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Lyon, 1920. Bis...tan...clac! Voici le bruit que fait un métier à tisser la soie. C'est le dernier bruit qu'entendra une vieille ouvrière aveugle, victime d'une courte mais atroce série de meurtres. Salacan et Kolvair qui dirigent le premier laboratoire de police scientifique créé en France mènent l'enquête...

Encore une fois, je me retrouve à me balancer d'un pied sur l'autre et à réfléchir si j'ai aimé ou pas ce polar historique. Tant d'hésitation n'est pas forcement bon signe me direz-vous.
Alors, évidemment, un roman qui se passe dans une ville que j'aime passionnément + un polar glauque mais pas trop (enfin quoique...) + les experts à la mode 1920 avait tout pour me séduire...Certes la galerie de personnages est intéressante (bon pas mal d'ombre encore et de secrets très sombres), mais certains manquent de développement. L'intrigue est finement menée mais tout s'emmêle un peu comme les fils de soie autour des victimes pour finir en grosse révélation sordide que j'avais vu venir de loin. On découvre Lyon en 1920, son histoire, le contexte de la création de la police scientifique, la médecine légale et bien d'autres choses : la reconstruction historique est super mais les informations font de gros blocs qui coupent l'histoire, j'ai parfois eu l'impression de lire Wikipédia. L'écriture est fluide, facile mais quelques anachronismes s'y sont glissés.

Bref, je reste un peu déçue par cette lecture et je ne pense pas que je lirai la suite des aventures de Salacan et Kolvair.
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Je l'avoue, celui-ci je ne l'ai emprunté que parce qu'il se passait à Lyon. Finalement, c'est le cas de peu de romans, quand on pense à la masse qu'on nous inflige se déroulant à Paris.
Un polar, les années 20, Lyon, les débuts de la police scientifique , le sang des bistanclaques partait avec beaucoup pour me plaire.
Je ne vais pas mentir, une promenade lyonnaise et romanesque me plaît toujours, mais d'autres choses m'ont déplu dans ce roman.

Ce qui manque surtout à ce polar, c'est cent pages au moins: trop de personnages, pas assez développés, dilués dans le désir de l'auteur de parler de Lyon, et l'enquête passe un peu à la trappe dans tout ça. Il m'a fallu au moins la moitié du bouquin pour arrêter de mélanger le professeur et le commissaire, ce qui n'est pas vraiment bon signe et dénonce leur manque de développement.

Ce ne sera pas mon polar lyonnais préféré, dommage!
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Personnages sympathiques, intrigue intéressante, ancrage dans le Lyon d'après la Grande Guerre, rivalité entre la police scientifique balbutiante et les brigades du Tigre vieillissantes : voici le menu de ce polar passionnant.

La ville de Lyon tient ici une grande place. Elle dépasse très rapidement le simple cadre géographique. Odile Bouhier nous propose de découvrir les quartiers de la Croix-Rousse, la place de Bellevue, le centre-ville, le palais de justice, un lupanar et tant d'autres lieux... Les métiers de la soie jouissent ici d'un coup de projecteur particulier à côté d'autres professions, notamment dans le milieu judiciaire ou médico-légal.

Les habitués des Compagnons de la Croix-rousse (mais si souvenez vous, la bibliothèque verte : Gnafron, le Tondu et tous les autres...) auront du quoi être surpris. Il est ici question de tueur en série, de violences d'abord décrites pour être mieux suggérées ensuite. Pour ne rien arranger le contexte n'est vraiment pas à l'optimiste. Il faut dire que les cicatrices des combattants sont inscrites dans le quotidien de tout un chacun. Quant au récit parallèle il est tout aussi dérangeant que les meurtres évoqués...

Assurément il s'agit ici d'un polar avec des personnages sombres. Chacun a sa part d'ombre. Personne n'y échappe, sauf peut-être Salachan. Malgré tout, nous avons plaisir à les suivre. L'attachement est naturel et l'on songe à les suivre plus longuement. le récit est très bien écrit. le style est agréable, fluide et nous mène vers des rebondissements osés, pas toujours heureux (un "mystère" flirte avec le ridicule). En tout cas le récit est bref et efficace.

Voici donc un très bon polar, bourré de bonnes idées qui ne demandent qu'à être approfondies. Une lecture indispensable avant ou pendant une visite dans la capitale des Gaules...
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Petit policier historique symptatique avec des personnages hauts en couleur : le commissaire Kolvair amputé durant la grande guerre, le scientifique Salacan, à la recherche de la précision et des nouveautés permettant de découvrir les coupables, l'assistant Durieux sportif et amoureux, l'inspecteur legorne, gueule cassée et qui cache de lourds secrets. Les personnages masculins sont bien campés, un peu moins les femmes qui sont forcément extraordinaires (Bianca).
Trés documenté sur la ville de Lyon et l'époque, ca se lit vite et on progresse avec un avantage sur nos enqueteurs puisque dans certains chapitres, la vie du criminel est raconté, un peu à la mannière de C Lackberg.
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J'ai aimé : ce polar, son ambiance ; l'enquête et l'histoire de ce premier roman ; son contexte historique, politique et social ; découvrir les balbutiements de cette police scientifique qui nous semble si familière aujourd'hui ; visiter Lyon d'hier et d'aujourd'hui comme si j'y étais. A découvrir !
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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très bon livre comme je suis de la region lyonnaise je connais bieu les lieux
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Le sang des bistanclaques m'avait interpellé dès sa parution, hélas pour moi, ma médiathèque ne l'a pas acheté aussi lorsque ma copinaute Céline m'a proposé de me le prêter, je n'ai pas hésité et j'en profite pour la remercier car grâce à elle je l'ai enfin lu !

Le roman a pour décor Lyon, une ville que je connais peu, juste après la première guerre mondiale. le commissaire Kolvair, revenu du front amputé d'une jambe, a pu réintégrer son poste de commissaire malgré son handicap. Il est à la tête d'une unité scientifique composée du professeur Salacan et de son assistant le jeune Durieux, passionné d'alpinisme.

Ils héritent d'une affaire bien macabre, le meurtre d'une inconnue retrouvée défigurée, violée et ficelée, morte vraisemblablement depuis un mois. Un second cadavre est découvert dans la foulée, tuée selon le même mode opératoire. Les deux victimes ont été violées à l'aide d'un objet et elles ont surtout la particularité d'être atteintes de cécité et d'être âgées. Ce second meurtre va être confié à Legone des brigades mobiles, un homme violent et défiguré par la guerre, une gueule cassée.

Le légiste va rapidement conclure que les deux femmes sont mortes sous les coups d'un même homme qui utilise les outils des canuts et Kolvair va devoir mener l'enquête au pas de course.

Ce polar historique est de bonne facture d'un point de vue historique, on sent bien qu'Odile Bouhier s'est remarquablement documenté sur le Lyon des années folles et les débuts de la police scientifique, sans doute trop car on apprend beaucoup de choses, souvent au détriment de l'intrigue policière, trop cousue de fil blanc. Ceci dit, la lecture en est plaisante, malgré ces quelques défauts.

Lire la suite...
Lien : http://deslivresdeslivres.wo..
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Lyon 1920, une femme inconnue en état de décomposition avancée est retrouvée dans un champ ainsi qu'une vieille ouvrière des métier a tisser. Ces deux meurtres ont plusieurs points communs : c'était deux femmes âgées,presque aveugles et elles ont été toutes les deux violées. le commissaire Kolver est chargé de l'enquête et va devoir faire preuve de déduction mais aussi de tact pour réussir a débrouiller les fils de ce mystère.

Voici un roman original, pas sur la forme qui est plutôt classique mais sur le fond en situant l'enquête dans les années 20 qui correspondent au début de la police scientifique. L'autre point fort est indéniablement les personnages qu'ils soient principaux ou secondaires, entre un commissaire revenu de la première guerre avec une jambe en moins, le patron du laboratoire de police scientifique dont une des filles est atteinte d'une maladie génétique incurable, son adjoint roi de l'escalade et un inspecteur des brigades du tigre revenu défiguré de la guerre et dont le passe temps favori est de réaliser sous le manteau des films érotiques. L'intrigue et le contexte historique se nourrissent l'un et l'autre et immergent parfaitement le lecteur dans ce Lyon du début du 20 ième siècle et les prémices de la police scientifique. Un roman policier qui se lit avec beaucoup de plaisir grâce a une intrigue parfaitement menée et une immersion historique complète.

Des personnages qui nous tardent de retrouver dans d'autres aventures(deux autres titres a ce jour sont déjà sortis) après cette première enquête rondement menée. Ma note : 8/10 pour ce polar d'entre deux guerres.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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Le mouvement du métier à tisser est constitué de 3 phases qui s'enchainent, au son, elles font Bis-Tan-Clac.
"Le sang des bistanclaques" est un roman policier plutôt bien ficelé, bien que l'enquête mette du temps à trouver sa place. Nous faisons la connaissance de nombreux personnages qui vont servir la suite.
On y découvre les premiers pas de la toute nouvelle police scientifique avec le binôme Kolvair et Salacan, apparaît aussi une jeune psycho pathologiste Bianca qui étudie la démarche des meurtriers, la toute première profileuse.
Odile Bouhier nous conduit dans la cité lyonnaise, la bourgeoisie et l'univers des soyeux après la première guerre et ses blessures.
C'est un polar "de terroir" intéressant pour qui apprécie le genre.
J'ai passé un bon moment et je me réjouis de pouvoir retrouver le commissaire Kolvair et ses acolytes pour de nouvelles intrigues dans les deux romans "De mal à personne" et "la nuit, in extremis".
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Bien les personnages, très bien le contexte : Lyon 1920, les début d'une police scientique. Bien aussi l'intigue. J'en reprendrai bien un peu!
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