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J'aurais aimé apprécier davantage ce premier roman dont le synopsis était prometteur. J'imaginais que la quête de la dédicace serait pour l'héroïne un prétexte pour se questionner sur ses relations et évoluer. C'est bien le cas : la jeune femme s'interroge mais malheureusement ne change pas et reste désespérément cynique. Je suppose que c'est un choix de l'auteur pour dénoncer les travers de notre société individualiste mais je ne me suis pas attachée à ce personnage désespérément triste. Peut-être d'autres lecteurs y seront davantage sensibles...par contre la dédicace finalement trouvée par l'écrivaine donne bien la tonalité du livre et j'ai apprécié de la découvrir. Merci à Netgalley et à Allary éditions pour cet envoi en avant première. #LaDedicace #NetGalleyFrance
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J'ai eu l'occasion de découvrir La dédicace grâce aux éditions Allary et à la plateforme NetGalley.fr. Il s'agit du premier roman de Leïla Bouherrafa, à paraitre le 3 janvier prochain. Il s'agit également du premier livre que j'ai terminé en 2019, même si je l'avais commencé en 2018.

Le résumé m'avait intrigué suffisamment pour me donner envie de lire ce roman :

" Son premier roman part à l'imprimerie, et elle ne sait pas à qui le dédicacer…

Une jeune femme s'apprête à publier son premier roman. Elle vit seule, son téléphone ne vibre pas, elle a de plus en plus de mal à aimer sa mère. À qui pourrait-elle dédicacer son livre ? Son éditrice lui donne trois jours pour trouver. Férocement drôle et émouvant, la dédicace est l'histoire d'une quête sentimentale dans un Paris peuplé de solitudes. "

J'aimais bien cette idée d'un(e) auteur(e) qui ne sait pas à qui dédicacer son premier roman et de cette course contre la montre pour trouver quelqu'un à qui elle tient suffisamment pour lui dédier son premier texte publié.

Malheureusement, le résultat m'a semblé assez mitigé. Certains passages m'ont bien plu, notamment un chapitre très drôle et certainement réaliste sur la journée passée à une foire du livre en province, avec une scène hilarante de conférence avec un autre écrivain, une journaliste et une animatrice d'ateliers d'écriture. Il y a d'autres idées bien choisies et mises en scène avec talent, je retiens par exemple la solitude du vieux voisin et de son chien. D'autres passages m'ont au contraire laissé de marbre.

Le rythme est sans doute volontairement lent mais j'ai eu du mal à me passionner pour la déambulation de la narratrice, à laquelle j'aurais aimé réussir à m'identifier, sans que cela fonctionne totalement pour moi.

Dans l'ensemble, ce n'est pas en soi un mauvais roman : le style est plaisant, certaines situations sont bien senties et joliment décrites, mais je ne me suis pas attaché aux personnages, en particulier à la narratrice, et le récit m'a globalement laissé indifférent. Même l'enjeu fictif de cette dédicace introuvable m'a semblé terne, tout comme sa résolution.
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J'imagine que, comme beaucoup, quand je lis une dédicace page 9 je l'ai déjà oubliée à la fin de la page 10. le thème des affres de la recherche d'une dédicace pour un premier roman est original et intriguant. Des rues d'un Paris qu'elle déteste et qui lui donne constamment la nausée à la proche banlieue où habite sa mère en passant par la foire du livre à Brive nous suivons la narratrice, primo romancière, pendant les 3 jours octroyés par son éditrice pour la rédaction de cette dédicace.
Je n'ai pas bien compris où l'auteure veut mener ses lecteurs. Il m'a été difficile de m'attacher à la narratrice qui tourne surtout autour de son nombril! C'est normal qu'elle n'ait pas beaucoup d'amis, elle respire l'ennui et la solitude. Il y a de l'humour mais souvent bien lourd et cru.
La dédicace enfin trouvée n'est finalement pas mal du tout.
#LaDedicace #NetGalleyFrance

Lien : https://ffloladilettante.wor..
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Je remercie netgalley de m'avoir fait lire ce livre . c'est en effet d'un humour féroce, très tourné vers l'introspection aussi et extrêmement bien écrit .
C'est un livre que j'ai tout de suite apprécié, notamment grâce à cette écriture vraiment très soignée . C'est un des grands points positifs de ce livre . Je tenais à vous en faire le retour.
Il est aussi d'un humour très particulier, au second degré, je dirai, notamment grâce au regard de la narratrice : son point de vue de Paris, la description de sa mère …
C'est aussi un livre qui peut toucher , car il est plein d'une introspection, un peu comme si on vivait dans la tête de la narratrice .
En revanche, il y a parfois des longueurs, des descriptions qui prennent beaucoup de temps et qui peuvent déstabiliser un lecteur …
Toutefois, l'histoire est originale et tout en psychologie humaine .
Trouvera t- elle la dédicace idéale pour la sortie de son premier roman ???
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Il me semble que l'on n'a pas assez parlé de ce livre que je découvre seulement maintenant (sorti en janvier dernier)! Vous savez c'est celui avec le prologue prometteur, eh bien le reste est à la hauteur ! J'ai gloussé, gloussé, gloussé de long en large sans m'arrêter.
C'est un peu l'équivalent féminin du « discours » de Fabrice Caro, avec la poésie moderne d'Olivier Liron. Un humour décapant un peu à la Blanche Gardin. Alors voilà c'est drôle vous l'aurez compris mais pas seulement. La narratrice se pose de multiples questions existentielles sur Paris, sur la solitude, sur ses voisins, sur les putes aussi... le style est riche, c'est un bonbon de l'écriture.
L'histoire ? Une femme a trois jours pour trouver la personne à qui dédicacer son premier roman. Ces trois jours sont l'occasion d'aller faire un tour auprès des gens qu'elle aime ou qu'elle est censé aimer, comme sa mère. Mais tout n'est pas si facile... le genre de livre qui me donne envie d'aller rencontrer l'auteure et boire un verre avec. foncez, foncez j'ai adoré !
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Un livre qui ne me laissera pas un souvenir impérissable
J'ai aimé sans plus
C'est l histoire d'une jeune écrivaine qui sur les conseils de son éditrice court après une dédicace pour son premier roman.
Et oui elle se sent bien seule
Qui mérite vraiment d'être le destinataire ?
Une couse contre le temps se met en route
C'est dur la solitude.
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Merci aux Editions Allary pour l'envoi de ce roman à lire dans le cadre de la masse critique Babelio.

Le roman de notre narratrice (dont on ne connaît pas le nom) va être imprimé. Selon son éditrice, la chose la plus importante dans un livre, c'est la dédicace. La Narratrice a 3 jours pour écrire sa dédicace mais la tâche s'annonce plus ardue qu'elle n'en a l'air.

Pour commencer, une narratrice sans nom... ça me dérange. Ensuite, on se retrouve face à une narratrice aigrie, en permanence pessimiste et défaitiste, antipathique, associable et vous l'aurez compris, totalement handicapée des relations. Elle est toujours nauséeuse, passe son temps à se plaindre de Paris et n'a aucun hobby.

Impossible de s'attacher à ce personnage, mauvais point pour moi.

Comment écrire une vraie dédicace lorsqu'on n'aime personne, même pas sa propre mère? C'est donc le fil rouge de ce roman.

J'ai lu le résumé de ce roman, chose rare et j'étais emballée. Malheureusement, même si l'histoire aurait pu me plaire vu ce résumé prometteur, je n'ai absolument pas accroché à cette histoire. Je n'ai pas adhéré à l'humour non plus et j'ai trouvé le sujet mal exploité.

J'ai également pensé, à un moment, que l'auteure racontait son histoire.

Le roman était lent et j'étais soulagée d'arriver à la fin. le seul bon point pour moi, c'était qu'il y avait moins de 300 pages et que la lecture a donc été rapide.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé ce bouquin.
Lien : https://livresquement-djusti..
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Ayant reçu la dédicace dans le cadre de la masse critique, j'ai été content d'avoir été tiré au sort pour ce livre. La quatrième de couverture est alléchante, le thème intéressant : une femme cherche une dédicace pour son premier roman.

Mais pendant ma lecture, j'ai eu l'impression de m'être fait avoir. On passe d'une scène à une autre avec les mêmes sentiments d'impuissance, de fatalisme et de négativisme. Peut-être est-ce voulu, mais cela m'a plombé.

Les sentiments exprimés par le personnage envers sa mère sont rudes (certaines réflexions m'ont choqués) tout comme ce qu'elle pense de Paris, des hommes. En bref rien ne va dans sa vie en ce moment, mais je n'ai rien trouvé de drôle, ni drôlement noire. Plutôt gratuit et malvenu.

Parfois, une scène prend de la valeur ajoutée à mes yeux, on sent un potentiel et puis tout est gâché par vomissure et nausée à outrance. Dommage, car cette quête de dédicace, qui est aussi une quête de soi-même n'aboutit selon moi à pas grand chose.

En bref, un premier livre qui annonçait certaines choses que je n'ai pas retrouvées. Il me laisse un goût (amer?) d'inachevé même si certaines scènes laissent éclater le vrai talent de l'auteure (trop peu souvent hélas).
Il ne me laissera pas un grand souvenir, dommage...
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Au début, en lisant le résumé de l'éditeur, j'ai un peu craint les 250 pages à lire des états d'âmes. Et j'étais un peu inquiète, je me suis souvenue avoir lu des livres du genre mortellement ennuyeux. Mais cette histoire de quête de dédicace m'a intriguée. Ca a l'air facile au premier abord, tu mets ta mère, ton conjoint ou tes enfants, et c'est lancé! Alors, j'ai décidé de le lire.
Je ne vous fais pas mariner plus longtemps, j'ai bien fait. Si on parle du fond, c'est vrai, c'est 250 pages d'états d'âme. Mais c'est drôle. Pas drôle à hurler de rire, mais drôle, caustique. J'aurai pu avoir les mêmes pensées que la narratrice quand j'avais une vingtaine d'années, et que j'étais moi aussi seule. J'ai dépassé la fin d'adolescence, je suis devenue beaucoup moins sombre, mais j'ai toujours une tendresse pour ces gens qui, le pessimisme chevillé au corps, continuent quand même à avoir la petite réflexion drôle et décalée. C'est un livre pince sans rire. Et puis la fin. Ces quelques derniers mots ( parce que oui, elle trouve une dédicace, il faut aller au bout) m'ont conquise. C'est toute l'émotion en quelques mots, c'est l'explication de toutes les autres pages, où l'on se mettait à l'abri parce que quand même, on peut pas être si « éteint », si?
Pour la forme, j'avoue que je l'ai trouvé un peu inégal. Des moments de fulgurance  (j'ai adoré tout le passage sur la foire aux livres de Brive, il faut avoir lu ça!), et des moments plus plats. Après c'est un parti pris d'écriture, je n'aime pas quand on en dit trop  » j'avais envie d'un café, j'ai pris un café. Il était noir, j'ai rajouté un sucre ». Etc. Mais si ça m'a bloqué quelque fois dans le récit, on passe très facilement au dessus, et ça reste cohérent. Et pour ceux qui ne sont pas du tout dérangé par ça ( il y a de grands auteurs qui ont toute une oeuvre à cette image!), alors, courez-y sans attendre. Enfin, attendez le 3 janvier, mais sinon, c'est vraiment un bon moment pour un premier roman. En tout cas, ça m'a beaucoup plu.
Lien : https://stephalivres.wordpre..
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Voici un titre de la rentrée littéraire d'hiver que j'ai pu lire en avant première grâce aux éditions Allary et à la plateforme NetGalley. Je les en remercie vivement.

La présentation et la thématique de ce roman m'ont de suite intéressée. C'est donc avec envie et curiosité (oui, c'est vrai ça, si je devais écrire un roman, à qui aurais-je envie de le dédicacer ? Quel(s) prénom(s) graver dès les premières pages ? ) que je me suis lancée dans la lecture du roman de Leïla Bouherrafa dont l'héroïne, une jeune femme solitaire, a trois jours pour trouver celle(s), celui ou ceux à qui elle souhaite dédicacer son premier roman. le hic, c'est qu'elle n'a personne à qui rendre hommage... Sa mère ? Hors de question. Son petit ami ? Elle n'en n'a pas. Alors du matin au soir, elle ne pensera qu'à cela et envisagera toutes les possibilités au gré des personnes qu'elle croisera, qu'il s'agisse de son voisin, d'une vendeuse, d'une certaine Véronique... Toutes celles et ceux qu'elle croisera, y passeront.

Si l'idée de départ est plutôt originale et intrigante, je dois bien reconnaître qu'au fil des pages mon intérêt pour ce roman s'est tari. Bien qu'il y ait quelques situations plutôt cocasses et drôles, l'incertitude et les déambulations de l'héroïne m'ont lassée. Elle tourne en rond et nous aussi. A côté de cela, la plume de Leïla Bouherrafa n'est pas désagréable, mais elle n'a pas suffi à me faire oublier mon manque d'attachement pour la narratrice.

La dédicace de Leïla Bouherrafa ne ne me laissera pas un souvenir impérissable. Dommage !
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