Assassin's Creed, tome 1 : Renaissance

Ce livre avait tout pour me séduire (pourtant, je ne suis pas familière de l'univers du jeu vidéo) : du fantastique, au coeur De La Renaissance italienne, dans laquelle interviennent des personnages mythiques comme Léonard de Vinci. Mais, je n'ai absolument pas réussi à me plonger dedans. le livre est longuet et pas très original. Je ne continuerai donc pas les autres tomes de cette saga.

Bon.....
Désolé pour les fans du jeu vidéo mais je pense qu'il vaut mieux passer votre chemin sur le roman.
Et pourtant, au début, j'étais vraiment emballée par l'histoire et tout.
Non, le problème vient par la suite, lorsque le récit se met en place ou plutôt lorsque la quête de Ezio (personnage principal) commence à être trop redondante, quitte à en devenir inintéressante pour poursuivre l'aventure d'Assassin's Creed. On se rend compte que les rouages du jeux vidéo vont prendre trop de place part rapport au récit romancé.

Alors, je connaissais Assassin's Creed juste de nom mais je n'y ai personnellement jamais jouer. du coup, je ne connaissais pas du tout les tenants et les aboutissants de la trame principale et je crois que c'est d'autant mieux pour avoir une meilleure appréhension du contenu du roman sans à priori.

Je dois dire que les 150 premières pages m'ont vraiment plu. La découvert de l'Italie du XVe siècle, la famille d'Ezio, les grands qui gouvernent à l'époque et Léonard de Vinci. Sommité historique que j'aime beaucoup de par ses travaux avant-gardistes et ses peintures.
Cependant, je dois vous avertir que si des personnalités historiques apparaissent bel et bien, ce roman est en tout point une fiction et ne se veut nullement un retraçage de l'histoire.
Aussi, j'ai beaucoup aimé comment l'auteur nous dépeignait Léonard de Vinci, haut en couleur, intéressé par tout ce qui l'entoure et par son fonctionnement.

L'univers et le but de la quête que doit accomplir Ezio se met très bien en place. On prend son temps pour connaître ce qui en retourne.
Cela dit, une fois la vengeance d'Ezio en marche, les événements se succèdent trop vite sans place laissée aux détails. L'histoire devient confuse et manque de profondeur.

La motivation première d'Ezio est bien entendu la vengeance mais je trouve qu'on passe trop vite d'un assassinat à l'autre en passant sous silence son apprentissage et son entraînement afin de devenir Assassin. Bref, c'est toujours le même schéma qui revient encore et encore : Il recherche une personne liée à un complot - Il la trouve - Il fait ce qu'il a à faire - Il reçoit une récompense (page du codex = livre contenant une prophétie) + une nouvelle arme. Et ainsi de suite. du coup, l'auteur prend trop de temps pour raconter des choses dont on en a rien à ciré (sa recherche des comploteurs ainsi que de l'arme qu'il va utiliser) et passe très vite sur l'essentiel. Il peu notamment s'écouler 2 mois, 2 ans ou plus sans rien savoir et puis Ezio reprend sa quête comme si de rien n'était.

Cet aspect me fait perdre l'intérêt que j'avais pour ce personnage qui devient lisse et sans personnalité.
L'accent n'est pas assez mis sur l'histoire de fond. Tout ce que j'ai compris au final, c'est qu'il y a un complot et qu'Ezio doit retrouver les responsables.

Enfin, le vocabulaire employé est un total anachronisme (si on peut employé ce mot pour un langage issu de la mauvaise époque), notamment au niveau des injures typiques du XXIe siècle.

Et puis la fin quoi!!! Jamais ce qui se trame n'est dévoilé avant et l'auteur nous boucle ça en 5 pages vite fait, mal fait. Ça tombe comme un cheveux sur la soupe en y mêlant un aspect irréel qui ne m'a pas du tout plu.

Je ne lirais donc pas la suite car si le tout se déroule tel que dans ce premier opus, alors je ne vois pas l'intérêt de poursuivre l'aventure avec Ezio.
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Pour ce premier roman issue de l'univers de la saga Assassin's Creed, Oliver Bowden a fait le choix de simplement retranscrire les événements raconté dans Assassin's Creed 2, en supprimant toute allusion à Desmond Miles. Logique puisque le premier jeu n'a pas eu le droit a un roman. Mais du coup, celui-ci a t'il un intérêt ?
Oui et non. Les premiers chapitres n'ont pas grand intérêt. Les dialogues du jeu sont repris tel quel et les situations également. Puis, plus on avance, plus on se rend compte que l'auteur a su prendre ses marques, au point d'ajouter quelques scénes (si vous vous demandiez d'où viennent les missions de Cristina dans Brotherhood, c'est de là) plus ou moins intéressantes. le style également gagne en personnalité au fil de l'aventure, dont il devient difficile de décrocher sur la fin.
Mais malheureusement, ce qui soulevait des interrogations et faisait une des grandes forces du jeu, c'est à dire le côté purement « fiction » de la saga, a était retranscrit également. On se retrouve donc avec une fin qui ne parlera certainement pas à ceux qui n'ont pas joué aux jeux… et qui n'a aucun intérêt pour les autres. Il aurait, à mon humble avis, mieux valut trouver une fin inédite plus en rapport avec la quête vengeresse d'Ezio.
Du coup, au final, on se demande à qui s'adresse réellement le livre, alors qu'il n'est pas foncièrement mauvais. Parce que mine de rien, sur 450 pages, on apprend pas grand chose de nouveau, et quasiment rien qui vaille réellement le coup.
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Franchement déçue par les péripéties qui s'empilent sans vraiment de cohérence, d'autant que l'écriture (peut-être à cause de la traduction ?) se montre inconsistante. Se lit avec ennui.

J'y ai cru car l'histoire commençait plutôt bien, un style souple au début qui donnait envie de lire. J'avais presque l'impression de lire de l'Alexandre Dumas. Mais ce style narratif s'envole vite vers du n'importe quoi. Ezio qui était vraiment charismatique au début deviens insipide au fil des pages. Je sais très bien que ce roman est tiré d'un jeu vidéo, mais j'ai lu de biens meilleurs romans du genre dans l'univers Star Wars par exemple. En faite l'auteur nous offre un ouvrage de piètre qualité qui nous met à aucun moment dans l'ambiance. C'est bâclé, mal écrit, on à l'impression de voir un film en accélérer sauf que c'est plus grave ici puisque nous sommes dans un roman. Les scènes d'actions sont nombreuse et manque de corps au niveau descriptif. Un héros que rien ne peut atteindre le rend de moins en moins crédible. Et moi qui m'attendais à du bon j'ai été fort déçu. Ne parlons pas non plus des erreurs historiques nombreuses et diverses. Un auteur qui ne se renseigne pas sur le vrai noms des archanges, qui fait de Leonardo et créateur d'armes de mort. du grand n'importe quoi ! Courage il m'en reste encore deux à lire...