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Citations sur Le vent de l'aube (23)

Elle pédalait sur la route de Montélimar quand une traction avant la dépassa. L’homme qui conduisait lui jeta un coup d’œil de biais, et elle éprouva un sentiment de malaise diffus. Une cicatrice violacée lui barrait la moitié du visage sous son chapeau mou. Elle inspira une longue goulée d’air frais, se répétant que ses papiers, fort bien imités, ne devaient pas la trahir. Rien n’y faisait. Elle avait peur, sans même parvenir à mettre un mot sur sa peur.
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Parfois, Nevart se demandait à la suite de quelles circonstances elle s’était engagée dans la lutte contre l’occupant. Cela s’était fait de façon insidieuse. Comment aurait-elle pu ne pas tendre la main à ceux qui étaient pourchassés ?
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Nevart n’oublierait jamais les scènes de cauchemar qui avaient jalonné un périple harassant, par les chemins les moins praticables. Ses compagnons et elle marchaient, hébétés, épuisés.
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On ne déracine pas les vieux arbres... Je suis beaucoup trop vieux pour changer mes habitudes, désormais.
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Fugit irreparabile tempus, le temps fuit, irréparable, indiquait la devise. Pour sa part, l’Ardennais avait perdu jusqu’à la notion des heures et des jours.
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Elle était bien décidée à se battre. Pour elle, c’était le meilleur moyen de ne pas mourir.
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Il vit bien, à la façon dont elle le regardait, qu’elle ne comprenait pas pourquoi un médecin cheminait ainsi, à pied, sans cheval. Il éprouva la tentation de lui confier qu’il ne savait même plus s’il avait encore envie d’exercer la médecine, s’abstint à temps. Il ignorait s’il allait rester au mas de Césarée. Il n’aspirait qu’à l’oubli.
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Là où l’on brûle des livres, on finira par brûler des hommes.
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Le cérémonial à la fois pompeux et barbare que le nouveau pouvoir en place voulait conférer à ces autodafés montrait bien sa volonté de mater les intellectuels. La liberté n’avait plus droit de cité en Allemagne.
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Le Juif peut seulement penser juif. S’il écrit allemand, il ment. L’Allemand qui écrit allemand et pense non allemand est un traître.
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