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« La baleine des Malouines », c'est une histoire qui commence très scientifiquement, quand le radar du destroyer Daring détecte à quelques miles un objet non identifié. On est en mai 1982, en route vers les îles Falkland que se disputent Argentins et Anglais. L'incident devrait se clore sur quelques torpilles, dans la paix des âmes, et particulièrement de celle du commandant Clark, seul maître à bord du navire après Dieu. Mais cet homme est perturbé… Perturbé par le souvenir quasi-obsessionnel d'une déclaration du Duc d'Edimbourg : « Les cétacés apparaissent souvent sur les radars comme des sous-marins. »
Les affres de conscience du malheureux Clark inaugurent ainsi le récit des aventures du destroyer Daring et de Tante Margot, charmante baleine bleue, forcément encombrante mais particulièrement affectueuse. Elle accompagnera le destroyer tout au long du parcours, probablement reconnaissante de son intervention militaire contre une attaque d'orques.
Pierre Boulle nous livre ici un texte loufoque et délicieux dont la morale finale pourrait être : parfois les animaux ne sont-ils pas plus sages que les humains ; même dans le sacrifice de leur vie pour une cause.
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En 1982, lors de la guerre entre la grande-bretagne et l'Argentine une armada anglaise est en route pour reconquérir les îles Malouines.
Le duc d'Edimbourg déclare : " attention, les cétacés apparaissent souvent sur les radars comme les sous-marins".
Comme la réalité dépasse souvent la fiction une baleine sème bientôt la panique dans la flottille.
C'est le début d'une aventure pleine de suspens et d'humour. Comme souvent Pierre Boulle nous emmène avec son excellent ouvrage vers une réflexion sur notre civilisation, et notamment ici sur ses relations avec la gent animale.
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En avril 1982, la flotte britannique fait route vers les îles Falkland qu'il s'agit de reprendre aux Argentins, quand un fax du duc d'Edimbourg arrive. le prince, féru d'écologie, recommande de bien veiller à ne pas confondre l'écho radar d'un cétacé avec celui d'un sous-marin. Sur le destroyer « Daring », le lieutenant commander Clark se retrouve vite face au dilemme qu'il redoute : a-t-il affaire à un sous-marin ennemi ou à une baleine et même bientôt à deux. Il peut heureusement compter sur l'aide de Bjorg, ancien baleinier, qui lui évite de faire tirer sur un couple de paisibles baleines bleues. Mais quand le mâle se fait attaquer et dépecer par une centaine d'orques épaulards sous les yeux de l'armada, matelots et soldats supplient leur chef de donner l'ordre de faire sur les tueurs pour sauver la femelle. Faisant fi de toute déontologie militaire, Clark accède à cette demande, ce qui ne manquera pas d'entrainer toutes sortes de conséquences…
« La baleine des Malouines » se présente comme un roman d'aventures animalières tout à fait charmant et même dans la ligne de certains titres de Jack London. La malheureuse baleine bleue, vite baptisée « tante Margot » par tous les équipages, devient bientôt un personnage à part entière, dotée d'une intelligence remarquable et de sentiments incroyables. La Navy lui ayant sauvé la vie, elle va multiplier les marques de sa reconnaissance et, au fur et à mesure du développement de l'intrigue, faire preuve d'un courage exemplaire, réussir plusieurs actes de bravoure, le tout s'achevant en apothéose qu'il ne faut pas dévoiler pour ne pas gâcher le plaisir d'éventuels lecteurs. Une belle histoire pleine de bons et beaux sentiments, un hymne à l'intelligence animale ainsi qu'à la fidélité et au dévouement. Pas de science-fiction, pas d'anticipation ni de conte philosophique sarcastique, juste la belle histoire d'une charmante baleine hors norme.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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J'avais adoré La planète des singes, et je continue a beaucoup aimé Pierre Boulle avec sa baleine des Malouines.

C'est un épisode revisité de la guerre des Malouines ! Des navires anglais partent à l'assaut de ces îles pour les reprendre aux Argentins et tombent sur un couple de baleines, dont le mâle sera rapidement tué par des orques.
Pour de multiples raisons, les équipages se prennent d'amour pour la baleine femelle, qui je dois bien l'avouer, a des compétences particulières !

Je me suis bien laissé porter par cette histoire, mais au dernier tiers du livre, j'ai commencé à vraiment voir les ficelles de l'auteur, et j'ai trouvé les dernières actions et la fin attendue, comme si c'était un livre pour jeune public.
Mais ceci dit l'écriture et l'histoire douce, m'ont beaucoup plu.
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Un peu de douceur dans ce monde de brutes. Avec La Baleine des Malouines, Pierre Boulle nous livre une formidable histoire d'amour entre l'Homme et la nature, entre des hommes et une baleine alias Tante Margot. L'idée est loufoque, le contexte peu réjouissant mais la plume de l'auteur fait tout ce qu'il faut pour nous faire aimer ce livre et n'avoir qu'une envie, ne le refermer qu'une fois terminé.

A lire absolument.
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La vie d'un seul soldat vaut plus que celle d'un cétacé, cela ne fait aucun doute. Cependant abattre une baleine par erreur en la prenant pour un sous-marin ennemie serait désastreux pour l'image de l'armé Anglaise qui n'a pas besoin de ça dans une guerre tel que celle des Malouines ou Falkland. Hors, sous les radars rien ne ressemble plus à un sous-marin qu'une baleine. C'est le dilemme auquel doit faire face le commandant d'une armada Anglaise en route vers les mers du sud.

Ecrit en 1983 avec la guerre des Malouines comme décor, le roman n'a pas pris une ride. Il y est en effet question d'intelligence animal et de rapport entre l'Homme et l'animal. Hélas au fur et à mesure cela devient en peu mièvre et plus trop crédible. Dommage bien que certains trouveront cela pleins de tendresses et de poésies, question de sensibilité...
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Une baleine donne une grande leçon d'humanité à la flotte anglaise qui part drapeaux au vent faire la guerre contre l'argentine aux Malouines. Il fallait y penser, une version très sarcastique de la guerre et de la vacuité humaine. Un roman écologique sur la protection des animaux contre la folie meurtrière des hommes.
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C'est un roman très drôle et très touchant ! Toute cette flotte qui s'attache à un si gros anima. Ils font des choses complétement folles pour cette baleine. C'est très drôle ! J'aurais, cependant, préféré une autre fin mais bon, je ne suis pas auteur. =)
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Une lecture distrayante et légère qui m'a beaucoup fait rire. Rien de comparable avec le classique "La planète des singes", mais précisément c'est pour le contre-pied que cela m'a plu et agréablement surpris. Une histoire amusante et écolo qui n'a pas pris une ride. Amateurs d'humour et d'éclairage différent sur le vivant, cédez à la tentation et la curiosité !
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Lorsque j'ai lu ce beau livre, je me suis dit : si c'est un roman, c'est bien inventé, bien écrit. Si c'est une histoire vraie, alors là, quelle intelligence dans le cerveau, paraît-il petit, de ce géant des mers ! Elle a compris que ces marins ne voulaient pas lui faire de mal, au contraire puisqu'ils lui ont "fait sa toilette". Ensuite, quand le danger est survenu, tout de suite, elle s'est interposée, elle leur a donné sa vie. Ce don de vie pour sauver non seulement ses amis nourriciers, mais aussi ses congénaires.
Superbe livre que j'ai relu plusieurs fois.
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