène et, il faut bien l'avouer, leurs aventures sont bien moins palpitantes que celles de leurs alliés ouvriers. Pourtant le récit ne manque pas d'action ! Entre les courses poursuites, les attaques surprises et les combats acharnés, ce second volume ne connaît que peu de temps-morts. le problème, c'est qu'on attache bien moins d'importance aux personnages de l'elfe et de la jeune fille qu'à ceux de Baldek et sa troupe. D'abord parce que leurs intentions sont, dans l'ensemble, plus nobles et moins égoïstes que celles du duo, et puis surtout parce qu'il était plus aisé de s'identifier à ces travailleurs harassés luttant pour offrir à leurs familles de meilleures conditions de vie qu'à cette toute jeune fille aveuglée par sa vengeance ou à cet elfe ayant une fâcheuse tendance à s'apitoyer un peu trop souvent sur son sort.

Les nains et leur combat ne sont d'ailleurs pas les seuls à être moins présents dans ce second tome, puisque c'est aussi le cas de la cité d'Olangar que l'auteur exploite ici beaucoup moins au profit d'autres lieux de son univers. C'est le cas notamment de Frontenac, une ville située à l'ouest de la capitale et qui s'est spécialisée depuis des années dans la production de fer. Là aussi, l'industrialisation a profondément transformé le paysage et les conditions de vie des habitants qui sont encore plus précaires qu'à Olangar. le problème, c'est que même si le décor et les nouvelles problématiques qu'il pose sont intéressants, on se prend rapidement à regretter l'agitation et l'ambiance explosive de la capitale. Les passages les plus captivants de ce second tome restent ainsi à mon sens ceux traitant de la grève en cours ainsi que des manigances mises en place par les partisans des deux camps afin de faire élire leur candidat au poste de chancelier. Sans être intéressantes, les pérégrinations de Torgend et Evyna ne sont pas pour autant franchement trépidantes, même si elles nous permettent de découvrir le fin mot des machinations mises en branle dans le premier tome. Elles ont également l'avantage de nous faire découvrir sous un autre aspect une race dont il a jusqu'à présent été beaucoup question, sans qu'aucun de ses représentants soient pour autant jamais mis en avant : les orques. Les scènes de combat sont quant à elles toujours aussi maîtrisées, ni trop descriptives ni trop brouillonnes, et renforcent l'aspect cinématographique des scènes d'action. On peut également saluer le traitement toujours aussi fin et nuancé des problématiques sociales proposé par l'auteur, que ce soit en ce qui concerne le clivage entre les classes populaires et les grandes fortunes, mais aussi l'intérêt de la lutte collective et le rôle des syndicats. On remarque aussi dans ce second tome la présence d'une petite note écologique qui permet de mettre en avant une autre facette de l'industrialisation intensive menée à Olangar et dans les territoires alentours.

Avec ce premier diptyque consacré à la cité d'Olangar, Clément Bouhélier donne naissance à un univers et des personnages qui sortent de l'ordinaire et qui lui permettent de traiter des problématiques sociales et politiques très actuelles. J'attends avec impatience de nouvelles enquêtes et aventures dans ce même univers qui possède décidément un énorme potentiel.
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Pendant que Baldek poursuit ses manoeuvres pour obtenir de meilleures conditions de vie pour les ouvriers (les nains, essentiellement), Evyna et Torgend se dirigent vers la cité du fer, Frontenac, afin de comprendre réellement ce qui est arrivé au frère de la jeune femme en rencontrant un de ses anciens compagnons. Mais leurs ennemis ne vont pas les laisser en paix.

Le roman est long, puisqu'il est composé de deux tomes denses (je sais, je sais, on a vu pire, mais on atteint presque les 900 pages, ce qui n'est pas mal). Mais, à aucun moment, on ne le ressent. Et ce n'est pas uniquement dû au fait qu'il est coupé en deux livres : d'ailleurs, cette coupure pourrait être une gêne, car il n'est pas toujours facile de démarrer un ouvrage. Ici, le problème ne se pose pas : avec talent, l'auteur sait nous mener du début à la fin de l'intrigue sans fausse note, avec de multiples fausses pistes ou mystères dont on attend avec impatience la résolution. Et tout cela, sans facilités ou autres trucs qui remplissent des pages de façon artificielle. Les évènements ont de bonnes raisons d'être : on les trouve dans les motivations des personnages.

Comme je l'avais écrit dans la chronique traitant de la première partie de ce roman, les personnages ont une épaisseur certaine, une densité qui nous pousse à les croire vivants et à ne pas se poser de questions quant à la puissance de leurs choix. Ils ont des sentiments, ils ont des faiblesses, ils ont des peurs. Ils paraissent tellement humains qu'il est facile d'entrer dans leur peau, de vivre avec eux. Et donc, il est naturel de suivre leurs périples, y compris dans des endroits aussi dangereux que Fronterac ou que le désert. Ce deuxième volume, au lieu de montrer un essoufflement possible, renouvelle certaines quêtes et voit des changements logiques dans les rapports entre les différents protagonistes. Celle ou celui qui flanchait a repris du poil de la bête au détriment d'un autre, affaibli par une épreuve morale ou physique particulièrement dure.

Et toutes ces actions se déroulent dans un décor digne des meilleures parties de jeu de rôle : tout y semble pensé pour tenir son rôle de façon logique et naturelle. Depuis le début, Clément Bouhélier tient son sujet, ses intrigues, son monde. C'est cette maitrise qui m'a agréablement impressionné, car on sent qu'il ne va aps se laisser aller à des digressions gratuites et sans réel intérêt. Les pistes proposées serviront, les personnages auront un rôle, les lieux décrits tiendront leur place. Et, comme déjà dit également, Bans et barricades n'est pas qu'un simple roman d'aventures. Il propose aussi une vision du monde, des rapports entre les différents groupes, les différentes classes sociales, les races. Il s'interroge sur les choix que des individus peuvent être amenés à faire devant des circonstances spéciales : mettre sa propre vie en danger ; mettre en danger celle d'autres personnes, qui n'ont pas forcément pu donner leur avis, voire qui sont complètement étrangères au problème ; décider, seul, d'orientations qui impliqueront des centaines, voire des milliers d'individus. Des questionnements profonds, traités avec une certaine finesse.

La découverte De Bans et barricades a été pour moi une très agréable surprise tant Clément Bouhélier a su m'intégrer, instantanément et pour toute la durée de l'histoire, dans son univers. J'ai immédiatement pris fait et cause pour ses personnages et ai attendu avec inquiétude la résolution des diverses péripéties. Sans hésitation, je vais m'attaquer au volume suivant de cette saga : Une cité en flammes.
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- Bon alors tu le fais ton ch'ti billet ?
- Franchement j 'hésite
- Pourquoi , mon vieux Papy ?
-Parce que j ai bien aimé le tome 1, même si ce n est pas de la fantasy comme je l ai déjà écrit inclure dans un récit des orcs , des elfes , des nains parfaitement remplaçables par des ethnies humaines et sans une once de magie ne peux s'apparenter à ce genre de littérature .Et quelque soit la sympathie ,ou pas ,que l on peut éprouver pour les idées de l auteur ce bouquin est ce que je nomme un faux nez avancer des idées , politique , écologique sous le masque ( transparent )d un bouquin d 'aventures c est à mes vieux yeux fatigués une sorte d' escroquerie au lecteur , il est plus honnête d 'écrire un pamphlet qui ose son nom . de plus dans le cas d 'espèce cette suite accumule poncifs , banalités , non événements , on a du mal à se passionner pour la découverte d un produit fabuleux qui est .....du mazout .Bref une déception de plus , mais bien sûr ce n est que la mienne
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Je chronique d'un coup le duo de bouquins. Ils forment un tout, divisé en deux pour d'évidentes raisons pratiques : un volume simple aurait été épais comme un dico. Pour paraphraser le philosophe hobbit Arnaud Unik, une seule histoire pour les gouverner tous et dans la lecture les lier. Donc une seule chronique. CQFD

Bienvenue dans le royaume d'Olangar… On y croise des humains, des nains, des elfes et des orcs. Éléments de fantasy assez classiques pour m'épargner un long développement sur les petits barbus, les grandes oreilles et les peaux-vertes.
Pas de magie, ce qui est assez rare en fantasy pour être souligné. Ouvriers, charbon (le mildur), usines, train et télégraphe prennent la place des sorciers en robe. le décor correspond grosso modo à notre deuxième moitié du XIXe siècle : les débuts de l'ère industrielle, aussi bien en Europe qu'outre-Atlantique.
Pour le versant européen, je te renvoie à tes cours d'histoire sur la période : exode rural, essor du capitalisme, exploitation ouvrière, lutte des classes, émergence du syndicalisme, pseudo-démocratie via un suffrage universel qui n'a jamais fait que remplacer une oligarchie par une autre… Autant de thèmes qui forment le coeur intelligent du roman et donnent matière à réflexion pour le lecteur. Vu qu'on vit toujours sous le même modèle économique et social, Bouhélier ne parle pas que du passé mais aussi du présent, en témoignent des allusions aux “sans-dents” et aux “yeux dans les yeux”.
Côté américain, on pense grands espaces, attaque de train et poudre qui parle plus souvent qu'à son tour. Et on pense bien. Olangar intègre des éléments de western qui permettent de s'aérer des fumées d'usine.
À l'arrivée, c'est comme si Warcraft rencontrait Germinal et Il était une fois dans l'Ouest. Une fantasy industrielle et sociale, avec des accents steampunk et western.
Ce mélange aussi improbable que détonnant fonctionne à merveille. Bouhélier bâtit par-dessus un monde complet. Deux gros morceaux urbains avec Olangar, la capitale, et Frontenac, coeur métallurgique du royaume, plus une tripotée d'infos sur les régions périphériques (provinces du sud, territoires elfiques, désert de l'ouest). Un continent avec une histoire, une économie, une société, un système politique… et toutes les tensions qui vont avec.
Bouhélier nous en apprend un peu plus à chaque page en jouant sur les procédés (exposé par un narrateur omniscient, explications données par un personnage à un autre…). Il ne manque rien au tableau : on referme le second tome en sachant tout d'Olangar sans avoir l'impression de s'être enfilé une encyclopédie barbante. J'ai visité beaucoup de mondes au cours de ma vie de lecteur et de rôliste, celui-ci fait partie des plus riches et des mieux construits que j'ai pu lire.


Olangar n'étant pas un supplément de jeu de rôle, suffit pas d'avoir un univers, encore faut-il qu'il s'y passe quelques chose.
Côté intrigue, grosse densité aussi. le contexte électoral et les magouilles afférentes tiennent du thriller politique, genre qui sous-tend l'ensemble du roman. L'enquête d'Evyna autour de la mort de son frère apporte une orientation polar. S'ajoutent des péripéties héritées du western, du roman d'aventure et même du roman d'espionnage (le dernier segment a des airs jamesbondien).
Olangar est un roman qu'on qualifiera de choral, non pas parce que les personnages s'expriment en chantant – ça, c'est dans les comédies musicales – mais parce qu'il multiplie les points de vue. Un bon plan autant pour bâtir tel ou tel point d'univers ou d'intrigue autour de personnages concernés au premier chef. Donc pas mal de monde, pas mal de noms, mais bon, ce n'est pas un botin non plus à apprendre par coeur… et vu le taux de mortalité, le lecteur ne sera pas encombré de protaganistes à se rappeler par paquets de cinquante. (Et sinon, il y a toujours la possibilité de se rabattre sur Oui-Oui si on aime les lectures hyper faciles d'accès…)
Choix d'écriture intéressant autour de ces personnages, le jeu sur la temporalité. Bouhélier jongle entre le passé du narrateur externe et le présent qui place le lecteur dans les pompes des protagonistes. Faut s'y faire au début, il y a des passages où le procédé fonctionne un peu moins, mais dans l'ensemble bien vu pour l'implication du lecteur et le dynamisme apporté aux scènes d'action.


Olangar, c'est donc du costaud, et pas juste parce que les deux tomes sont assez lourds pour assommer un orc. Une petite préférence pour le premier volume, ce qui doit surtout à mes goûts de lecteur. Je suis toujours plus attiré par les tenants, quand l'auteur pose son bazar sur la table (enfin, on s'entend, hein…). Les aboutissants, s'ils sont logiques, je les vois arriver (et ici, j'avais deviné où on allait entre les deux épisodes), donc ils m'emportent moins. Mais bon, ça, c'est moi. L'ensemble est de très haute volée du début à la fin.
À lire si on aime les univers foisonnants, la fantasy qui sort des sentiers balisés et la réflexion intelligente sur notre société, qui aurait tendance à s'y embourber, dans le sentier.
Lien : https://unkapart.fr/olangar-..
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Les ennemis de mes ennemis sont mes amis.

Après un tome 1 qui se finissait en lutte finale, voici un tome plus introspectif et plus axé sur le jeu politique, les révélations se feront peu à peu sur Olangar et sa clique au pouvoir.
Moins flamboyant, ce tome permet de prendre plus connaissance avec nos compagnons de route, l'occasion d'en apprendre plus que les semi-hommes et les peaux vertes et de quitter la capitale pour visiter la région. Cap sur la ville de fer, une usine métallurgique géante, une fournaise ou les hommes, nains, elfes et orcs suent sang et eau.
C'est aussi l'occasion d'aller vers l'ouest, vers ce mur (Usa et Mexique ?) fait pour que les orcs ne rentrent pas sur le royaume, quelque-chose semble s'y terrer et éveiller les intérêts des puissants.

Une fin un peu plus crépusculaire, laissant présager une époque plus moderne.

Au final, un roman qui change des standards de la fantasy. Et une seule attente, vivement la suite des aventures de cet univers iconoclastes.
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Voilà un roman comme on les aime, tout est là, des orcs, des elfes, des traîtres, des anti héros, des héroïnes le tout teinté de modernisme, usine et pétrole, Clément bouhelier nous offre 900 pages de pure bonheur.
On peut parler de gros coup de coeur avec un jeune auteur à suivre de près.
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Une suite directe avec le premier tome. On voit que le récit a été fait d'un seul bloc. Pas de coupure de temps ni dans l'intrigue. Nous avons du coup un récit de bonne qualité, du même acabit au tome précédent.
A une différence, c'est que l'histoire se concentre plus sur Evyna, Silja et Torgend. Si on parle encore politique, la lutte sociale sur le port est en stand by. On a encore les points de vue de différents personnages permettant un récit complet, et de comprendre touts les tenants et les aboutissants. On change de décor, on découvre le désert et la mer des Tempêtes. On s'approche de la résolution. On peut se projeter, faire le parallèle avec notre propre monde et nos problématiques.
La fin est très bien faite. On a toutes les réponses à nos questions. Pas tout rose ou tout noir. J'ai aimé la projection des personnages dans l'avenir sans trop en dire. Et l'effet inéluctable du quotidien.
Les personnages sont très attachants. Avec leurs côtés sombres. On a l'impression de les connaitre en profondeur. J'ai eu moins de mal avec Evyna.

Une très bonne histoire, qui change de ce qu'on peut lire et avec une fin réussie.
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Non, vous ne rêvez pas, le premier tome d'Olangar vient tout juste de paraître et la suite est déjà presque là, le 6 septembre pour être précise. C'est suffisamment rare pour être souligné. Les deux tomes réunis font environ 900 pages, d'où la coupure en deux. C'est la première incursion de Clément Bouhélier en fantasy, et son expérience en politique se ressent dans Olangar.

Une des grandes réussites d'Olangar est son univers qui mêle la période de la révolution industrielle et les peuples traditionnels de la fantasy, à savoir elfes, nains, orcs et humains. Il y a 17 ans, une terrible guerre a opposé les orcs au royaume d'Olangar. Les humains ont été aidés par une partie des elfes. Ils ont réussi à repousser les orcs mais la guerre a laissé de nombreuses traces sur le monde et ses habitants. Les élections pour le futur chancelier se déroulent dans un climat tendu et la récente grève menée par les nains n'arrange pas le moral des politiciens. Baldek Istömin est à la tête du mouvement de grève. Dans cette situation difficile, Evyna d'Enguerrand cherche à trouver la vérité sur la mort de son frère qui a eu lieu sur le mur. Ce fameux mur a été érigé pour protéger le royaume des orcs. Dans sa quête, Evyna va être aidé par un elfe appelé Torgend qui a fait la guerre avec le père d'Evyna.

Voici le point de départ de l'intrigue de cette série en 2 tomes. le premier tome posait les bases de l'univers et de l'histoire, ce second tome développe l'univers en nous faisant voyager. On découvre ainsi notamment la ville de Frontenac, ville incroyable construite sur une gigantesque chute d'eau où la vie est très difficile pour les gens qui y travaillent. Ce second tome permet de découvrir également le fameux mur, ainsi que le reste du continent. Toutes ces découvertes permettent d'étoffer un univers déjà très riche et d'utiliser à nouveau les lieux caractéristiques de la révolution industrielle. La ville de Frontenac en est un parfait exemple, véritable labyrinthe de fer utilisant la nature pour améliorer les performances industrielles au détriment de l'humain. Les décors deviennent ainsi un miroir des problèmes de la société. le fait d'utiliser cette période industrielle avec des races classiques de la fantasy permet de jouer avec les codes de la fantasy et de surprendre le lecteur.

Ce second opus revient également sur le passé de Torgend et comment les elfes ont vécu la guerre. On en apprend aussi plus sur le mode de fonctionnement de la société elfe, et le fait que les elfes ne sont pas immortels, mais vieillissent bien et meurent comme tout un chacun. L'intrigue se révèle très riche en rebondissements, portée par des intrigues politiques et des complots à grande échelle. La dernière partie du roman est particulièrement réussie, alternant les points de vue et rendant l'action très palpitante. le final est vraiment brillant et explosif.

Ce deuxième et dernier tome d'Olangar vient donc confirmer tout le bien que j'en avais pensé suite au premier opus. le mélange des peuples de fantasy et de l'époque industrielle parvient à jouer avec le genre, tout comme les personnages qui ne sont pas ce à quoi on pourrait s'attendre. L'univers très riche et l'intrigue complexe sont portés par la plume fluide et entrainante de Clément Bouhélier. On se prend à rêver d'autres romans ou nouvelles dans cet univers.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Le deuxième volume d'Olangar reprend là où le premier s'était arrêté, on sent bien qu'il s'agit véritablement d'un même roman qui a été coupé en deux. On retrouve avec plaisir les personnages mais aussi le décor dans lequel ils évoluent.

Le récit se poursuit, les révélations se succèdent, Clément Bouhélier mêle habilement les scènes d'action et les éléments sur la psychologie de ses personnages. C'est toujours aussi bon, toujours aussi agréable à lire. de la fantasy à la fois épique et politique, cela fonctionne parfaitement et j'ai vraiment beaucoup aimé. Je pense suivre cet auteur de près dans les années à venir.
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Étant la seconde partie du premier tome d'Olangar, il est naturel d'y voir le son prolongement direct. Pas de grosse surprise donc puisqu'on retrouve nos protagonistes là où on les avait laissé. D'un côté, un trio en quête d'une vérité sur la mort d'un être aimé et de l'autre, une lutte des classes armée sur fond de complots politiques. On retrouve aussi cet univers de fantasy industrielle qui tranche avec ce que l'on a l'habitude de lire ailleurs.


L'intrigue est elle-même captivante avec un bon équilibre entre l'action et le reste. On s'attache à chacun des personnages dont on partage les joies et les souffrances pour un rendu complètement immersif.


De la très bonne fantasy.
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