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Ce roman traite de la Fronde et des Précieuses, deux aspects du XVIIème que je connais assez mal (j'ai étudié Les précieuses ridicules de Molière au collège, mais ça n'est sans doute pas le moyen le plus objectif d'en apprendre davantage sur ce courant intellectuel).
Je me suis vite sentie perdue vu la profusion de personnages historiques, de citations, d'anecdotes et d'événements historiques. D'ailleurs j'ai eu l'impression que l'héroïne était tout aussi perdue au milieu de tout ce beau monde, comme si son histoire n'était qu'un prétexte à un exposé sur cette période. C'est un procédé utilisé fréquemment dans les romans historiques, mais cette fois les ficelles sont trop grosses pour qu'elles ne gênent pas la lecture.
Je ne suis pas du tout sûre de lire les tomes suivants
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Je me suis régalée d'un Paris du XVIIème siècle. J'ai adoré les rencontres avec les grands de cette époque, les auteur et autres mondains. J'ai adoré les description de Paris, des intérieurs et de la façon de vivre de cette époque.

On découvre Émilie, jeune Bretonne de condition très modeste, mais qui a été élevée par un père qui lui a appris à lire et à écrire. Son père possède de très grande bibliothèque et elle a pu se cultiver à souhait. Dans cette bibliothèque on y retrouve des hauteurs très influant de l'époque et des livres très rares.
Au moment du décès de son père, Émilie est forcée d'aller de quitter sa Bretagne pour aller à Paris et rentrer au service de Mme de la Tour à Paris. Elle va y découvrir les salons littéraires où il faut être vu.
Mme de la Tour, va présenter Émilie à un vieux comte. Sans amour, elle se marie, de ce mariage naîtra un garçon. Ce mariage permettre à Émilie de pouvoir recevoir chez elle, elle aura une aisance qu'elle n'a jamais eu, elle va pouvoir dépense sans compter. Émilie rencontre Roman qui deviendra son grand amour, mais il n'est pas de son rang, il est artiste et sans le sous. de cette liaison naîtra Blanche (qui va donner le litre du second tome). Émilie va mettre toute son énergie à retrouver son amour, mais le temps passe et Roman ne revient pas.
Émilie, pour passer le temps va écrire ses mémoires sous le forme d'un roman. L'intrigue de se roman d'amour est le miroir de sa vie de son amour et de ses visites dans les salons parisiens. Elle est éditée sous un nom d'emprunt et la critique de ses soeur de salon est très bonne, elle touche presque la gloire et la reconnaissance, elle petite fille venue de Bretagne...
Mais son parlementaire de mari va être pris dans la tourmente politique de l'époque, car nous sommes au coeur des intrigues entre la Reine Anne d'Autriche et Mazarin vont bon train, Louis XIV n'a pas encore l'âge de régner.

Un roman d'amour historique, ça faisait bien longtemps que j'en avais lu un... ce n'est pas mes lectures de prédilection, mais l'auteur Emmanuelle de Boysson a su me réconcilier avec, car j'ai vraiment adoré !!!
Le XVIIème siècle n'est pas mon époque de lecture, je préfère la fin du XIXème et l'époque victorienne, mais ici j'ai vraiment adoré !!! Il y a un tome 2 qui est sorti « La revanche de Blanche » chez Flammarion le 4 avril 2012... alors pourquoi pas poursuivre...
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Un roman historique qui se situe au milieu du XVIIe siècle. L'héroïne, la bretonne Emilie, instruite par son père pourtant marchand de vin, devient gouvernante dans une noble famille parisienne. Admirative des femmes cultivées qui tiennent salon, elle n'a de cesse d'être à leur hauteur.
Cet ouvrage est intéressant et bien documenté sur les salons féminins du XVIIe siècle, la période de la Fronde et la préciosité.
Les lectrices (pourquoi n'écris-je pas "lecteur" spontanément ?) désireuses de roman à l'eau de rose n'y trouveront pas leur compte, car ce n'en est pas un, celles qui auront une exigence littéraire et historique seront peut-être également déçues.
Reste un roman historique honnête mais pas inoubliable. J'apprends grâce à Babelio qu'il s'agit d'un tome 1, ceci explique une fin assez ouverte. Je lirai donc peut-être la suite.
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Il faut dire que la couverture de ce roman laisse présager un récit plein de romantisme car il s'agit, encore une fois, d'une histoire de femme et j'imagine, mes chères amies lectrices, que je ne suis pas la seule à vouloir dénouer ce ruban rouge !!! Allez, je commence la lecture et je trépigne d'impatience et de curiosité car je n'ai jamais lu à Emmanuelle de Boysson. La découverte étant l'un des plaisirs recherchés par la lecture, j'essaie de choisir de nouveaux horizons et des noms inconnus (de moi) et même de prendre des risques.
L'Auteure raconte la Bretagne et Emilie : de la première, elle dépeint la nature sauvage, le petit village de «Locronan» et les gens qui survivent au jour le jour et de la seconde, elle décrit l'esprit vif et la passion pour les livres. L'une et l'autre sont indomptables !
Emilie découvre la vie à Paris et sera même conviée, grâce à sa plume, à des salons de dames lettrées. Dans le cercle fermée de la « Chambre bleue », les commérages côtoient les poésies et les mesquineries égalent les jeux de séduction, Emilie fait son apprentissage dans ces boudoirs littéraires. J'étais ravie de la suivre pas à pas mais j'ai trouvé la fin injuste pour cette femme, pas vous ?

Zut je viens de voir que ce n'est plus ma couverture qui s'affiche !
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Un autre texte qui m'a déçue : reçu en service presse, je devais rencontrer l'auteur dans la semaine. Je me suis donc dépêchée de lire, pour apprendre ensuite que la rencontre était reportée ultérieurement. Tant pis. Et tant mieux car il aurait été gênant de devoir discuter d'un tel texte avec son créateur.

Non pas qu'il soit absolument inintéressant : Emmanuelle de Boysson a très bien rendu l'ambiance de la Fronde et des salons des précieuses, au coeur desquelles Émilie la petite Bretonne se trouve évoluer, avant de pratiquement rejoindre leur rang par un mariage inattendu. Mais par certains côtés, j'ai eu l'impression qu'elle tachait d'imiter Jean Teulé (et mal en plus), par d'autres de grands historiens, et elle échoue … : l'équilibre n'est pas parfait entre fiction et Histoire, équilibre qui est certes l'écueil principal de tout roman historique.

Quant au personnage d'Emilie qui, comme le dit elle-même, veut seulement "entrer dans le jeu des salons" : l'auteur multiplie ainsi les références littéraires, et autres, mais sans aboutir à un style naturel, ce qui m'a rendu son héroïne complètement antipathique.

Rajoutons à cela un style pauvre, truffé de répétitions, de termes inadéquats ou de poncifs sur les hommes et femmes de ce siècle, et vous pouvez aisément concevoir mon énervement grandissant à la lecture de ce roman.

Enfin, je me suis tout de même efforcée de le terminer, pour m'en faire un avis. Mais la fin de l'histoire appelle évidemment une suite, en particulier parce qu'Emilie a égaré l'homme de sa vie et le père de son enfant – lui qui la faisait monter au septième ciel à chaque fois. Zut alors. En tout cas, je ne lirai certainement pas le second volume.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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J'attendais beaucoup de ce roman à la couverture élégante et au synopsis prometteur. Au final, c'est une belle déception. Certes, l'histoire d'Emilie est pleine de rebondissements, depuis son introduction dans les salons parisiens jusqu'à son amour passionnel avec son amant de poète, en passant par son mariage arrangé avec un vieux magistrat qui lui permet d'ouvrir son propre salon (celui du titre, qui ne dure qu'à peu près un quart du roman). La question des luttes sociales sur fond d'affirmation de la plus solide monarchie de France est tout à fait intéressante et met en lumière un moment-clé de l'émancipation féminine. Emilie est une jeune femme courageuse contre qui sa condition féminine et provinciale s'acharnent. Partie de rien, elle rêve de tout: amour, poésie, reconnaissance littéraire, elle en vient même à s'engager en politique mais plus dure sera la chute...
Néanmoins, j'ai trouvé trop de défauts à ce roman, à commencer par toutes les promesses qu'il ne tient pas, à savoir d'être un roman sur les précieuses, ces femmes lettrées et pleine d'esprit. Car à aucun moment du livre, elles ne font étalage de cet esprit, de cette belle langue, de cette culture. On passe son temps à parler de leurs jeux intellectuels sans jamais savoir en quoi il consiste, un seul de leurs textes nous est vraiment retranscrit. Leurs bons mots ou même leurs lectures sont soigneusement passés sous silence. A peine passe-t-on une demi-page à montrer qu'elles tentent de rendre la langue française plus belle et plus simple avec quelques mineurs exemples qui nous laissent très vite sur notre faim. le portrait des précieuses est bâclé. Tout comme la construction du roman d'ailleurs: certes, l'auteure semble être particulièrement érudite sur le sujet, comme elle ne manque pas de le rappeler en signalant par des notes de bas de pages les points historiques authentiques de son roman ainsi que leur source. Cela me semble lourd et maladroit: les sources sont tout sauf parlantes pour moi, elles donnent juste l'impression d'un cours d'histoire déguisé en roman. Un roman, même historique, est une fiction avec toute sa légitimité et n'a pas à se justifier en permanence, une bonne bibliographie à la fin du livre aurait largement suffi. de même, on retrouve volontiers des personnages réels, tels Voiture ou La Rochefoucauld, mais ils sont trop souvent traités comme des citations et non comme des personnages de roman. Ainsi on trouve même un “[…]” au milieu d'une lettre de Voiture (avec sa note de bas de page qui certifie l'authenticité bien sûr). Bref, on ne fait que parler superficiellement de la Fronde (par les récits des personnages et non parce qu'on y est plongé) et des précieuses sans les mettre en scène, sans rien en faire de vraiment dramatique ou romanesque. le langage lui-même est inégal, de sorte que si des efforts sont faits pour utiliser un langage classique, une seule des précieuses s'exprime vraiment comme telle et on retrouve beaucoup de formules contemporaines, sans parler d'une narration au présent bien étonnante quand on considère que le passé simple est le symbole du récit d'époque. de quoi abaisser le niveau alors que les personnages proclament qu'il faut le remonter.
Heureusement, j'ai fini par me prendre au jeu, intriguée que j'étais par le destin d'Emilie, désireuse de savoir si elle rencontrerait quelqu'un qui lui ferait oublier sa condition modeste et son vieux mari, mais sans franchement m'attacher aux personnages ni à une intrigue la plupart du temps survolée et sous-exploitée. On n'ira au bout ni du secret de famille d'Emilie, ni de son aventure amoureuse, ni de son salon qui n'existe que brièvement. Quel dommage…Curieusement, j'ai été plus sensible au personnage de George de la Motte, son mari, décrit comme un vieil homme sans coeur, mais qui a depuis longtemps passé l'âge des badinages amoureux, qui cède à tous ses caprices, qui ferme les yeux sur sa liaison tant qu'elle ne déshonore pas son nom et qui va au bout de ses idées politiques. Une complexité toute à son honneur.
Un potentiel énorme mais un traitement et un style qui ne m'ont pas du tout conquise.
Lien : http://mabouquinerie.canalbl..
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"Le Salon d'Émilie" d'Emmanuelle de Boysson est un audacieux roman historique qui plonge le lecteur au coeur de la Fronde de 1648, à Paris. le lecteur y découvre l'enfance tourmentée du futur Louis XIV, sa mère Anne d'Autriche sous la coupe du cardinal Mazarin et les révoltes entre le Roi et le Parlement. Basé sur des faits historiques avérés et des personnages authentiques, l'immersion est totale et très réaliste ! L'écriture y est en revanche un peu trop chargée, redondante et le flot de personnages peut perdre le lecteur...

L'héroïne, quant à elle, Émilie le Guilvinec, envoûtée par le charme des salons des Précieuses, grimpera dans l'échelle sociale, dévorée par une ambition qui l'a rendra tantôt courageuse, tantôt envieuse aux yeux du lecteur. En cela, ce roman est foncièrement féministe, mettant en lumière l'intelligence des femmes qui tiennent à se faire une place dans une société gouvernée par les hommes. Entre littérature et remaniement de la langue, les Précieuses offrent une image d'intellectuelles parfois ridicules, comme le disait Molière. Emmanuelle de Boysson nous immerge donc avec talent - mais non sans une certaine lourdeur - dans un roman désireux de nous démontrer que tout est possible, peu importe notre rang social, langue, sexe, même au coeur de la tourmente...
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J'aime les romans historiques et je n'ai pas été déçue par ce roman où l'intrigue s'insinue dans une étude fort détaillée de la vie de la campagne bretonne et de celle de Paris à l'époque tourmentée de la Fronde.
Etude très documentée sur les moeurs des petites gens et des bourgeois avec leur cortège de passions et d'hypocrisies peinte avec la finesse d'une plume féminine délicate et cependant empreinte d'un féroce réalisme.
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[Extrait de ma chronique]
La quatrième de couverture n'évoque que brièvement les évènements politiques et laisse penser que les Précieuses et leurs salons littéraires sont au coeur de ce roman. Or, si quelques passages évoquent leurs joutes verbales, leur intérêt pour la poésie et la littérature, leurs efforts pour renouveler régulièrement les jeux intellectuels, point de description de ces derniers. Seuls deux billets rédigés par Emilie pour la comtesse viennent illustrer ces jeux d'esprit, mais laissent le lecteur sur sa faim. J'espérais pénétrer ces salons littéraires, percer leurs plaisirs intellectuels, admirer peut-être l'art de la répartie de ces dames. J'aurais souhaité découvrir la littérature française du point de vue de ces femmes lettrées et savantes. Hélas, aussi riche que soit ce roman, il n'explore pas les multiples facettes de ces femmes d'un autre siècle. Emmanuelle de Boysson s'est concentrée sur la politique et mêle ces femmes aux intrigues et aux complots, les conversations sont tournées vers L Histoire - et lorsqu'enfin on change de sujet, ce n'est que médisance. le lecteur se doute que ces cercles de femmes étaient propices aux commérages et aux trahisons : était-ce nécessaire de les mettre autant en exergue? Ce roman m'a fatiguée et lassée : j'imaginais les voix perçantes et haut-perchées de ces dames, ce bourdonnement constant dans leurs petites chambres confinées, et toujours ces indiscrétions, ces cancans de femmes.
Où est donc passée la préciosité? Ce raffinement dans la manière d'être, cette complexité dans l'analyse des sentiments, ces jeux d'écriture et autres divertissements représentatifs d'un phénomène sociolittéraire du XVIIème siècle français sont pratiquement inexistants dans ce roman.

L'intégralité de ma chronique est à retrouver sur mon site internet.
Lien : http://reverieslitteraires.fr/
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Une très belle couverture, un titre et des couleurs qui annoncent une histoire féminine et historique : il ne m'en fallait pas plus pour me laisser tenter par cette lecture.

Émilie le Guilvinec, comme son nom l'indique, est une jeune bretonne. Provinciale, elle n'en est pas moins amoureuse des livres et des belles phrases, initiée par Paul, son père adoré. A la mort de celui-ci, sa mère décide de l'envoyer à Paris, où elle devient préceptrice chez la comtesse Arsinoé de la Tour. Celle-ci reçoit souvent chez elle ses amies au cours de ce qui se nomme couramment les salons littéraires.

Lorsque l'on rencontre Émilie au début du roman, nous sommes en 1643, sous le règne de Louis XIII. La fin du roman se situe onze ans plus tard. Entre ce laps de temps, l'Histoire n'est en reste : « le roi est mort, vive le roi ! ». En effet, Louis XIII meurt, la régence se met en place avec Anne d'Autriche, Louis XIV n'étant qu'un garçonnet de quatre ans et demi ; mais c'est avant tout la période de la Fronde : cinq années de troubles importants contre l'autorité monarchique qui devient toujours plus pesante.
Ce contexte historique est passionnant et particulièrement bien expliqué et intégré dans le roman. Les personnages qui entourent celui d'Émilie ont presque tous une réalité historique (le lecteur en est averti soit par des notes de bas de page, soit par un nom célèbre que l'on a retenu jusqu'à notre époque).

Outre cette facette orientée « Histoire de France », l'auteur nous conte avant tout la vie d'une femme. Découverte d'un monde fastueux, de la politique des hommes, de la force des femmes, de l'amour, de la maternité, de la jalousie et des coups bas. Tout cela très savamment mis en mots grâce à une écriture féminine qui sied tout à fait au récit, avec des descriptions très précises des lieux mais aussi des toilettes de l'époque.

J'ai été happée par cette saga de femmes, qui promet une suite tout aussi passionnante (Le temps des femmes, t.2 : La revanche de Blanche) qu'il me tarde de découvrir. Tous les ingrédients sont réunis pour en faire un succès : bien écrit, poétique, féminin, historique, avec du suspense sur le devenir des personnages.
Des questions restent sans réponses lorsque l'on referme le livre, je ne vous le cache pas. C'est pourquoi cela va être très difficile de ne pas acheter le tome 2 rapidement !
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