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En choisissant cette saga et au vu du titre je pensais rentrer dans de la Fantasy, le tome 1 m'en a détrompé puisque j'étais dans de la SF, et me revoilà avec le tome 2 dans de la pure et dure fantasy sans une once de SF.

Si l'histoire et le roman m'ont beaucoup plu dans leur ensemble, j'ai quand même un énorme problème . J'ai pensé a un autre roman de SF tout au long de ma lecture. Même si ce n'est pas entièrement la même chose, j'ai trouvé beaucoup de similitudes avec le Bene Gesserit de Franck Herbert. L'utilisation de la voix, la possibilité de sonder le corps de l'autre, l'étude généalogique et les manipulations qui en découlent, …
Mais comme les deux sagas sont de la même époque mais que le tome deux de la romance de Ténébreuses n'est pas le tome deux chronologique et que je ne sais pas ou va m'emmener la suite, je ne peux rien spéculer.. ni si il y a eu copiage de l'idée par l'un ou l'autre auteur ou si c'est juste et simplement le hasard.
Néanmoins cela m'a beaucoup dérangée dans ma lecture.

J'aime l'écriture de l'auteure, sa façon de raconter, mais je me demande si je vais réellement l'apprécier a sa juste valeur,d'autant que pour moi,Dune est et reste le must en SFFF... le tome 3 définira peut être ce qu'il en est réellement.
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Excellente re-re, voire re-lecture de ce second tome de la Romance de Ténébreuse, une saga que j'ai particulièrement aimée et, du coup, j'ai envie de m'y replonger !

Le premier était axé SF avec le crash d'un vaisseau spatial sur Ténébreuse mais celui-ci est résolument fantasy. Les tomes n'ont pas de lien entre eux si ce n'est la continuité des événements et des familles sur la planète.

Les manipulations génétiques destinées à faire perdurer le “laran”, un pouvoir qui se matérialise différemment selon les individus, en ont fait un phénomène parfois incontrôlable et mortel pour les femmes qui donnent naissance à des filles qui le possèdent et aux enfants à l'arrivée de leur adolescence !

Dorylis, fille du seigneur d'Aldaran, possède celui d'ordonner aux orages mais ne sait pas le contrôler et constitue un danger pour tous. Renata est une “léronis” et vient lui apprendre à contrôler ce pouvoir avant son adolescence. Cet exil volontaire va lui permettre d'échapper à la guerre que se livre les différentes familles régnantes pour le pouvoir !

Les femmes sont omniprésentes dans les romans de Marion Zimmer Bradley, mêmes si leurs conditions sont revenues à notre Moyen Âge et elles vont petit à petit se défaire de la prédominance et de la tutelle des hommes, mais bien plus tard dans les volumes.

Je suis une inconditionnelle de cet univers et des idées développées par l'autrice mais j'admets tout à fait qu'il soit possible de ne pas trouver les personnages attachants malgré tout, les tomes étant très différents les uns des autres, je pense que tout le monde peut y trouver son compte !

Challenge Féminin 2022/2023
Challenge Multi Défis 2022
Challenge Plume Féminie 2022
Challenge Mauvais Genre 2022
Lecture Thématique décembre 2022 : Littérature étrangère (hors Union européenne)
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Deuxième tome de la saga de Ténébreuse, mais une ambiance complètement différente, bien loin des voyages dans l'espace.

La planète où s'était écrasé le vaisseau spatial a bien changé. C'est devenu un monde médiéval, avec des rois et des vassaux et des guerres de pouvoir. L'héritage des ancêtres, c'est le « Laran », le don transmis par les gènes, un pouvoir qui peut être de la télépathie, ou par exemple de prévoir ou contrôler les orages. Les porteurs de Laran font appel à la matrice pour augmenter leurs forces et en unissant leurs esprits, ils peuvent décupler son action.

Une intrigue plus touffue que dans le premier tome, avec de l'amour, de la rébellion contre les destins imposés et surtout de grands drames, des parents qui voient mourir leurs enfants à la naissance où dans de terribles souffrances à l'adolescence.

Une saga où chaque tome est indépendant. Comme celui-ci se déroule plusieurs siècles après le précédent, c'est toute une nouvelle société, avec de nouveaux personnages. Il serait donc facile de commencer un nouveau tome, même après un certain temps.

Mais une lecture fluide, rien de trop lourd, qui offre de belles perspectives et des personnages attachants, et donne une irrésistible envie de poursuivre pour un autre épisode.
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Second tome dans l'ordre chronologique de la romance de Ténébreuse après La planète aux vents de folie. Reine des orages fait partie avec plusieurs autres tomes, dont un seul a été traduit en français ( La belle fauconnière) de l'âge du chaos.

L'histoire se situe plusieurs siècles après la colonisation. C'est de la Fantasy à 100%.
Tout le roman tourne autour du Laran : Les dons de pouvoirs extra-sensoriels, comme la télépathie, le contrôle des éléments, la lévitation, la prescience. Ce laran si précieux qui fait qu'il existe un programme de sélection qui ne fait des femmes que des instruments de procréation. Les alliances se font et se défont par les mariages arrangés en fonction de leur capacité à engendrer des fils ayant du Laran dans une société de type médiévale avec seigneurs et vassaux.
On retrouve la politique nataliste, la mortalité infantile et les fichiers génétiques initiés dans le tome 1.

A travers l'histoire d'Allart, prescient, fils de petit seigneur appelé à un plus grand destin et de Dorilys, maîtrisant la foudre, fille d'un second seigneur, nous allons découvrir une société sans concession, malade de son programme de sélection, manipulant le Laran pour les besoin de la guerre.
Mais malgré tout, un roman plein d'amour, où les femmes sont plus fortes et plus libres que leur condition ne pourrait le laisser paraître.

Un roman bien plus touffu et complexe que le premier tome, mêlant politique, manoeuvres, amour et mariages arrangés.
Des personnages bien construits, denses qui apportent un réel plus à une histoire elle même très bien tournée.
Bref : J'ai bien aimé.
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Sur la planète Ténébreuse, les humains ont oublié leurs origines et ont fondé une société médiévale basée sur la caste des Comyn, dont les membres sont dotés du laran. Pouvoir psychique qui varie selon les familles et les individus, le laran permet aux plus doués de construire de grands bâtiments, d'extraire du minerai ou de créer de l'énergie. En ces temps troublés, certains manipulent l'atome et fabriquent le terrible feuglu. Ces pouvoirs ont incité la caste à favoriser des mariages pour développer le laran dans la descendance, mariages dans lesquels les enjeux de pouvoirs restent très présents, et où les mariées ne sont que des pions.

Dans ce contexte, la fille nedestro (illégitime) du Seigneur Alderan, Dorilys, naît un soir d'orage… or sa mère fait partie d'une famille qui avait le don de « voir » les orages, un laran qui ne suscitait pas d'intérêt. Il s'avère assez vite que la petite Dorilys provoque des orages et peut tuer d'un éclair si elle est paniquée. Enfant gâtée à laquelle personne n'ose s'opposer, pourra-t-elle grandir en maîtrisant son laran et survivre à la terrible maladie du seuil qui s'abat sur les adolescents ?

Ce roman est l'un des plus intéressants du cycle. Se déroulant pendant « les Âges du Chaos », cette période où la planète est isolée, ignorante de son passé et ayant recréé une société avec sa mythologie, les Comyn s'engagent vers la voie de la guerre avec des armes obtenues grâce à la manipulation de l'atome. En parallèle, les Comyn ont fondé une société très inégalitaire — on est d'une famille qui a le laran, ou pas — mais le programme génétique mène à la consanguinité, et nombre d'enfants sont mort-nés ou meurent à l'adolescence. le prix à payer pour le laran est très lourd.

Dans ce contexte assez sombre, l'auteure met en scène plusieurs personnages assez marqués — Dorilys n'est que l'un d'entre eux — où les femmes sont en théorie le jouet des alliances, même si certaines arrivent à choisir leur destin. Mais Marion Zimmer Bradley est assez fine pour montrer que les hommes ne maîtrisent pas plus leur vie, car ils doivent se soumettre aux intérêts de leur famille ou se plier à la volonté de leur suzerain.

Ce livre est sans doute l'une des meilleures entrées en matière pour ceux qui veulent découvrir la saga. Et la fin de l'histoire est très marquante !

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Quand je me suis lancée dans la relecture de cette saga, je pensais m'en souvenir assez bien. Après la lecture de ce tome, je me rends compte que finalement, une dizaine, voire une quinzaine d'années efface plutôt bien la mémoire, parce que j'ai redécouvert ce livre presque comme si je ne l'avais jamais lu.

L'histoire se déroule environ 1000 ans après le premier tome. Une civilisation aux tendances médiévales a prospéré sur Ténébreuse, et les humains ont développé des pouvoirs psi, appelés laran. Les grandes familles cultivent ces dons grâce à un programme de sélection génétique conduisant à des mariages arrangés, et souvent consanguins, pour produire des enfants doués d'une grande puissance. Mais ils ne survivent souvent pas à la naissance, ou meurent à l'adolescence quand leur laran se développe.

Nous suivons ici Dorilys, âgée de onze ans et unique héritière du seigneur Mikhail d'Aldaran. Elle possède le pouvoir de contrôler les orages, mais son caractère capricieux et son absence de maîtrise de ce pouvoir la rendent de plus en plus dangereuse. Son père décide alors de demander de l'aide, et Renata Leynier, accompagnée par Allart Hastur d'Elhalyn, est envoyée pour apprendre à la fillette à contrôler son talent.

Dès les premières lignes, je me suis retrouvée emportée dans ce roman. Les personnages sont immédiatement attachants, et la lutte permanente qu'ils doivent mener entre leur devoir envers leur famille et leurs désirs personnels renforce le côté tragique et prenant du récit.

J'ai été particulièrement touchée par Allart, dont je n'avais pourtant pas le moindre souvenir. Peut-être que j'étais trop jeune à l'époque pour vraiment comprendre la profondeur de ce personnage et la souffrance morale que lui infligent ses actions, mais cette fois-ci il m'a vraiment marqué. Et puis un livre de fantasy dont l'un des personnages principaux est un homme que l'on pourrait qualifier de féministe, c'est suffisamment rare pour être souligné (même si c'est assez récurrent chez Marion Zimmer Bradley).

En effet, bien que l'histoire tourne autour de Dorilys, on ne peut pas vraiment dire que la fillette soit le personnage principal de l'histoire. Nous sommes davantage face à un roman choral, où les vies de tous les personnages s'entremêlent à ce moment précis, mais ils sont suffisamment bien travaillés pour que l'on sente qu'ils possèdent une existence en dehors du récit raconté ici.

Enfin, parlons de l'univers, qui est vraiment ce qui fait le charme de cette saga. Si le premier tome en avait posé certaines bases, nous y sommes ici complètement immergés. Nous sommes face à un monde résolument féodal, avec un roi et des seigneurs, dont les titres de noblesse dépendent en grande partie de la puissance du laran, et où les intrigues politiques et les guerres vont bon train. En même temps, certaines notions technologiques ont survécu, ce qui donne un mélange des genres absolument fascinant tout en restant très crédible.

En conclusion, j'ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman extrêmement riche et bien construit. Je suis absolument ravie de l'avoir relu avec une nouvelle "maturité", et j'ai encore plus hâte de lire les autres tomes pour voir à quel point mon regard a pu changer au fil des ans.
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J'ai beaucoup apprécié ce tome au moins autant que le premier "la planète aux vents de folie" qui initiait et présentait l'univers dans lequel Marion Z Bradley nous propose maintenant d'évoluer. Son écriture est plus qu'évocatrice, elle nous emporte avec une telle facilité dans son histoire qu'il est difficile d'arrêter la lecture de ce roman. L'intrigue tourne autour de grandes familles régnantes amenées à se faire la guerre mais surtout autour de deux personnages clés qui possèdent le Laran, une forme de magie plutôt associée à des dons extrasensoriels. Même si l'on est dans un contexte de fantasy, l'on pense vite aux superhéros et consors. Mais la comparaison s'arrête là ( heureusement!?). J'ai donc été complètement séduit, bleuffé, emporté par cette histoire qui mêle habilement intrigue politique, science et fantasy, religion, société et féminisme. En effet le Laran est à la fois une bénédiction et une malédiction pour qui le possède. L'auteure noius le présente d'ailleurs plus comme une mlédiction car lorsqu'il n'est pas maîtrisé, il devient dangereux, mortel à la fois pour l'utilisateur et pour son entourage ( l'histoire de Dorylis tourne uniquement sur cela), lorsqu'il est maîtrisé, il devient un instrument à double tranchant ( c'est le cas d'Allard), ou devient une arme de guerre, ce qui en soi, n'est pas mieux. L'auteure nous emmène donc dans son univers joyeusement consumé par le Laran.
Le scénario est brillant de cohérence et de finesse. Un événement particulièrement troublant intervient au second tiers du roman, et vient bouleverser définitivement les destins des personnages, et sans doute même de la planète. C'est si bien amené que le lecteur éprouvera un certain choc à la lecture de cet événement; il est si soudain et inattendu qu'il bouleversera même le lecteur. la suite et le dénouement ne seront qu'un succession d'événement déstabilisant, montrant à quel point la planète ténébreuse s'enfonce inexorablement dans un destin sombre. Et pourtant l'amour est bien présent. Au delà de tous les arrangements politiques à des fins de pouvoirs héréditaires et autres joyeusetés noblesques, l'amour règne et mène tout de même la barque, comme un dernier espoir à tout ce foutoir et autres considérations eugéniques ( sélection génétique, mortalité infantile élevée...).
Un seul bémol concerne quelques passages qui s'étendent en longueur et qui cassent le rythme du récit.
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Une suite très intéressante pour ce second opus, même si je trouve dommage de me retrouver quelques centaines d'années plus tard loin des personnages de " la planète aux vents de folie".
Des trios amoureux, des pouvoirs psychiques, des traditions imposées, des guerres, nous entraînent sans temps morts tout du Long.
Une belle série que je m'empresse de continuer!
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Quelques centaines d'années après la colonisation contrainte de la planète aux vents de folie, l'humanité s'y reconstruit. La planète a été baptisée Ténébreuse et les pouvoirs extra-sensoriels qu'elle suscite chez les humains sont désormais connus sous le nom de laran. Si ce dernier est à la base des avancées technologiques, en particulier grâce à la télépathie et à la télékinésie, il est assez mal maîtrisé et peut conduire à des drames, notamment à l'adolescence avec la maladie du seuil, souvent mortelle. Cela a d'ailleurs conduit les hommes à mettre en place un vaste programme de sélection génétique pour préserver ou développer certains larans. Mais il y a aussi de graves problèmes de consanguinité, liés au nombre réduit de colons originels.

En-dehors des avancées technologiques, la société humaine est de type féodal et peut être comparée à notre Moyen-Âge. Les familles nobles se disputent les domaines, n'hésitant pas à entrer en guerre pour y prendre le pouvoir, et à négocier des unions pour le renforcer. Dans un tel contexte les femmes sont souvent au coeur des tractations, comme Dorilys, fiancée à onze ans, et dont le promis cherche à abuser d'elle prématurément. Mais la jeune fille est dotée d'un puissant laran, qui lui permet de commander aux orages, et tue ainsi son futur époux en voulant se défendre.

Reine des orages est consacré à l'histoire de cette jeune fille, en particulier à sa formation pour maîtriser son laran et passer le cap fatidique de la maladie du seuil. Son père n'oublie pas pour autant qu'il doit la marier pour maintenir la famille au pouvoir dans le domaine d'Aldaran. On découvre ainsi les caractéristiques essentielles de la société ténébrane à son stade médiéval, de son organisation politique au rôle majeur du laran dans toutes ses composantes. La condition féminine, comme souvent avec l'auteure, est un thème central et récurrent.

Pour cela Marion Zimmer BRADLEY développe une intrigue plutôt simple et met en scène des personnages assez stéréotypés. Pour autant le roman, véritable tragédie, est agréable à lire et peut être considéré comme une seconde introduction à La romance de Ténébreuse. Car il y a véritablement tout un monde entre les deux premiers romans du cycle, monde dont on ne pourra découvrir la cosmogonie qu'à travers Les chroniques de Ténébreuse, recueils de nouvelles écrites quasi exclusivement par d'autres auteures que BRADLEY, et pour lesquels elle s'est fait avant tout anthologiste.
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Salut les Babelionautes
Dans ce tome deux de la saga "La Romance de Ténébreuse" de Marion Zimmer Bradley on n'a aucune indication sur le temps qui c'est écoulé depuis le naufrage du vaisseau spatial.
Les survivants ont donné naissance a un monde moyenâgeux ou les pouvoirs psi, qu'ils nomment Laran, sont un héritage des premiers colons.
Par un un programme de sélection et des mariages arrangés, ils cherchent tous à augmenter leur pouvoirs au sein de leur clan.
Et comme toujours chez les hommes avides, cela déclenche des conflits entre Seigneurs.
Mais le destin et la folie guette les adolescents au seuil de la puberté quand le Laran se fait sentir.
Pour Allart, c'est de voir tous les Avenirs rendus possibles par ses actes, pour Dorilys c'est la foudre mais elle a du mal a le contrôlé si ses émotions la dominent.
Les Femmes et leur conditions sont le véritable sujet de ce roman, et elles ne peuvent pas lutter contre le conditionnement qu'elles subissent depuis des générations.
de la Science-Fiction on est passé dans un Univers de Fantasy ou c'est les pouvoirs psi qui remplace la Magie, et c'est très bien fait, ce que la traduction de France-Marie Watkins rend bien, merci pour nous lecteurs non Anglophone.
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Fille de Ygerne et de Gorlois, Duc de Cornouailles, je suis l'enseignement des prêtresses de l'Ile Sacrée d'Avalon pour succéder à ma tante Viviane, la Dame du Lac, je suis (la Fée):

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