Le Pape, le Kid et l'Iroquois

J’attendais beaucoup, trop sans doute, de la rencontre entre le Bourbon Kid et l’Iroquois, mais au final je pose le bouquin avec un sentiment mitigé, même si la balance penche davantage vers le positif.

Commençons par la distribution des mauvais points. Autant Le Livre Sans Nom était novateur, autant les romans suivants ont complété la saga en se contentant de surfer sur la vague sans grande originalité. Avec Psycho Killer l’auteur changeait de contexte et pouvait donc laisser libre cours à son imagination débridée. La rencontre des deux univers est juste un brin too much, ça frôle parfois la parodie.

Mon plus grand regret reste le traitement réservé au Bourbon Kid, on le découvre membre des Dead Hunters sans un mot d’explication sur le pourquoi du comment. Qui plus est, tout au long de l’intrigue il est laissé en arrière plan et ses interventions ressemblent à des caricatures de lui même.

Du côté des bons points j’ai apprécié de retrouver les personnages des deux univers, Rodeo Rex et Elvis du côté du Bourbon Kid, Jasmine, Bébé et Jack Munson pour l’Iroquois. Les nouveaux visages sont tout aussi hauts en couleurs, chez les méchants de service vous croiserez Mozart, le Dr Jekyll et Frankenstein… que du lourd ! Sans oublier le pape, qui est l’un des enjeux de ce roman.

L’intrigue est, sans surprise, aussi décalée que déjantée, bourrée d’action mais aussi ponctuée d’un humour bien grinçant, servi par des répliques cinglantes qui font mouche à tous les coups. Bref, malgré un arrière goût de déjà-vu, c’est toujours aussi jouissif à lire. Fidèle à son habitude, l’auteur multiplie les clins d’oeil au cinéma.
Lien : https://amnezik666.wordpress..

Une chose est certaine, ce n'est pas mon préféré de la saga du Bourbon Kid. D'ailleurs j'adore le personnage du Kid qui ici n'est plus au premier plan, les nouveaux personnages ne sont pas transcendants. J'espère être plus satisfaite avec le Tome 7 de la saga !

Quelle joie de retrouver le Bourbon Kid et surtout Elvis (le King n'est pas mort, je vous l'avais dit !!) pour cette nouvelle aventure...mais soit l'auteur à changer, soit il se repose sur ces lauriers... donc c'est avec un sentiment partagé que je note ce livre, les héros atypique sont là (le Kid, Rodéo, Elvis) mais l'histoire est BOF...
J'espère que les prochains tome des "Dead hunters" seront tout autres...

Ouais et bien c'était bof bof.
Je me suis poilé sur 2 pages pour un livre qui en compte plusieurs centaines.
C'est dommage car l'idée était top, un pape lubrique génial mais trop peu présent...
J'espère que le prochain va envoyer car là pour le coup je reste sur ma faim et dieu sait que j'aime ces histoires

Déçue....
Grande fan du Bourbon Kid, je suis restée sur ma faim.
On retrouve quand même certains ingrédients incontournables de la saga : l'humour noir (bien que moins présent à mon goût), la violence, le suspense, quelques personnages mythiques, du fantastique...
Mais il y'a une sorte de lassitude.. On dirait que l'auteur est arrivé au bout de ses délires. de plus, grande déception pour moi, Sanchez n'est plus, et je pense que ce personnage manque cruellement.
Même le Bourbon Kid n'est plus ce qu'il était, d'ailleurs il n'est pas très présent dans l'histoire. le livre aurait du plutôt s'intituler "Frankenstein, l'Iroquois et Rodéo Rex".
Conclusion, la saga s'essouffle et c'est bien dommage car mon dieu, comme j'ai adoré le tome 2 ! On arrive à la fin d'une histoire, et je pense qu'il faudrait passer à autre chose.

J'ai préféré les précédentes histoires du kid.

Si l'identité de l'écrivain se faisant appelé Anonyme est inconnue, le Pape, le Kid et l'Iroquois, son roman qui vient de paraître, n'est pas le premier et ses héros sont déjà connus de ses lecteurs, puisque le Bourbon Kid apparait dans quatre précédents opus et l'Iroquois dans Psycho Killer (2013).
Rodeo Rex, Bourbon Kid et Elvis ont une mission, chopper l'Iroquois avant qu'il ne tue le pape en voyage secret aux Etats-Unis ! D'un côté, le Bourbon Kid, tenant du titre du tueur en série le plus impitoyable et le plus mystérieux que la terre n'ait jamais porté. de l'autre, avec plus d'une centaine de victimes à son actif, l'Iroquois, blouson de cuir rouge, masque d'Halloween surmonté d'une crête, challenger et sérieux prétendant au titre. Dans les coulisses, une organisation gouvernementale américaine top secrète spécialisée dans les opérations fantômes…
Voilà pour les grandes lignes et je n'en dirai pas plus, car le scénario est tellement abracadabrant et touffu en rebondissements, que ce serait peine perdue. Il s'agit du premier roman d'Anonyme que je lis et j'ai l'impression après un rapide survol sur Internet, qu'il fait l'objet d'un culte rendant fou de joie ses fans à chacune de ses livraisons. Ne me sentant pas concerné par cette idolâtrie, ni avant, ni après lecture, je vais essayer d'être plus objectif qu'eux.
Oui, je me suis bien amusé à lire ce bouquin farfelu. L'écriture est alerte, les chapitres extrêmement courts, donc le rythme est enlevé ; l'histoire est tellement extravagante qu'on se sent obligé de cravacher pour en voir le bout mais inutile de tenter de précéder l'écrivain pour deviner ce qui va se passer, c'est absolument impossible, le mot crédibilité lui étant inconnu. Chaque chapitre fournit un nouveau rebondissement totalement imprévisible, du coup le lecteur se met en position de lecture automatique et laisse courir. Pour autant, cette folie narrative n'est pas exempte d'une certaine logique interne et des faits, presqu'oubliés en cours de route, seront bouclés avant le mot fin.
Les personnages sont nombreux, on baigne dans un univers très américain, mariant les comics et leurs super héros, le cinéma de série Z comme ces films d'horreur gore pour adolescents boutonneux et le cinéma de Quentin Tarantino. Vous comprenez aisément qu'on soit alors devant un humour un peu spécial, du genre : « Il lui avait plus tard avoué que s'il avait emmené Arnold dans les toilettes pour le tuer, c'était parce qu'il ne voulait pas faire mauvaise impression lors de leur première rencontre », ou bien encore, « Pour expliquer ses bleus, elle dut inventer une histoire au sujet d'un gang de chèvres en colère qui l'aurait attaquée alors qu'elle faisait son footing. »
Des carnages, des tueries, de l'hémoglobine qui colle aux doigts, du sexe suggéré mais sans plus, de l'humour à chaque ligne, sauf et c'est là que lecteur objectif place un bémol à l'enthousiasme général, le bouquin est trop long. On finit par se lasser des « trucs » de l'écrivain, de son inventivité débridée tournant à la redite. Comme de plus, il s'agit de ces romans qui n'ont pas de fond ou de sujet de réflexion – même caché…
Alors, oui le roman est amusant, il est même bon, mais si vous sautez deux-cents pages en cours de lecture, personne n'en saura rien et vous ne perdrez rien à la compréhension générale.

Pour plusieurs, on a vu dans l'une de nos séries télés préférées ce moment où l'intrigue s'essouffle et où les producteurs décident de ramener d'anciens personnages afin de raviver l'auditoire. C'est pas mal l'impression que j'ai eu après avoir enfin terminé ce sixième opus de M. Anonyme.

Après un Psycho Killer correct où l'auteur délaissait le personnage phare de sa série pour lancer une nouvelle intrigue, il s'attaque à la suite en réinvitant dans la danse le Bourbon Kid. Bonne idée? Ça aurait pu l'être mais le problème est que la magie n'opère plus. Non seulement le Kid est de retour, mais c'est aussi le cas de Rodeo Rex et d'Elvis, tous deux revenus d'entre les morts pour empêcher le pape de se faire assassiner. On retrouve donc les protagonistes de Psycho Killer, mélangés au retour de personnages des premiers tomes, alors qu'une menace anonyme annonce l'assassinat du pape. Il semblerait que d'anciennes connaissances à Devon Pincent et Jack Munson y soient liées et peut-être même l'Iroquois.

L'histoire en soi n'arrivera pas en tête de liste des meilleures intrigues du monde littéraire comme on s'en doutait. Mais contrairement aux autres romans de la série, je n'ai pas eu cette envie continue de tourner les pages pour accéder au prochain chapitre. Premièrement, le retour du Bourbon Kid est superficielle, le personnage n'occupant qu'un maigre pourcentage de la garniture. L'humour et l'absurde commencent à être assez réchauffés rendu ici et même si on a littéralement un duo Dr. Jekyll et Frankenstein, une main magnétique arrêtant les balles, de nouveaux bains de sang et tortures et une continuité de l'humour scatophile amorcé dans Psycho Killer, je n'ai pas eu le plaisir escompté. Beaucoup de longueurs également, ce qui a eu comme effet de m'ennuyer encore plus. Heureusement, quelques personnages sauvent les meubles comme Elvis et Jasmine, Bébé est toujours aussi coquine et quelques-uns bien caricaturaux m'ont fait sourire.

Au final, une pause s'impose dans la lecture de cette série dont je me doute quelle tangente elle empruntera. En espérant retrouver ce qui a fait le succès de la série Du Livre sans nom.

le crossover à la sauce Anonyme ou quand le Bourbon Kid et son background rencontrent ceux de Psychokiller.
Tous les ingrédients qui ont fait la recette et le succès des précédents titres de l'auteur mystérieux sont au rendez-vous mais attention à l'indigestion cette fois.
à trop tirer sur les, pour ne pas dire la seule, mêmes ficelles la lassitude et le manque d'intérêt pointent le bout de leur nez.
J'ai trouvé qu'avec tout ce casting c'était assez long à se mettre en place et que certains persos perdaient en aura et charisme.
Néanmoins le fun reprend le dessus en cours de route ce qui permet de relever le niveau d'ensemble