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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Au départ, on note quelques maladresses de premier roman, puis on s'attache très vite aux personnages qui ont des caractéristiques de personnages à reprendre dans une série.
L'histoire est bien ficelée, et on apprend de nombreux détails historiques sur la ville de Lyon en 1920. Ce roman est agréable à lire et on apprend pas mal de choses sur Lyon et sur les débuts de la police scientifique.
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J'ai beaucoup aimé le côté historique de ce polar qui nous plonge dans le Lyon de la fin du 19e siècle jusqu'à celui de l'entre deux guerres. La ville de Lyon s'urbanise, de grands travaux sont effectués pour sécuriser les berges des fleuves et contenir les inondations, la population s'insurge contre le plan de réhabilitation du quartier St Jean menacé de destruction, les chantiers sont nombreux en ville pour faire place aux automobiles toujours plus nombreuses et ériger de nouvelles écoles et universités laïques… La Fabrique marche bien et les soyeux sont la fierté de la ville…

La police scientifique prend du galon, après l'installation du premier laboratoire scientifique français dans la ville par Edmond Locard en 1910. La dactyloscopie, l'entomologie et l'anthropométrie donnent leurs premiers résultats concrets dans des affaires complexes. Les Brigades du Tigre n'ont plus à démontrer leur utilité et même si les relations entre ces deux polices ne sont pas toujours au beau fixe, elles ne peuvent se passer l'une de l'autre.

Rien que cette plongée dans le passé lyonnais fut un vrai bonheur pour moi qui connais et aime cette ville. Quel plaisir de retrouver la description de quartiers connus et arpentés avec mon amie lyonnaise et d'en découvrir leurs petite et grande histoire. La plume d'Odile Bouhier est d'une précision sûre sans emphase ou pesanteur. Les descriptions s'imbriquent dans l'intrigue avec beaucoup de naturel.

J'ai un peu moins goûté la mise en place de l'intrigue car il m'a fallu un peu de temps pour situer les différents protagonistes. Ce livre est un premier roman et l'auteur installe ses personnages et leur psychologie, parfois en ayant peur de trop en dire, quelquefois en étant trop prolixe. Il m'a fallu un certain temps pour bien fixer chacun dans son rôle et je le regrette. Par contre, j'ai apprécié découvrir la genèse de la personnalité du tueur en série, dramatique et originale à la fois, et le suspens qu'a pu installer l'auteur tout au long de ces 250 pages. le rythme soutenu et l'écriture fluide entrainent la lecture de cette narration non linéaire sans que l'on s'en rende compte et l'on passe un très bon moment.

Je mettrais 3,5 étoiles si le site acceptait les demis.
Lien : http://argali.eklablog.fr/le..
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Un premier roman très prometteur. La ville joue un rôle très important dans le récit de ces premiers "experts".
L'auteur a par contre trop tendance à insérer des "leçons d'histoire" dans le récit qui ne le servent pas toujours et ralentissent le rythme du récit.
L'histoire est cependant bien menée, les personnages riches, et le livre se laisse lire avec plaisir.
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Bien, mais un peu trop "Terres de France" Les personnages sont attachants et l'écriture fluide.
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Historiquement vrai, le premier laboratoire de la police scientifique vit le jour à Lyon en 1910 bien avant celui de Paris qui naquit en 1943 (merci Laura pour tous ces renseignements). Odile Bouhier, par ailleurs scénariste pour la télé -et notamment pour un épisode de la série Empreintes criminelles passé très récemment sur France 2, s'attelle donc à nous faire découvrir la nouvelle police à laquelle s'oppose les tenants de la police de Clémenceau, les brigades du Tigre. "Si Kolvair ne se faisait pas d'illusions -la création de ce laboratoire scientifique, le premier au service de la police française, n'empêcherait pas, jusqu'à la fin des temps, les amoureux de s'aimer, les cambrioleurs de cambrioler, ni les assassins d'assassiner-, il restait indéniable que le génie de Salacan offrait à ses contemporains la sensation de participer à une nouvelle ère de l'humanité. Grâce à lui, la science acquérait ses lettres de noblesse." (p.34)

Plutôt bien réussi, malgré des maladresses et quelques lourdeurs, ce roman policier se lit très vite. D'abord parce qu'il n'est pas très épais, 276 pages en caractères assez gros et ensuite, parce que l'intérêt du lecteur -au moins le mien- est piqué à vif et que l'envie de connaître le dénouement et l'évolution des personnages est réelle. Commençons par les personnages : Kolvair est un rescapé de la Grande Guerre, amputé d'une jambe, qui marche avec une prothèse en bois et qui a été réintégré dans la police grâce à ses excellents états de service dans les années d'avant guerre. Hugo Salacan est un professeur éminent, père de famille nombreuse qui invente sans cesse de nouvelles méthodes pour trouver des indices, aidé en cela par un jeune scientifique, Jacques Durieux. N'oublions pas l'indispensable médecin légiste, Damien Badou et la très belle psychopathologiste Bianca Serraggio qui apparaît en milieu d'enquête. Voilà l'équipe du laboratoire au complet qui va pouvoir traquer le tueur des vieilles dames.

Odile Bouhier a inventé des personnages attachants, maladroits pour certains, prévisibles sûrement, mais qu'il est très agréable de suivre dans leur cheminement.

Poursuivons par l'enquête qui est un peu plan-plan dans la première moitié du bouquin et qui prend de l'ampleur par la suite, notamment lorsque le lecteur découvre -ou devine facilement- qui est le tueur alors que les policiers ne le savent pas encore.

Finissons par le contexte, l'arrière-plan : l'auteure nous promène littéralement dans la ville de Lyon. On a le droit à une description en règle des inévitables traboules bien sûr mais aussi des nouvelles -pour l'époque- constructions. Elle pousse parfois même le vice jusqu'à nous expliquer comment historiquement est né tel ou tel quartier. Gonflé et intéressant, même pour moi qui n'ai jamais mis les pieds dans cette ville. Grâce à ses digressions architecturales ou urbanistes, Odile Bouhier enracine son roman dans Lyon et dans le début du vingtième siècle. Bien vu, même si parfois la description a du mal à s'intégrer au récit.
Lien : http://lyvres.over-blog.com/..
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