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Très très belle découverte que ce roman jeunesse de Judith Bouilloc ! Une auteure à suivre, assurément, car elle signe là un premier roman de grande qualité. La langue est limpide, le style fluide, le rythme du récit prenant. Un vrai régal ! Moi qui ne suis pas une grande lectrice de l'imaginaire, je me suis laissée complètement happer… Il faut dire que Yann Egoak, le jeune héros de cette histoire, est attachant : héros au grand coeur, courageux, fidèle, drôle ou tourmenté, c'est un jeune garçon auquel on pourrait facilement s'identifier. La galerie des autres nombreux personnages est tout aussi réussie et diversifiée : Adémar le guerrier waldganger, Baldoméro le jeune Avéli, Gaspard Stone le mystérieux YamaHoro, sans oublier Salvatica la musicienne, Séma Rumi la danseuse, ou Mélipal Egoak…
J'ai aimé la manière, dont en quelques mots, quelques phrases bien tournées, Judith Bouilloc sait nous faire entrer dans une ambiance, nous faire sentir le parfum d'un lieu, que ce soit la forêt, le royaume du Vent, ou les montagnes arides du nord.
Je trouve également que c'est un roman qui laisse la part belle au rêve, qui valorise créativité et amour de l'art à travers une histoire, certes guerrière, mais empreinte de poésie. La quête de Yann Egoak est finalement celle de nombreux jeunes et peut susciter une réflexion intéressante : Quel rôle ai-je envie de jouer dans ce monde ? La part de créativité que je porte en moi est-elle nécessaire à mon épanouissement ? Comment gouverner ou régler un conflit de manière juste ?

Juste un petit bémol : plutôt que de découper le livre en deux parties, j'aurais imaginé plutôt 2 tomes distincts. En effet, j'ai ressenti comme un ralentissement dans le rythme entre le passage de l'école des Maîtres du vent à celle de Soen Tseu. Peut-être qu'un découpage en deux tomes, aurait permis de mieux passer d'une ambiance à l'autre ? Je me suis aussi fait la réflexion qu'on s'adresse à des lecteurs assez jeunes (11-12 ans je dirais) et que du coup, la taille du livre peut rebuter.
Mais ce sont là des détails qui n'ôtent rien aux qualités de ce roman.

Et maintenant, nous attendons une suite ! Je vous en prie, chère Madame Bouilloc, si le vent de l'inspiration souffle de nouveau, laissez-vous emporter par lui, pour notre plus grand plaisir, à nous vos lecteurs !
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Merci Judith pour m'avoir envoyé gracieusement un exemplaire de ton livre ! Honnêtement, il était si beau et le résumé était si aguicheur que j'avais vraiment envie de le découvrir !

Je sors de cette lecture avec une bonne impression. L'univers était riche, l'histoire était sympa, et surtout j'ai beaucoup aimé ta plume ! Les jeux de mots et les descriptions étaient très bien dosés et finement trouvés. Mais ce qui m'a le plus plu, c'était le monde que tu as créé : un continent parfaitement circulaire, avec des montagnes au Nord, des déserts sur l'est et l'ouest, des plaines au sud et une forêt au centre. La légende raconte que cette terre ne sera qu'une roue gigantesque, et que seuls les arbres de Waldgan l'empêcheraient de tourner. On est loin du simple continent avec des terres glacées au nord et désertiques au sud…
J'ai apprécié le fait qu'on suive Yann sur plusieurs années. Au début, j'ai craint qu'il ne vive de grandes aventures et sauve le monde à tout juste treize ans, mais je suis contente de constater que le temps passe et que ce n'est pas un enfant qui sauve tous les royaumes, mais un jeune homme – c'est déjà plus crédible ! On a le temps de le voir grandir et découvrir les deux autres royaumes (Avel, la République des Vents, et YamaHor).

En fait, les points négatifs relèvent de l'anecdotique. Mais comme je sais que tu aimes avoir un avis détaillé, je vais faire l'effort de les approfondir – garde toutefois bien en tête que ce n'est que mon ressenti, et que vu les précédentes critiques, ton livre a reçu un très bon accueil :)
Pour commencer, je ne me suis pas trop attachée au personnage principal. Je l'ai trouvé très lisse, mais surtout, il me semblait que tout arrivait trop facilement pour lui. Sur un coup de tête, il se pointe au concours de l'école de Gio, rencontre des personnes qui le potassent depuis des mois, et l'obtient alors que son entretien s'est relativement mal passé uniquement parce que l'école a un quota d'élèves étrangers à remplir. N'aurait-ce pas été plus crédible s'il avait révisé avant de partir ou sur le trajet, même un tout petit peu ? C'est une école réputée, après tout, il devait y avoir de la concurrence.
De même, j'ai trouvé étonnant que Yann parvienne à décoller du sol avant d'avoir reçu un seul cours d'envol. C'est un peu facile. Certes, il met plusieurs semaines à réitérer l'exploit, mais personnages fictifs comme lecteurs, on est d'ores et déjà prévenus : c'est le meilleur de sa promo dans ce domaine. (Au fait, puisque c'est le vent qui porte les gens, le fait de s'envoler devrait déclencher de véritables bourrasques au sol. Je n'en ai vu aucune mention, pourtant.)
Pour finir, le protagoniste est unique en son genre : il est peut-être le seul être humain à avoir fait DEUX écoles militaires de deux pays ennemis, devenant par la même occasion un guerrier ultra-badass qui peut combiner les deux types de combat (trois en comptant Waldgan, parce qu'il a été formé au maniement du fauchon toute son enfance). Il a donc reçu l'éducation guerrière des trois plus grandes puissances militaires de son monde – c'est beaucoup.
Bref, les cent premières pages sont à peine dépassées qu'on sait déjà que Yann Egoak va marquer l'Histoire et qu'il est au-dessus du commun des mortels. C'est un détail, mais je pense qu'il aurait fallu le démystifier un peu pour nous le rendre plus proche.

J'ai aussi trouvé étrange que cette école soi-disant multiculturelle soit installée juste à côté d'un secret national jalousement gardé. Ce n'est pas très prudent de la part des dirigeants que d'accueillir des enfants d'un pays potentiellement ennemi à quelques centaines de mètres de l'école militaire la mieux gardée du pays. A la limite, le jour où j'aurais décidé d'accueillir des élèves étrangers, je l'aurais déplacée sur une île voisine. Mais bon, ça aurait peut-être coûté trop cher pour pas grand-chose.
Dernière question : comment se fait-il que YamaHor et Avel soient des ennemis reconnus alors qu'ils n'ont aucune frontière commune ? de par sa position centrale, Waldgan ne devrait pas être plus au coeur des troubles de la politique ?

Pour finir, je m'emploierai à discuter les choix de l'éditeur parce que j'ai vu sur la couverture qu'il recommandait ce livre à partir de dix ans. Personnellement, je dirais plutôt douze ou treize. Yann n'a pas exactement la même tranche d'âge que son potentiel lectorat, tu abordes des thèmes un peu complexes pour cet âge, le nombre de pages est plutôt conséquent et il serait regrettable de rater les références littéraires et historiques… Est-ce à la portée d'un enfant de dix ans ?
Accessoirement, j'ai trouvé dommage que le résumé dévoile autant d'intrigue. La plupart des surprises risquent de ne pas avoir l'effet escompté. Personnellement, j'ai eu de la chance : je ne m'en rappelais plus au moment où je l'ai reçu et je n'ai pas cherché à le relire. C'est en arrivant vers la moitié que je suis retombée dessus et j'ai été étonnée de voir que même en ayant lu 200 pages, je pouvais encore me faire spoiler.

A côté de cela, il y a beaucoup de points positifs.
Si je n'ai pas ressenti beaucoup de sympathie pour Yann, en revanche j'ai éprouvé une haine féroce à l'égard de Calliclès – typiquement le genre de personne que je déteste.
Outre l'univers et ton écriture, j'ai particulièrement apprécié les thématiques que tu abordes. L'art (sculpture, musique et danse, principalement), la nature (Yann Egoak est très proche de sa forêt natale, et sa mère sait soigner n'importe quel mal avec une plante) et, dans une moindre mesure, la politique sont très présents dans Les Maîtres du Vent. Les premiers chapitres, qu'on passe en Waldgan, sont parmi mes préférés parce qu'on découvre le monde et que je me suis très bien représenté la région dans laquelle grandit Yann – peut-être parce que moi aussi j'ai été élevée dans la campagne. Ce pays m'a fait envie parce qu'il a l'air idyllique, et que la communion avec la nature est presqu'impossible à obtenir pour nous – c'est un idéal.
J'ai également adoré tes références littéraires finement glissées ! Je ne suis pas sûre de les avoir toutes repérées, mais il me semble bien avoir reconnu La Horde du Contrevent (pour le codage des courants aériens – mais peut-être que je me trompe), Saint-John Perse (celui-là, c'était facile^^) et même Nausicäa de la Vallée du Vent (ce n'est pas très littéraire, mais bon) ! Franchement, j'adore ça – et du coup, je me suis re-regardé l'anime, parce que ça faisait longtemps.


En d'autres termes, tu as une bonne imagination et une très bonne plume. Si ce coup-ci je n'ai pas accroché aux personnages principaux, ce n'est qu'un petit bémol et je suis sûre que tu as suffisamment de potentiel pour changer cela ! Continue à écrire, tu le mérites.
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Voici une jolie découverte :) merci Judith !

Vous avez toujours rêvé de voler dans les airs ? Vous aimez les récits initiatiques ? Embarquez à la rencontre des maitres du vents !

Attention la 4e de couverture en révèle trop (comme la plupart des 4e de couverture...mais ça, c'est les éditeurs je suppose).

J'ai apprécié le voyage, la découverte de Gilgal. Le personnage de Yann, le héros, que l'on suit sur plusieurs années. Et les aventures qu'il vit.

J'ai aimé l'univers, l'idée de ces talents utiles (guérisseurs), mais aussi artistiques (la sculpture, la musique).

J'ai aimé le pouvoir de voler et d'invoquer les vents.

L'auteure a créé un univers cohérent et j'ai passé un excellent moment. L'écriture est très agréable à lire également.

Aventure, amitié, bataille...et bien d'autres choses à découvrir dans ce roman, qui est le premier de l'auteure.

Pour ce qui est de l'âge cible, je n'arrive pas à dire si c'est adapté...mais je n'ai pas d'enfant donc, j'ai du mal à dire si un enfant de 10 ans pourrait aimer ou pas.

Attention...je révèle des éléments de l'intrigue. Ne dévoilez le texte que si vous avez déjà lu le livre !!!



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Ce livre est sorti en mai 2016. Je l'ai découvert grâce à la masse critique de Babelio en octobre et je ne comprends toujours pas comment j'ai fait pour arriver jusqu'ici sans rien savoir sur ce roman avant d'ouvrir la première de couverture ! C'est une petite pépite qu'on ne soupçonne pas et qui mérite franchement qu'on en parle. Judith Bouilloc signe avec Les maitres du vent son premier roman. Âgée de 28 ans, elle est sans aucun doute l'auteur francophone jeunesse à surveiller de très très près ! Vous n'imaginez pas tous les trésors et l'univers merveilleux que renferment cet ouvrage. C'est presque du JK Rowling à la française si vous voulez mon avis. D'ailleurs elle avoue elle-même s'être inspirée de Poudlard (entre autres) sur son site ! Preuve qu'elle a eu les bonnes influences en tête lors de l'écriture de cette histoire.

Et de quoi ça parle ? Et bien « Les Maitres du vent » c'est une épopée magique monstrueusement bien écrite. Complète, détaillée, précise… les qualificatifs ne manquent pas si vous cherchez à décrire ce contenu qui vaut le détour. Contrairement à de nombreux livres arrivant en librairie actuellement, celui-ci ne fait pas partie d'une trilogie ou d'une saga. Il s'agit d'un one-shot qui s'étale sur plusieurs années et qui nous emmènent à Gilgal, un monde habité par différents peuples dont les Waldgangers, patrie du jeune Yann Egoak. Dès les premières pages, l'auteur nous embarque dans les tréfonds de la forêt pour découvrir la vie trépidante de ce jeune garçon qui veut à tout prix intégrer la garde de Waldgan. Cependant, Yann est encore un enfant et a beaucoup à apprendre avant de pouvoir choisir sa voie.

Sur un peu plus de 400 pages, Judith Bouilloc jette un éclairage nouveau sur l'art, la musique, la poésie, la guerre… et surtout, nous fait découvrir un univers littéraire époustouflant. Que ce soit l'intrigue, les détails des décors, les personnages mais aussi le style particulièrement minutieux et étoffé (j'avoue avoir découvert certains mots de vocabulaire!) de son texte : on ne peut qu'adhérer devant tant de qualité. L'histoire en elle-même est aussi très intéressante. le concept de « maitre du vent » m'a beaucoup plu et j'ai encore plus accroché au héros qu'on apprend à connaitre dès son plus jeune âge et qu'on voit grandir pour devenir un homme aux qualités exceptionnelles.

La seule raison qui me pousse à lever un sourcil est l'indication « 10-12 ans » sur la quatrième de couverture qui, selon moi, est loin d'être le public cible de ce roman. D'un part, je doute qu'un enfant de 10 ans ait les connaissances du vocabulaire utilisé pour apprécier pleinement l'histoire et, d'autre part, cette tranche d'âge est beaucoup trop réductrice à mon goût. de nombreux fans de littérature Young-Adult ou même de fantasy « light » adulte pourraient apprécier cette histoire. Il suffit de mentionner Harry Potter ou Eragon dont le lectorat est davantage ciblé sur les 14-25 ans (et même plus!) pour se rendre compte qu'on est loin du compte.

Au final, ce fut un moment de lecture fort agréable dont je me souviendrai ! Je remercie Babelio et les éditions Artège pour ce trésor dont je n'ai pas fini de parler. Et surtout, bravo à l'auteur dont la plume exquise a su me surprendre et me prouver que des jeunes auteurs prometteurs se cachent parmi nous et peuvent nous livrer une pépite littéraire à tout instant ! Oh, comme j'aime la littérature !
Lien : https://atouchofbluemarine.w..
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Je remercie infiniment l'auteure pour sa confiance et cette belle découverte.

La première chose à laquelle j'ai pensé en découvrant cette oeuvre, c'est la série animée « le dernier maître de l'air » que j'adore depuis ma plus tendre enfance. Inévitablement, j'ai très vite eu envie d'en découvrir un peu plus et de me plonger dans cet univers.

Nous suivons Yann, un jeune homme qui quitte sa ville natale pour Avel, la République des Vents où il intégrera la grande école des maîtres du vent qui forme l'élite. Mais une bataille ne tarde pas à éclater et il se verra embarquer dans de bons nombres d'aventures.

Judith Bouilloc nous propose un univers de fantasy très riche autant au niveau de la culture que sur ses habitants. Tous les détails sont là, ce qui nous permet de cerner dans sa globalité les lieux où vont évaluer les personnages et surtout de rentrer avec une manière déconcertante dans l'histoire. Nous sommes aussi amenés à découvrir la politique de différentes région de Gilgal et de faire, parfois, quelques allusions à ce qui se déroule dans notre société actuelle.

En revanche, j'ai eu un peu plus de mal avec la trame de l'histoire, la manière dont l'intrigue s'est développée. Durant quasiment la totalité de l'oeuvre, nous suivons Yann dans sa formation de maître du vent. J'ai énormément aimé cette partie du roman, qui me rappelait de temps à ordre l'univers de Harry Potter et de sa célèbre école de magie. Toutefois, la véritable intrigue de l'oeuvre arrive seulement vers la fin du roman, soit environs cent-cinquante pages avant, ce que j'ai trouvé un peu dommage, surtout qu'il s'agit d'un one-shot. Je suis donc restée avec une petite goutte amère dans la bouge et c'est bien dommage ! Mais malgré ce petit défaut, l'intrigue est vraiment bien menée et ce jusqu'à la toute dernière ligne !

Concernant les personnages, comme il s'agit d'un one-shot, nous pouvons les suivre de leur adolescence à l'âge adulte, ce qui nous procure de belles évolutions et nous rend encore plus proche d'eux. D'avoir, en quelque sorte, partager plusieurs années de leur vie, un certain lien se noue entre eux et nous et nous oblige à nous attacher d'une manière ou d'un autre. D'autant plus que niveau caractère il y en a pour tous les goûts !
Notez toutefois que certains personnages sont décrit comme un peu trop parfait. Ça peut plaire ou non au lecteur. Pour ma part, c'est vrai que j'ai tendance à avoir un peu de mal à apprécier ce type de personnages, mais ici, ça ne m'a pas plus dérangé que ça.

Il y a des auteurs et des oeuvres qui mériteraient d'être connus et reconnus et ce roman en fait partie. La plume de l'auteure est merveilleuse. L'écriture est fluide et l'action s'enchaîne sans le moindre essoufflement. Judith Bouilloc fait partie des auteurs à surveiller avec une très grande attention.

En conclusion, malgré quelques petits points faibles, ce premier roman est une petite réussite et une agréable découverte. J'ai passé un bon moment en compagnie de Yann et ses amis, même si je m'attendais à une intrigue peut-être un peu plu présente dans la durée de l'oeuvre.
Je ne peux que vous conseillez de vous le procurer le plus rapidement possible et de plonger dans ce magnifique univers !
Lien : http://aliybooks.weebly.com/..
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Yann aimerait devenir un guerrier, mais sa mère est contre. A la mort de son oncle, un sculpteur de talent, il accomplit le voeux de celui-ci et rejoint la contrée d'Avel. Un peu par hasard, il va tenter sa chance pour entrer à l'école où il apprendra à maîtriser le vent et est admis. Il y rencontre Adémar, qui vient de la même région que lui, et d'autres qui deviendront ses amis.

Mais la situation politique est compliquée entre les différentes région de Gilgal…

Ce roman de fantasy (un one-shot) est écrit par une jeune française, j'ai donc décidé d'y jeter un oeil. Alors je vais commencer par les défauts : tout d'abord, il n'y a pas d'intrigue. Je m'explique : Yann va à l'école, puis dans une autre école et la véritable intrigue n'arrive que dans les 150 dernières pages. En revanche, on ne s'ennuie pas et je trouve même bien de rendre intéressant un livre qui n'a pas une trame tout du long. Autre « défaut », j'ai trouvé que les références et jeux de mots étaient un peu faciles : Yggdrasil, Heimatlos, John Perse, SoenTsu, c'est un peu trop facile et j'aurais plus de mots inventés, ou inspirés, mais apportant une bonne originalité.

J'ai beaucoup aimé la première partie qui se passe dans l'école des maîtres du vent, il y a une ambiance un peu Poudlardienne voulue, des références aussi à la Horde du Contrevent dans l'écriture et la transcription des différents vents. le passage dans la 2ème école, est moins prenant, plus court aussi. Quand à la troisième partie, elle fait un peu courte par rapport au reste du livre, mais est bien menée.

L'écriture est fluide et très agréable, les personnages attachants (même si Yann et Adémar sont peut-être trop parfaits). On rentre facilement dans l'histoire et on passe un bon moment.

L'éditeur le conseille à partir de 10 ans, pour un bon lecteur, ok, je le conseillerai plutôt à partir de 12 ans, honnêtement.

Une jolie petite découverte, je suis curieuse de savoir si elle a un autre projet en cours, car c'est une jeune auteure prometteuse !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Un gros coup de coeur pour ce premier roman ! Il n'est pas facile d'imaginer un univers de fantasy original et bien construit, cohérent et dans lequel on a envie de vivre. Judith a réussi ce défi en y ajoutant une qualité littéraire qui n'est pas négligeable et qui peut manquer parfois dans le paysage de la littérature jeunesse.
Yann vit dans la foret de Waldgan. Fils d'une guérisseuse et d'un guerrier, il doit choisir sa propre voie. Il pourrait être aussi sculpteur comme son oncle. le jour où celui-ci meurt, il suit ses conseils et part en Aven où il va intégrer l'école des maîtres du vent. Puis il ira à l'école de guerre de SienTsu. de ces études, il va en ressortir avec un potentiel important, des compétences multiples et des amis important.
Ce roman parle de différences, d'acceptation et d'adaptation. On peut y voir un reflet de notre société. L'afflux des migrants en Occident a exacerbé la peur de l'autre. On ne peut pourtant que s'enrichir des autres. Il est dur également pour un jeune aujourd'hui de trouver sa voie. Nous savons bien qu'un élève de lycée va choisir une orientation, mais qu'il a 50% de chance de finir sa carrière professionnelle avec au moins une reconversion. Comment être sûr alors du choix que l'on fait à un moment T. C'est ce qui préoccupe Yann pendant son adolescence. Bien sûr, ce roman ne parle pas que d'orientation. On y trouve beaucoup d'amitié, un peu d'amour, beaucoup d'aventure.
A mi-chemin entre Tolkien et Bottero, ce roman est à savourer absolument !!
Lien : http://laptitesourisduweb.bl..
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Voilà un livre qui devrait réjouir le coeur des jeunes, et moins jeunes, aventuriers. Cet été, le kitesurf passe pour ringard face aux maîtres du vent. Cette saga tient toutes les promesses d'une bonne histoire de fantasy auquel s'ajoute une lumineuse dose de poésie.
Seul bémol, cette histoire aurait pu se dérouler en deux tomes tant il y a matière à rebondissements...
En tous les cas, voici une plume que je retrouverai avec plaisir.
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