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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un charmant one shot de fantasy pour ado. Premier livre de l'auteure.


Yann Egoak, 8 ans, 13 ans, 16 ans, veut et va devenir un guerrier. Un gardien du royaume de Waldgan. Et ce n'est pas sa mère guérisseuse ou son oncle sculpteur qui vont l'en dissuader. Intégré par hasard pour deux ans à l'école des vents de la république d'Aven, il va y cultiver amitié et inimitié et développer ses dons (la couverture du livre vous renseignera). Puis il intégrera l'école de guerre du royaume de Yamahor avant d'enfin retourner dans son pays. Et quand on veut être un guerrier, il faut être prêt à faire la guerre, y compris à ces anciennes amours.


Gio, l'école des vents, hommage avoué à la célèbre Poudlard, petit bijou de tendresse, de poésie et d'amitiés sincères. Les vents et leur connaissance, qui m'ont rappelé la horde du contrevent (mais sans le côté complexe et adulte de cette œuvre).
Waldgan, terre du milieu, bucolique bourgade et Yamahor ou les mines de la moria, l'école ou l'art de la guerre (Soen Tsu).
Les emprunts sont nombreux, mais en matière de Fantasy on finit toujours par tourner un peu autour non ?


Un premier roman pour adolescent donc, rafraîchissant, qui se lit vite et bien. Une première partie assez poétique et légère suivie d'une seconde plus sombre, qui évolue en même temps que notre héros. Une œuvre qui reste intemporelle, l'auteur n'ayant pas cédé à la tentation de faire « jeun's » dans son style d'écriture et c'est tant mieux.


On pourra reprocher une intrigue un peu légère, qui arrive trop tardivement dans l’œuvre et qui se résout trop vite et trop facilement. On pourra également reprocher aux personnages d'être un peu trop lisses mais ce n'est pas rédhibitoire.
Le côté militaire reste crédible et garde sa dimension épique, sans verser dans le bisounoursisme. Certes on est loin d'un réalisme à la warhammer 40.000 ou de la violence d'un Abercrombie, mais on se rappellera le public cible. Oui j'ai adoré ce livre, avec même une tendance à oublier son caractère jeunesse. Presque en passe de me réconcilier avec le genre après un énième et décevant tome de dystopie toujours sur la même trame. Et puis on revient au héros garçon et j'ai également apprécié de n'avoir pas à subir moult et dégoulinantes amours adolescentes à toutes les pages.


Une première œuvre aboutie, un récit qui se suffit à lui-même (loin des trilogies en 5 ou 6 tomes en vogue en ce moment). Fan des Potter et de la Fantasy « light », jeunes comme adultes, vous passerez un agréable moment dans cet univers.
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Tout d'abord, un grand merci à Judith Bouilloc pour cette très belle découverte qu'elle a bien voulu me faire partager. J'imagine combien cela doit être angoissant de faire partager son premier roman...Peur du jugement, peur de l'appréciation voire de la notation que certains vont lui attribuer et bien d'autres choses encore. Je commencerai dons cette critique en la rassurant car elle a vraiment accompli un très bon travail d'écriture mais aussi d'imagination que ne pourront qu'en ravir plus d'eux, moi comprise !

Ici, le lecteur découvre le personnage de Yann Egoak qui va l'accompagner tout au long de cette aventure, ou devrais-je plutôt dire de ces aventures. En effet, avec une mère guérisseuse, un oncle sculpteur et un autre maniant à merveille la pratique des armes et connaissant le secret de la fabrication de le poudre noire, Yann ne manque pas de conseils en ce qui concerne sa future carrière. Cependant, bien que n'ayant jamais connu son père décédé au combat avant sa naissance, Yann aspire depuis longtemps à devenir gardien, contre l'avis de sa mère. Elle a déjà perdu un époux, elle se refuse à perdre un fils à cause de la barbarie humaine. Suivant les conseils de Frans, son oncle sculpteur, Yann envisage donc un long voyage au cours duquel il intègrera la prestigieuse école de Gio, formant les futurs maîtres du vent. Venant de la région de Waldgan tout comme celui qu'il croisa sur sa route et qui deviendra son plus fidèle ami, Adémar, Yann aura du mal à se faire accepter par certains professeurs et élèves avélis, régions sur laquelle se situe l'école. Ce n'est qu'en montrant ses nombreux talent que celui-ci finira finalement à se faire accepter jusqu'à ce que...et voilà Yann engagé pour trois ans d'études dans une école de guerre basée dans un endroit secret dont il m'est interdit de vous révéler le nom car cela est réservé aux seuls initiés. La voie de la maîtrise du vent, celle des armes, celle de la sculpture ou encore la connaissance des plantes médicinales , pourquoi devrait-on obligatoirement faire un choix ? Ne pourrait-on pas être tout cela à la fois ? Yann l'est bien lui mais il comprendra vite qu'entre tuer des hommes, les soigner ou alors réaliser des oeuvres mémorables pour leur plus grand plaisir, il y a un fossé énorme et qu'il sera tantôt amené à faire un choix !

Un ouvrage vraiment très bien écrit qui transporte le lecteur dans un autre univers et je n'aurais qu'une chose à dire pour conclure cette critique : A quand le deuxième tome ?
Une dernière chose, la raison pour laquelle je n'ai mis que quatre étoile à cet ouvrage est que je me suis parfois perdue avec tous les personnages qui arrivent sans cesse au fil des chapitres mais cela n'est qu'un infime détail ! A découvrir et à faire découvrir !
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La première chose qui m'a frappée à la lecture de ce roman fantasy jeunesse, c'est la très bonne qualité d'écriture. S'agissant d'un premier roman, le fait peut surprendre mais n'en est pas moins réel : Judith Bouilloc tient un style très convaincant qui, associé à un rythme bien maîtrisé, tape dans le mille.

Autre point très positif, on sent l'auteur très attachée à ses personnages - à tous ses personnages devrais-je dire - ce qui donne au récit une belle profondeur ; le lecteur apprend ainsi à bien connaître tous les (nombreux) personnages secondaires. Personnellement, rien ne me lasse plus qu'une narration exclusivement centrée sur son héros.

Le jeune Yann Egoak, Waldganger (peuple des forêts), intègre l'illustre école de Gio pour devenir "maître du vent", c'est-à-dire l'élite de la société fictive pensée par l'auteur. Comptant de nombreux camarades de classe - complices ou ennemis -, et des professeurs plus ou moins hostiles à son ambition, Yann va mener sa barque avec brio (quoique piètre navigateur dans les faits) et vivre un nombre conséquent d'aventures.

Car il faut vous dire que l'action est au coeur de ce récit qui ravira sans aucun doute le public cible - c'est-à-dire la jeunesse -, mais encore les adultes fans de Mr Potter. En effet, absolument impossible de lire "Les Maîtres du vent" sans voir en filigrane derrière ses pages l'école de Poudlard, les professeurs de Poudlard et les élèves de Poudlard. Bien que l'auteur fasse montre de beaucoup d'ingéniosité pour que le parallèle ne soit pas trop flagrant, on ne peut échapper à cette comparaison, surtout dans la première partie du roman, la plus "scolaire".

Mais si J. K. Rowling et Alain Damasio semblent avoir avantageusement inspiré Judith Bouilloc, elle a su créer avec talent un monde magique qui assume sa propre identité et qui tient bien la route. En tout cas, pour un premier opus, c'est réussi et très prometteur.


Challenge ABC 2016 - 2017
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Yann est profondément Waldganger et rêve de devenir guerrier (comme son père décédé) et d'intégrer la Garde. Doué également de talents de sculpteur et de guérisseur, il conjugue rêve d'exploits et attentions à la vie. L'école des Maîtres du Vent puis l'école de guerre de SoenTsu font de lui un redoutable guerrier aux nombreux talents : il allie appétence et facultés naturelles à un entraînement intense et varié. Son chemin se trouve jalonné d'amitiés intenses et de découvertes pas toujours heureuses. Pris dans les affres de la guerre et de la politique, il devra faire oeuvre de diplomatie pour sauver la paix.

Côté scénario et écriture, c'est plaisant et rafraichissant sans être transcendant. L'histoire est bien ficelée, les personnages attachants et les paysages grandioses et variés. Là où Judith Bouilloc parvient à se démarquer, c'est dans la réflexion sociale et politique qui jalonne le roman. Elle évite les écueils du manichéisme avec une bonne société menacée par le Mal. Au contraire, elle présente trois modèles (variations sur la démocratie et la monarchie) et questionne autant leur nature que leur codépendance, et donc les relations entretenues entre les peuples et les gouvernements. La pédagogie est également interrogée : c'est en surface et pas toujours pertinent (à mon sens), mais ça a le mérite d'être là, dans un roman pour adolescents. Et pour ne rien gâcher, la culture reçoit les honneurs tandis que le racisme est mis au bûcher : une école qui refuserait d'accueillir des étrangers ? C'est douloureusement de circonstance !

Le tout donne envie de retourner lire à Marseille et de recevoir quelques bourrasques marines que je pourrais apprendre à transcrire en solfège éolien… Des pages qui résolument veulent se tourner au soleil, en vacances, la tête dans les nuages mais les pieds sur terre.
Lien : https://auxlivresdemesruches..
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Jolie découverte que celle du premier roman de Judith Bouilloc ! Je ne suis pas une spécialiste de fantasy , ni des livres jeunesse, et pourtant, pourtant et bien le sortilège a bel et bien fonctionné sur "le vieux leprechaun" que je suis !
Aventure, action ! Les vents sont avec nous et nous emportent dans ce roman plein de rebondissement !
Les caractères des personnages sont marqués, les décors bien plantés, l'intrique bien menée. J'ai eu un peu de mal quelquefois je l'avoue à me repérer sur la carte de ce fabuleux pays ! mais les maîtres du vent m'ont amené à bon port !
Souhaitons à ce premier roman et à son auteure tout le succès qu'ils méritent !
" le vent se lève...! il faut tenter de vivre !
L'air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs !
Envolez vous, pages tout éblouies ! "
Paul Valéry, le cimetière marin, extrait.

Astrid Shriqui Garain

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Très très belle découverte que ce roman jeunesse de Judith Bouilloc ! Une auteure à suivre, assurément, car elle signe là un premier roman de grande qualité. La langue est limpide, le style fluide, le rythme du récit prenant. Un vrai régal ! Moi qui ne suis pas une grande lectrice de l'imaginaire, je me suis laissée complètement happer… Il faut dire que Yann Egoak, le jeune héros de cette histoire, est attachant : héros au grand coeur, courageux, fidèle, drôle ou tourmenté, c'est un jeune garçon auquel on pourrait facilement s'identifier. La galerie des autres nombreux personnages est tout aussi réussie et diversifiée : Adémar le guerrier waldganger, Baldoméro le jeune Avéli, Gaspard Stone le mystérieux YamaHoro, sans oublier Salvatica la musicienne, Séma Rumi la danseuse, ou Mélipal Egoak…
J'ai aimé la manière, dont en quelques mots, quelques phrases bien tournées, Judith Bouilloc sait nous faire entrer dans une ambiance, nous faire sentir le parfum d'un lieu, que ce soit la forêt, le royaume du Vent, ou les montagnes arides du nord.
Je trouve également que c'est un roman qui laisse la part belle au rêve, qui valorise créativité et amour de l'art à travers une histoire, certes guerrière, mais empreinte de poésie. La quête de Yann Egoak est finalement celle de nombreux jeunes et peut susciter une réflexion intéressante : Quel rôle ai-je envie de jouer dans ce monde ? La part de créativité que je porte en moi est-elle nécessaire à mon épanouissement ? Comment gouverner ou régler un conflit de manière juste ?

Juste un petit bémol : plutôt que de découper le livre en deux parties, j'aurais imaginé plutôt 2 tomes distincts. En effet, j'ai ressenti comme un ralentissement dans le rythme entre le passage de l'école des Maîtres du vent à celle de Soen Tseu. Peut-être qu'un découpage en deux tomes, aurait permis de mieux passer d'une ambiance à l'autre ? Je me suis aussi fait la réflexion qu'on s'adresse à des lecteurs assez jeunes (11-12 ans je dirais) et que du coup, la taille du livre peut rebuter.
Mais ce sont là des détails qui n'ôtent rien aux qualités de ce roman.

Et maintenant, nous attendons une suite ! Je vous en prie, chère Madame Bouilloc, si le vent de l'inspiration souffle de nouveau, laissez-vous emporter par lui, pour notre plus grand plaisir, à nous vos lecteurs !
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Merci Judith pour m'avoir envoyé gracieusement un exemplaire de ton livre ! Honnêtement, il était si beau et le résumé était si aguicheur que j'avais vraiment envie de le découvrir !

Je sors de cette lecture avec une bonne impression. L'univers était riche, l'histoire était sympa, et surtout j'ai beaucoup aimé ta plume ! Les jeux de mots et les descriptions étaient très bien dosés et finement trouvés. Mais ce qui m'a le plus plu, c'était le monde que tu as créé : un continent parfaitement circulaire, avec des montagnes au Nord, des déserts sur l'est et l'ouest, des plaines au sud et une forêt au centre. La légende raconte que cette terre ne sera qu'une roue gigantesque, et que seuls les arbres de Waldgan l'empêcheraient de tourner. On est loin du simple continent avec des terres glacées au nord et désertiques au sud…
J'ai apprécié le fait qu'on suive Yann sur plusieurs années. Au début, j'ai craint qu'il ne vive de grandes aventures et sauve le monde à tout juste treize ans, mais je suis contente de constater que le temps passe et que ce n'est pas un enfant qui sauve tous les royaumes, mais un jeune homme – c'est déjà plus crédible ! On a le temps de le voir grandir et découvrir les deux autres royaumes (Avel, la République des Vents, et YamaHor).

En fait, les points négatifs relèvent de l'anecdotique. Mais comme je sais que tu aimes avoir un avis détaillé, je vais faire l'effort de les approfondir – garde toutefois bien en tête que ce n'est que mon ressenti, et que vu les précédentes critiques, ton livre a reçu un très bon accueil :)
Pour commencer, je ne me suis pas trop attachée au personnage principal. Je l'ai trouvé très lisse, mais surtout, il me semblait que tout arrivait trop facilement pour lui. Sur un coup de tête, il se pointe au concours de l'école de Gio, rencontre des personnes qui le potassent depuis des mois, et l'obtient alors que son entretien s'est relativement mal passé uniquement parce que l'école a un quota d'élèves étrangers à remplir. N'aurait-ce pas été plus crédible s'il avait révisé avant de partir ou sur le trajet, même un tout petit peu ? C'est une école réputée, après tout, il devait y avoir de la concurrence.
De même, j'ai trouvé étonnant que Yann parvienne à décoller du sol avant d'avoir reçu un seul cours d'envol. C'est un peu facile. Certes, il met plusieurs semaines à réitérer l'exploit, mais personnages fictifs comme lecteurs, on est d'ores et déjà prévenus : c'est le meilleur de sa promo dans ce domaine. (Au fait, puisque c'est le vent qui porte les gens, le fait de s'envoler devrait déclencher de véritables bourrasques au sol. Je n'en ai vu aucune mention, pourtant.)
Pour finir, le protagoniste est unique en son genre : il est peut-être le seul être humain à avoir fait DEUX écoles militaires de deux pays ennemis, devenant par la même occasion un guerrier ultra-badass qui peut combiner les deux types de combat (trois en comptant Waldgan, parce qu'il a été formé au maniement du fauchon toute son enfance). Il a donc reçu l'éducation guerrière des trois plus grandes puissances militaires de son monde – c'est beaucoup.
Bref, les cent premières pages sont à peine dépassées qu'on sait déjà que Yann Egoak va marquer l'Histoire et qu'il est au-dessus du commun des mortels. C'est un détail, mais je pense qu'il aurait fallu le démystifier un peu pour nous le rendre plus proche.

J'ai aussi trouvé étrange que cette école soi-disant multiculturelle soit installée juste à côté d'un secret national jalousement gardé. Ce n'est pas très prudent de la part des dirigeants que d'accueillir des enfants d'un pays potentiellement ennemi à quelques centaines de mètres de l'école militaire la mieux gardée du pays. A la limite, le jour où j'aurais décidé d'accueillir des élèves étrangers, je l'aurais déplacée sur une île voisine. Mais bon, ça aurait peut-être coûté trop cher pour pas grand-chose.
Dernière question : comment se fait-il que YamaHor et Avel soient des ennemis reconnus alors qu'ils n'ont aucune frontière commune ? de par sa position centrale, Waldgan ne devrait pas être plus au coeur des troubles de la politique ?

Pour finir, je m'emploierai à discuter les choix de l'éditeur parce que j'ai vu sur la couverture qu'il recommandait ce livre à partir de dix ans. Personnellement, je dirais plutôt douze ou treize. Yann n'a pas exactement la même tranche d'âge que son potentiel lectorat, tu abordes des thèmes un peu complexes pour cet âge, le nombre de pages est plutôt conséquent et il serait regrettable de rater les références littéraires et historiques… Est-ce à la portée d'un enfant de dix ans ?
Accessoirement, j'ai trouvé dommage que le résumé dévoile autant d'intrigue. La plupart des surprises risquent de ne pas avoir l'effet escompté. Personnellement, j'ai eu de la chance : je ne m'en rappelais plus au moment où je l'ai reçu et je n'ai pas cherché à le relire. C'est en arrivant vers la moitié que je suis retombée dessus et j'ai été étonnée de voir que même en ayant lu 200 pages, je pouvais encore me faire spoiler.

A côté de cela, il y a beaucoup de points positifs.
Si je n'ai pas ressenti beaucoup de sympathie pour Yann, en revanche j'ai éprouvé une haine féroce à l'égard de Calliclès – typiquement le genre de personne que je déteste.
Outre l'univers et ton écriture, j'ai particulièrement apprécié les thématiques que tu abordes. L'art (sculpture, musique et danse, principalement), la nature (Yann Egoak est très proche de sa forêt natale, et sa mère sait soigner n'importe quel mal avec une plante) et, dans une moindre mesure, la politique sont très présents dans Les Maîtres du Vent. Les premiers chapitres, qu'on passe en Waldgan, sont parmi mes préférés parce qu'on découvre le monde et que je me suis très bien représenté la région dans laquelle grandit Yann – peut-être parce que moi aussi j'ai été élevée dans la campagne. Ce pays m'a fait envie parce qu'il a l'air idyllique, et que la communion avec la nature est presqu'impossible à obtenir pour nous – c'est un idéal.
J'ai également adoré tes références littéraires finement glissées ! Je ne suis pas sûre de les avoir toutes repérées, mais il me semble bien avoir reconnu La Horde du Contrevent (pour le codage des courants aériens – mais peut-être que je me trompe), Saint-John Perse (celui-là, c'était facile^^) et même Nausicäa de la Vallée du Vent (ce n'est pas très littéraire, mais bon) ! Franchement, j'adore ça – et du coup, je me suis re-regardé l'anime, parce que ça faisait longtemps.


En d'autres termes, tu as une bonne imagination et une très bonne plume. Si ce coup-ci je n'ai pas accroché aux personnages principaux, ce n'est qu'un petit bémol et je suis sûre que tu as suffisamment de potentiel pour changer cela ! Continue à écrire, tu le mérites.
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Voici une jolie découverte :) merci Judith !

Vous avez toujours rêvé de voler dans les airs ? Vous aimez les récits initiatiques ? Embarquez à la rencontre des maitres du vents !

Attention la 4e de couverture en révèle trop (comme la plupart des 4e de couverture...mais ça, c'est les éditeurs je suppose).

J'ai apprécié le voyage, la découverte de Gilgal. Le personnage de Yann, le héros, que l'on suit sur plusieurs années. Et les aventures qu'il vit.

J'ai aimé l'univers, l'idée de ces talents utiles (guérisseurs), mais aussi artistiques (la sculpture, la musique).

J'ai aimé le pouvoir de voler et d'invoquer les vents.

L'auteure a créé un univers cohérent et j'ai passé un excellent moment. L'écriture est très agréable à lire également.

Aventure, amitié, bataille...et bien d'autres choses à découvrir dans ce roman, qui est le premier de l'auteure.

Pour ce qui est de l'âge cible, je n'arrive pas à dire si c'est adapté...mais je n'ai pas d'enfant donc, j'ai du mal à dire si un enfant de 10 ans pourrait aimer ou pas.

Attention...je révèle des éléments de l'intrigue. Ne dévoilez le texte que si vous avez déjà lu le livre !!!



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Ce livre est sorti en mai 2016. Je l'ai découvert grâce à la masse critique de Babelio en octobre et je ne comprends toujours pas comment j'ai fait pour arriver jusqu'ici sans rien savoir sur ce roman avant d'ouvrir la première de couverture ! C'est une petite pépite qu'on ne soupçonne pas et qui mérite franchement qu'on en parle. Judith Bouilloc signe avec Les maitres du vent son premier roman. Âgée de 28 ans, elle est sans aucun doute l'auteur francophone jeunesse à surveiller de très très près ! Vous n'imaginez pas tous les trésors et l'univers merveilleux que renferment cet ouvrage. C'est presque du JK Rowling à la française si vous voulez mon avis. D'ailleurs elle avoue elle-même s'être inspirée de Poudlard (entre autres) sur son site ! Preuve qu'elle a eu les bonnes influences en tête lors de l'écriture de cette histoire.

Et de quoi ça parle ? Et bien « Les Maitres du vent » c'est une épopée magique monstrueusement bien écrite. Complète, détaillée, précise… les qualificatifs ne manquent pas si vous cherchez à décrire ce contenu qui vaut le détour. Contrairement à de nombreux livres arrivant en librairie actuellement, celui-ci ne fait pas partie d'une trilogie ou d'une saga. Il s'agit d'un one-shot qui s'étale sur plusieurs années et qui nous emmènent à Gilgal, un monde habité par différents peuples dont les Waldgangers, patrie du jeune Yann Egoak. Dès les premières pages, l'auteur nous embarque dans les tréfonds de la forêt pour découvrir la vie trépidante de ce jeune garçon qui veut à tout prix intégrer la garde de Waldgan. Cependant, Yann est encore un enfant et a beaucoup à apprendre avant de pouvoir choisir sa voie.

Sur un peu plus de 400 pages, Judith Bouilloc jette un éclairage nouveau sur l'art, la musique, la poésie, la guerre… et surtout, nous fait découvrir un univers littéraire époustouflant. Que ce soit l'intrigue, les détails des décors, les personnages mais aussi le style particulièrement minutieux et étoffé (j'avoue avoir découvert certains mots de vocabulaire!) de son texte : on ne peut qu'adhérer devant tant de qualité. L'histoire en elle-même est aussi très intéressante. le concept de « maitre du vent » m'a beaucoup plu et j'ai encore plus accroché au héros qu'on apprend à connaitre dès son plus jeune âge et qu'on voit grandir pour devenir un homme aux qualités exceptionnelles.

La seule raison qui me pousse à lever un sourcil est l'indication « 10-12 ans » sur la quatrième de couverture qui, selon moi, est loin d'être le public cible de ce roman. D'un part, je doute qu'un enfant de 10 ans ait les connaissances du vocabulaire utilisé pour apprécier pleinement l'histoire et, d'autre part, cette tranche d'âge est beaucoup trop réductrice à mon goût. de nombreux fans de littérature Young-Adult ou même de fantasy « light » adulte pourraient apprécier cette histoire. Il suffit de mentionner Harry Potter ou Eragon dont le lectorat est davantage ciblé sur les 14-25 ans (et même plus!) pour se rendre compte qu'on est loin du compte.

Au final, ce fut un moment de lecture fort agréable dont je me souviendrai ! Je remercie Babelio et les éditions Artège pour ce trésor dont je n'ai pas fini de parler. Et surtout, bravo à l'auteur dont la plume exquise a su me surprendre et me prouver que des jeunes auteurs prometteurs se cachent parmi nous et peuvent nous livrer une pépite littéraire à tout instant ! Oh, comme j'aime la littérature !
Lien : https://atouchofbluemarine.w..
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Je remercie infiniment l'auteure pour sa confiance et cette belle découverte.

La première chose à laquelle j'ai pensé en découvrant cette oeuvre, c'est la série animée « le dernier maître de l'air » que j'adore depuis ma plus tendre enfance. Inévitablement, j'ai très vite eu envie d'en découvrir un peu plus et de me plonger dans cet univers.

Nous suivons Yann, un jeune homme qui quitte sa ville natale pour Avel, la République des Vents où il intégrera la grande école des maîtres du vent qui forme l'élite. Mais une bataille ne tarde pas à éclater et il se verra embarquer dans de bons nombres d'aventures.

Judith Bouilloc nous propose un univers de fantasy très riche autant au niveau de la culture que sur ses habitants. Tous les détails sont là, ce qui nous permet de cerner dans sa globalité les lieux où vont évaluer les personnages et surtout de rentrer avec une manière déconcertante dans l'histoire. Nous sommes aussi amenés à découvrir la politique de différentes région de Gilgal et de faire, parfois, quelques allusions à ce qui se déroule dans notre société actuelle.

En revanche, j'ai eu un peu plus de mal avec la trame de l'histoire, la manière dont l'intrigue s'est développée. Durant quasiment la totalité de l'oeuvre, nous suivons Yann dans sa formation de maître du vent. J'ai énormément aimé cette partie du roman, qui me rappelait de temps à ordre l'univers de Harry Potter et de sa célèbre école de magie. Toutefois, la véritable intrigue de l'oeuvre arrive seulement vers la fin du roman, soit environs cent-cinquante pages avant, ce que j'ai trouvé un peu dommage, surtout qu'il s'agit d'un one-shot. Je suis donc restée avec une petite goutte amère dans la bouge et c'est bien dommage ! Mais malgré ce petit défaut, l'intrigue est vraiment bien menée et ce jusqu'à la toute dernière ligne !

Concernant les personnages, comme il s'agit d'un one-shot, nous pouvons les suivre de leur adolescence à l'âge adulte, ce qui nous procure de belles évolutions et nous rend encore plus proche d'eux. D'avoir, en quelque sorte, partager plusieurs années de leur vie, un certain lien se noue entre eux et nous et nous oblige à nous attacher d'une manière ou d'un autre. D'autant plus que niveau caractère il y en a pour tous les goûts !
Notez toutefois que certains personnages sont décrit comme un peu trop parfait. Ça peut plaire ou non au lecteur. Pour ma part, c'est vrai que j'ai tendance à avoir un peu de mal à apprécier ce type de personnages, mais ici, ça ne m'a pas plus dérangé que ça.

Il y a des auteurs et des oeuvres qui mériteraient d'être connus et reconnus et ce roman en fait partie. La plume de l'auteure est merveilleuse. L'écriture est fluide et l'action s'enchaîne sans le moindre essoufflement. Judith Bouilloc fait partie des auteurs à surveiller avec une très grande attention.

En conclusion, malgré quelques petits points faibles, ce premier roman est une petite réussite et une agréable découverte. J'ai passé un bon moment en compagnie de Yann et ses amis, même si je m'attendais à une intrigue peut-être un peu plu présente dans la durée de l'oeuvre.
Je ne peux que vous conseillez de vous le procurer le plus rapidement possible et de plonger dans ce magnifique univers !
Lien : http://aliybooks.weebly.com/..
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