AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,38

sur 81 notes
5
3 avis
4
9 avis
3
15 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'auteur a choisi de placer son intrigue à Lyon, en 1920, juste après la Première Guerre Mondiale.

Les personnages principaux sont un commissaire revenu de la première guerre avec une jambe en moins, un patron du laboratoire de police scientifique dont une des filles est atteinte d'une maladie génétique incurable, son adjoint roi de l'escalade et un inspecteur des brigades du tigre revenu défiguré de la guerre et dont le passe temps favori est de réaliser sous le manteau des films érotiques.

L'auteur donne une bonne reconstitution de l'univers lyonnais du début du XXème siècle.

J'ai trouvé ce polar très sympathique, à l'intrigue bien menée dans un univers historique intéressant.
Commenter  J’apprécie          00
Ce roman est intéressant sur le plan historique puisqu'il aborde l'histoire de Lyon et de la médecine légale/police scientifique.
Toutefois, à trop vouloir insérer de développement historique, certains passages paraissent un peu sortis du contexte.
L'intrigue est assez classique.
Une lecture rapide et agréable mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Commenter  J’apprécie          60
L'histoire :

On est en 1920 à Lyon.

Un premier corps, impossible à identifier, est découvert près de l'hippodrome. Il s'agit d'une femme d'un certain âge.

A la même époque une autre femme âgée est assassinée dans un atelier de filature où elle avait l'habitude de travailler seule de bon matin.

L'enquête est confiée au commissaire Kolvair qui a perdu une jambe dans les tranchées pendant la guerre qui vient de s'achever.

Le policier est en concurrence avec les célèbres brigades du Tigre de Paris mais son approche est différente et préfigure les évolutions techniques à venir.



Mon avis :

Je suis partagée. J'ai aimé le fait que l'histoire se situe après la guerre et à Lyon.

Après avoir apprécié les références historiques, j'ai fini par trouver, au gré de ma lecture, que toutes ces références étaient un peu pénibles par leur coté répétitif et artificiel.

L'intrigue n'est pas le top du top et on a deviné bien avant la fin ce qui s'est passé...

Bref je ne suis pas trop fan même si le personnage du commissaire Kolvair est assez attachant.
Lien : http://mespoliciers.canalblo..
Commenter  J’apprécie          00
Lyon, 1920. Bis...tan...clac! Voici le bruit que fait un métier à tisser la soie. C'est le dernier bruit qu'entendra une vieille ouvrière aveugle, victime d'une courte mais atroce série de meurtres. Salacan et Kolvair qui dirigent le premier laboratoire de police scientifique créé en France mènent l'enquête...

Encore une fois, je me retrouve à me balancer d'un pied sur l'autre et à réfléchir si j'ai aimé ou pas ce polar historique. Tant d'hésitation n'est pas forcement bon signe me direz-vous.
Alors, évidemment, un roman qui se passe dans une ville que j'aime passionnément + un polar glauque mais pas trop (enfin quoique...) + les experts à la mode 1920 avait tout pour me séduire...Certes la galerie de personnages est intéressante (bon pas mal d'ombre encore et de secrets très sombres), mais certains manquent de développement. L'intrigue est finement menée mais tout s'emmêle un peu comme les fils de soie autour des victimes pour finir en grosse révélation sordide que j'avais vu venir de loin. On découvre Lyon en 1920, son histoire, le contexte de la création de la police scientifique, la médecine légale et bien d'autres choses : la reconstruction historique est super mais les informations font de gros blocs qui coupent l'histoire, j'ai parfois eu l'impression de lire Wikipédia. L'écriture est fluide, facile mais quelques anachronismes s'y sont glissés.

Bref, je reste un peu déçue par cette lecture et je ne pense pas que je lirai la suite des aventures de Salacan et Kolvair.
Commenter  J’apprécie          40
Je l'avoue, celui-ci je ne l'ai emprunté que parce qu'il se passait à Lyon. Finalement, c'est le cas de peu de romans, quand on pense à la masse qu'on nous inflige se déroulant à Paris.
Un polar, les années 20, Lyon, les débuts de la police scientifique , le sang des bistanclaques partait avec beaucoup pour me plaire.
Je ne vais pas mentir, une promenade lyonnaise et romanesque me plaît toujours, mais d'autres choses m'ont déplu dans ce roman.

Ce qui manque surtout à ce polar, c'est cent pages au moins: trop de personnages, pas assez développés, dilués dans le désir de l'auteur de parler de Lyon, et l'enquête passe un peu à la trappe dans tout ça. Il m'a fallu au moins la moitié du bouquin pour arrêter de mélanger le professeur et le commissaire, ce qui n'est pas vraiment bon signe et dénonce leur manque de développement.

Ce ne sera pas mon polar lyonnais préféré, dommage!
Commenter  J’apprécie          40
Petit policier historique symptatique avec des personnages hauts en couleur : le commissaire Kolvair amputé durant la grande guerre, le scientifique Salacan, à la recherche de la précision et des nouveautés permettant de découvrir les coupables, l'assistant Durieux sportif et amoureux, l'inspecteur legorne, gueule cassée et qui cache de lourds secrets. Les personnages masculins sont bien campés, un peu moins les femmes qui sont forcément extraordinaires (Bianca).
Trés documenté sur la ville de Lyon et l'époque, ca se lit vite et on progresse avec un avantage sur nos enqueteurs puisque dans certains chapitres, la vie du criminel est raconté, un peu à la mannière de C Lackberg.
Commenter  J’apprécie          20
Le sang des bistanclaques m'avait interpellé dès sa parution, hélas pour moi, ma médiathèque ne l'a pas acheté aussi lorsque ma copinaute Céline m'a proposé de me le prêter, je n'ai pas hésité et j'en profite pour la remercier car grâce à elle je l'ai enfin lu !

Le roman a pour décor Lyon, une ville que je connais peu, juste après la première guerre mondiale. le commissaire Kolvair, revenu du front amputé d'une jambe, a pu réintégrer son poste de commissaire malgré son handicap. Il est à la tête d'une unité scientifique composée du professeur Salacan et de son assistant le jeune Durieux, passionné d'alpinisme.

Ils héritent d'une affaire bien macabre, le meurtre d'une inconnue retrouvée défigurée, violée et ficelée, morte vraisemblablement depuis un mois. Un second cadavre est découvert dans la foulée, tuée selon le même mode opératoire. Les deux victimes ont été violées à l'aide d'un objet et elles ont surtout la particularité d'être atteintes de cécité et d'être âgées. Ce second meurtre va être confié à Legone des brigades mobiles, un homme violent et défiguré par la guerre, une gueule cassée.

Le légiste va rapidement conclure que les deux femmes sont mortes sous les coups d'un même homme qui utilise les outils des canuts et Kolvair va devoir mener l'enquête au pas de course.

Ce polar historique est de bonne facture d'un point de vue historique, on sent bien qu'Odile Bouhier s'est remarquablement documenté sur le Lyon des années folles et les débuts de la police scientifique, sans doute trop car on apprend beaucoup de choses, souvent au détriment de l'intrigue policière, trop cousue de fil blanc. Ceci dit, la lecture en est plaisante, malgré ces quelques défauts.

Lire la suite...
Lien : http://deslivresdeslivres.wo..
Commenter  J’apprécie          40
Le mouvement du métier à tisser est constitué de 3 phases qui s'enchainent, au son, elles font Bis-Tan-Clac.
"Le sang des bistanclaques" est un roman policier plutôt bien ficelé, bien que l'enquête mette du temps à trouver sa place. Nous faisons la connaissance de nombreux personnages qui vont servir la suite.
On y découvre les premiers pas de la toute nouvelle police scientifique avec le binôme Kolvair et Salacan, apparaît aussi une jeune psycho pathologiste Bianca qui étudie la démarche des meurtriers, la toute première profileuse.
Odile Bouhier nous conduit dans la cité lyonnaise, la bourgeoisie et l'univers des soyeux après la première guerre et ses blessures.
C'est un polar "de terroir" intéressant pour qui apprécie le genre.
J'ai passé un bon moment et je me réjouis de pouvoir retrouver le commissaire Kolvair et ses acolytes pour de nouvelles intrigues dans les deux romans "De mal à personne" et "la nuit, in extremis".
Commenter  J’apprécie          00
Ce livre a été reconnu "révélation polar 2011", Une dame agée est retrouvée tuée, violée, le larynx ouvert avec du fils de soie enroulé à l'intérieur. le commisaire Kolvair et le professeur Salacan ( initiateur de la police scientifique) vont mener l'enquête. Un autre meurtre atroce et étrangement similaire va arriver. C'est le titre énigmatique qui m'a attiré. Je me demandais ce que pouvez être les bistanclaques. Je qualifierai ce livre de polar historique. L'ambiance de l'époque (1920) et le fait d'utiliser l'idée d'un enfant devenu tueur en série très intéressante. On peut trouver ce livre un peu long en description (sur Lyon....) à certain moment mais il est très instructif. J'ai trouvé la 1ère partie plus face mais j'ai bien aimé la fin avec LE rebondissement qui fait l'originalité du livre. Je vais poursuivre la découverte de cette auteure avec son deuxième livre "De mal à personne" où je vais retrouver le duo Kolvair et Salacan.
Commenter  J’apprécie          20
Curieux mélange de roman régional, historique et policier qui se passe à Lyon dans les années 20 et a pour héros les créateurs d'un brigade de police scientifique, le professeur Hugo Salacan et le commissaire Victor Kolvair.

On voit un peu trop les ficelles et l'application des règles du roman de genre et cela m'a passablement énervé au cours de ma lecture :
- situer l'histoire dans le passé, mais pas trop lointain, c'est bon pour la nostalgie : cela fait penser à sa grand-mère ou à sa jeunesse et attendri le lecteur ;
- faire évoluer les personnages dans l'univers d'un vieux métier, cela fait terroir ;
- prendre un cadre régional et disséminer des extraits des différents guides touristiques, cela fait plus authentique ;
- créer un personnage avec des faiblesses physiques ou psychologiques, il n'en sera que plus méritant ;
- si possible en faire un héros récurrent (ici l'auteur a fait un blog autour de lui) ;
- mêler une histoire sentimentale pour faire battre le coeur des lectrices (variante : un peu de sexe pour attirer les mecs).

Le résultat est quand même assez potable, le roman s'améliore sur la fin ; toutefois, on peut se passer de cette aventure lyonnaise qui fait la pub des bouchons et évoque vaguement les canuts.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (166) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2879 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}