La sérénité, Montag. La paix, Montag. À la porte, les querelles.
Un livre est un fusil chargé dans la maison d’à côté. Brûlons-le. Déchargeons l’arme. Battons en brèche l’esprit humain.
Chaque homme doit être l’image de l’autre, comme ça tout le monde est content [...]
Rares étaient ceux dont les visages vous prenaient et vous renvoyaient votre propre expression, votre pensée la plus intime et la plus vacillante.
Le visage de la jeune fille était là, d'une remarquable beauté dans son souvenir ; stupéfiant, en fait. Un visage menu, pareil au cadran d'une petite horloge que l'on distingue à peine dans le noir quand on se réveille au milieu de la nuit pour voir l'heure ; l'horloge vous communique l'heure, la minute, la seconde, dans le pâle silence de son halo, sachant parfaitement ce qu'elle a à dire de la nuit qui court vers d'autres ténèbres mais aussi vers un nouveau soleil.
"C'est vrai qu'autrefois les pompiers éteignaient le feu au lieu de l'allumer ?"
Je ne parle pas des choses, avait dit Faber. Je parle du sens des choses. Là, je sais que je suis vivant.
Si vous ne voulez pas qu'un homme se rende malheureux avec la politique, n'allez pas lui casser la tête en lui proposant deux points de vue sur une question; proposez-lui-en un seul. Mieux encore, ne lui en proposez aucun.
Toutes choses ont leur temps. Oui. Temps d’abattre et temps de bâtir. Oui. Temps de se taire et temps de parler.
Il n'y a pas besoin de brûler des livres pour détruire une culture. Juste de faire en sorte que les gens arrêtent de les lire.