Citations sur Fahrenheit 451 (807)
Elle ne voulait pas savoir le comment des choses, mais le pourquoi. Ce qui peut être gênant. On se demande le pourquoi d'un tas de choses et on finit par se rendre très malheureux, à force. Il vaut bien mieux pour cette pauvre fille qu'elle soit morte.
Si nous oublions à quel point la grande nature sauvage est proche de nous dans la nuit, disait mon grand-père, elle viendra un jour nous emporter, car nous aurons oublié à quel point elle peut être terrible et bien réelle.
" Tiens voilà qui arrive un drôle d'animal, dans toutes les langues on appelle ça un idiot."
" C'est le bon côté de la mort, quand on a rien à perdre, on est prêt à prendre tous les risques. "
" Si vous cachez votre ingnorance, vous ne recevrez pas de coups et, n'apprendrez rien."
" Savoir, c'est pouvoir;"
" Le fait est que nous avons besoin d'apprendre. "
" Les livres sont faits pour nous rappeler quels ânes, quels imbéciles nous sommes. "
Le soleil brûlait tous les jours. Il brûlait le Temps. Le monde était lancé dans un cercle, tournait sur son axe, et le temps s'employait à brûler les années et les hommes sans aucune aide de sa part. Donc, si lui brûlait les choses en compagnie des pompiers, et que le soleil brûlait le Temps, cela signifiait que tout brûlait ! Il fallait que l'un d'eux s'arrête. Ce ne serait certainement pas le soleil.
Vis comme si tu devais mourir dans dix secondes. Regarde le monde. Il est plus extraordinaire que tous les rêves fabriqués ou achetés en usine.
Qu'as-tu donné à la cité, Montag ?
Des cendres.
Qu'est-ce que les autres se sont donné ?
Le néant.
Et pour la première fois je me suis rendu compte que derrière chacun de ces livres, il y avait un homme. Un homme qui les avait conçus. Un homme qui avait mis du temps pour les écrire. […] Si ça se trouve, il a fallu toute une vie à un homme pour mettre certaines de ses idées par écrit, observer le monde et la vie autour de lui, et moi j’arrive en deux minutes et boum ! tout est fini.
« Et quand il est mort, je me suis aperçu que ce n'était pas lui que je pleurais, mais les choses qu'il faisait. J'ai pleuré parce qu'il ne les referait jamais […] » (p.210)
"Je hais ce Romain du nom de Statu Quo ! me disait-il. Remplis-toi les yeux de merveilles, disait-il. Vis comme si tu devais mourir dans dix secondes. Regarde le monde. Il est plus extraordinaire que tous les rêves fabriqués ou achetés en usine. Ne demande pas de garanties, ne demande pas la sécurité, cet animal-là n'a jamais existé. Et si c'était le cas, il serait parent du grand paresseux qui reste suspendu toute la journée à une branche, la tête en bas, passant sa vie à dormir. Au diable tout ça, disait-il. Secoue l'arbre et fais tomber le paresseux sur son derrière !"
Cette nuit-là, on sentait la guerre imminente dans le ciel. À la façon dont les nuages s'écartaient pour revenir aussitôt, à l'éclat des étoiles qui flottaient par milliers entre les nuages, comme des yeux ennemis, à l'impression que le ciel allait tomber sur la cité, la réduire en poussière, et la lune exploser en un rouge embrasement. Tel était le sentiment que donnait la nuit.