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4,02

sur 1573 notes
Je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal à entrer dedans (pour être honnête j'y suis même pas parvenue) et j'ai mis un temps fou à le lire !!!!!

Toutefois je ne comprend pas vraiment pourquoi j'ai eu autant de mal! L'histoire m'intéresse et je trouve la plume très agréable à lire mais j'ai trouvé ça long… j'ai vraiment du mal lorsqu'il y a beaucoup de description et peu de rebondissements. Malgré tout j'ai apprécié de redécouvrir cette légende et de me laisser surprendre par quelques détails que je ne connaissais pas.

Un livre qui raconte la légende des chevaliers de la table ronde, d'Arthur et de Merlin l'enchanteur d'un point de vue féminin! Dans ce premier tome nous découvrons la légende au travers des yeux d'Ygerne, Morgause, Viviane et la fée Morgane.
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Arthur, ça vous dit quelque chose ? Galaad/Lancelot, Merlin, Uter Pendragon, Gauvain… vous aurez reconnu les célèbres héros de la légende du roi Arthur.

Eh bien, oubliez les prouesses viriles, les bravoures guerrières, car Marion Zimmer Bradley nous emmène du côté des femmes. Avec « Les Dames du Lac », on découvre une vision toute en sensibilité des héroïnes qui entourent ces preux chevaliers : Ygerne, duchesse de Cornouailles ; Viviane, prêtresse d'Avalon ; Morgane, la fée ; Morgause…

Toutes sont des femmes au caractère affirmé et au charisme puissant (quand ce ne sont pas des pouvoirs magiques !) Il est certain qu'elles ont aussi, en plus des hommes, leur rôle à jouer dans la lutte qui les oppose aux Saxons et revendiquer leur pays, la Grande Bretagne.
Ne sont-elles pas issues du peuple ancien rattaché aux croyances des druides ?
Mais la toute nouvelle chrétienté qui s'installe pourrait modifier ce bel équilibre et anéantir l'unité de leur peuple.

De ce récit, je dégagerai trois particularités :

1) le féminisme qui émane de cette oeuvre n'est pas frappant, et pourtant il suscite une réelle réflexion sur la place de la femme au sein de ces sociétés druidiques (rôle, pouvoir, fonctions, liberté…) En effet, sous l'influence de la religion du Christ, l'image de la femme évolue vers celle qui est à l'origine du péché. Ce poids de la culpabilité va entraver et réduire le statut dont elle bénéficiait.

2) le recours aux charmes, visions, maléfices… dont usent (ou refusent d'user) nos dames apporte sans conteste une dimension fantastique et renforce l'attractivité du roman. Sans compter que la description des êtres mythiques, des lieux magiques, des rites sacrés nous ouvre les portes de l'imaginaire et du fabuleux.

3) La conséquence de ces deux premiers aspects aboutit à la complexité des rapports qu'entretiennent les différents personnages entre eux.
Séduction et fascination dominent cette lecture.
Ainsi : la jeune chrétienne Ygerne, soumise à son époux Gorlois peut-elle succomber au charme d'Uter ? Morgane, demi-soeur d'Arthur, devra-t-elle (à leur insu à tous les deux) s'unir à lui à l'occasion de la maléfique nuit des feux de Beltane ? Viviane pourrait-elle compter sur Morgane pour lui succéder à Avalon ? Et enfin, la pieuse Guenièvre, épouse adorée d'Arthur, est-elle prête à commettre cet immense acte d'amour (je reste floue sur cette question pour ne pas spoiler) ?

De toutes ces dames, j'ai une préférence marquée pour Morgane à qui l'auteure donne d'ailleurs plusieurs fois la parole. Elle est clairement LE personnage le plus intéressant, le plus ambigu, le plus déterminant : bien qu'elle ne soit pas dotée d'une beauté époustouflante, le mystérieux charme qui émane d'elle, les pouvoirs qu'elle apprend à développer, la réflexion qu'elle suscite, son évolution sentimentale… font de Morgane une protagoniste charismatique tantôt fragile, tantôt fatale !
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Depuis que j'ai repris ma lecture du cycle d'Avalon de Marion Zimmer Bradley, Les Dames du Lac était l'un des volumes que j'attendais le plus car il m'avait vraiment marquée dans mon adolescence. Je m'attendais donc à être à nouveau emporté par les drames poétiques de nos chevaliers et leurs dames. Je ressors plutôt dubitative face à une écriture qui, finalement, a bien vieilli.

J'ai tout de même pris un vif plaisir à retrouver l'ambiance mi-antique mi-médiévale et totalement fantastique de cette épopée arthurienne où magie, sentiments et politique se mélangent sous couvert de crises de la foi et de la confiance. L'autrice a parfaitement su faire revivre cette époque encore pleine de mysticisme, où les croyances en la déesse sont encore forte, représentées par ce lieu mystérieux qu'est Avalon et par cette nature pleine de dons qui les entourent. J'ai beaucoup aimé la peinture du décor de l'histoire.

Quant à l'histoire, elle, elle reprend les fondamentaux de la légende arthurienne que nous connaissons tous grâce à Chrétien de Troyes et ses successeurs, mais elle ajoute également ses petites touches. On retrouve ainsi un mélange entre paganisme et chrétienté qui concrétise à merveille tout le travail entrepris dans les tomes précédents. Et le fait que ce soit les femmes (Morgane, Guenièvre, Ygerne), qui soient les narratrices et points d'orgue de l'histoire, permet de rythmer celle-ci différemment. Ainsi parle-t-on moins de faits guerriers, de quêtes et autre politique, et plus de sentiments, de couples, de place de la femme, mais aussi de rivalités. J'ai aimé ces choix.

Mon problème est venu de la narration. J'ai trouvé celle-ci terriblement froide et extérieure. A aucun moment, je ne me suis sentie réellement impliquée aux côtés des héroïnes dans cette histoire. Pourtant l'histoire de Morgane, fille et soeur de roi, qui va faire un fils avec son frère, tomber amoureuse de son meilleur ami qui ne la voit pas, et qui va se retrouver tiraillée dans sa foi, était une destinée qui aurait dû me saisir le coeur. de même, celle de Guenièvre, mariée pour arranger les affaires de son père, mais amoureuse du meilleur ami de son mari, qui ne parvient pas à donner le jour et à qui on autorise une relation adultère, ce qui la détruit, aurait dû me ravager également. Sauf que l'écriture de ces femmes est ratée, du moins, pour la lectrice que je suis aujourd'hui, qui attend plus qu'un texte froid mais une plume qui réellement m'implique dans leurs états d'âme et détaille tout cela.

L'autrice pose en effet les bases d'un véritable drame romantique comme dans certains romans de chevalerie mais elle va trop vite, elle aligne trop les faits sans les creuser, elle ne développe pas les situations qui susciterait l'émotion mais les résume. Cela donne un ensemble trop succinct et trop froid. Là où ce roman relate en 400 pages tant d'années de vie, j'en aurais au moins vu deux volumes au lieu d'un pour approfondir tout cela et réellement plonger le lecteur dans tous ces tourments, intimes et personnels que vivent Morgane et Guenièvre dans leurs rivalités dans les coeurs d'Arthur et Lancelot.

Je ressors donc mi-figure mi-raison de ce roman courtois de fantasy où il y a tous les ingrédients pour une belle et poignante histoire mais où la plume, peut-être datée, mais surtout trop froide et concise m'a empêchée de vibrer avec les personnages. Je ne peux pas dire que je me suis ennuyée mais je n'ai pas vibrée comme je l'attendais. Je suis restée simple spectatrice alors que j'aurais aimé vivre ces drames à leurs côtés. C'est donc un peu à reculons que je vais vers le septième et ultime volet de cette histoire.
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Depuis le VIème siècle, on ne compte plus le nombre d'auteurs qui se sont attaqués à la légende Arthurienne. Une légende tenace qui s'adapte aux us et coutumes des époques qu'elle traverse.
Marion Zimmer Bradley fut la première à raconter l'histoire des chevaliers de la table ronde à travers le regard des femmes. Ce sont elles, dans ce premier tome, qui tiennent le premier rôle. Et quelles femmes ! Ygerne, Morgause, Vivianne, Guenièvre (insupportable, celle-là !), la fée Morgane. À l'exception de l'enchanteur Merlin et du barde Kevin, les hommes paraissent bien pâles comparés à elles, malgré leurs grosses voix et leurs grandes épées. Ils joutent, ils partent combattre le saxon, ils baffrent, pratiquent l'amour courtois, parlent haut, mais au bout du compte, ils servent les desseins tortueux de leurs majestueuses compagnes.
Tandis que les légions romaines se retirent ou plutôt s'évanouissent, c'est à travers leurs yeux, leurs stratagèmes, leurs espérances, leurs drames, et leurs craintes aussi, que se construit dans la souffrance le royaume d'Arthur, Haut-Roi de Grande Bretagne.
Cet extraordinaire roman est aussi la chronique de la mort annoncée du vieux Peuple et des Fées contraints de renoncer à leurs croyances sous les injonctions des chrétiens.
On ressent une grande mélancolie, presque une souffrance, dans la description du vieux monde qui ploie l'échine sous les trahisons, qui bat en retraite face à la morne et grise certitude des prêtres.
Les vieux rites sont progressivement remplacés par des fêtes chrétiennes et l'Île d'Avalon, haut lieu des anciennes croyances, se dissimule dans les brumes. Les druides la rendent d'ailleurs inaccessible, sinon par la magie ou les rêves.
J'ai été très impressionné par le lyrisme de l'autrice quand elle décrit ce monde à l'agonie obligé de louvoyer pour essayer de survivre.
Le second tome sera probablement consacré en partie à la revanche de la fée Morgane. Mais nous savons tous, plus ou moins, comment l'histoire se termine, n'est-ce pas ?
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Challenge plumes féminines 2023 – n°38

Encore un roman où il aura fallu l'aide d'un audio pour que je m'y lance enfin. le résumé m'intriguait mais je ne suis pas trop légendes arthuriennes. du coup, la duologie prenait la poussière dans ma pal.

L'histoire nous est racontée par Ygerne, soeur de Viviane, puis par Morgane, sa fille. J'avais peur de m'ennuyer mais ça se laisse écouter sans déplaisir et tout en apprenant plus sur ces légendes. Grâce au talent de conteuse de cette auteure, Morgane nous raconte sa jeunesse puis sa vie en tant que prêtresse d'Avalon. Il y a peu de longueurs dans ce tome car l'auteure nous dispense des détails ennuyeux de son initiation. Les différents noms de cette légende sont également remis dans l'ordre des alliances créées pour le bien-être de tous. On en apprend également plus sur l'esprit tordu de Mordred et de sa duplicité via sa nièce. Au final, ce sont toutes les femmes d'Avalon qui nous content leur vie et la part qu'elles ont prises dans les légendes arthuriennes. Tour à tour, nous voyons au travers des yeux de Morgane, Viviane, Guenièvre et bien d'autres. On voit ainsi l'arrivée fracassante de la religion chrétienne sur l'ancienne religion. Moi qui avait peur de m'ennuyer avec ce roman, je n'ai pas vu le temps passé et j'en redemande. J'ai préféré écouter ce roman plutôt que de lire sa version papier, c'est dire comme celui-ci est nettement plus passionnant.

Comme vous l'aurez compris, j'ai eu un coup de coeur pour ce 1er tome. Outre l'histoire, on le doit surtout au talent de conteuse de Marion Zimmer Bradley. Dès que je peux, j'embraye sur le 2nd tome. En prime, en vérifiant ma pal, il semblerait que j'ai déjà une partie du cycle d'Avalon (4 tomes sur 8). Je vous conseille donc très fortement de découvrir cette duologie que vous soyez ou non amateurs d'Arthur et de ses légendes. Pour ma part, je vais continuer à explorer la bibliographie de cette auteure.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Une très bonne lecture sur la légende d'avalon et du roi Arthur. L'ecriture est fluide, les aventures passionnantes, je me suis laissé porter à cette époque. Je suis fan, c'est ma 2e lecture de cette trilogie et toujours autant de plaisir avec ce premier tome
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beaucoup d'écrivains ont réinventé cette légende du Roi Arthur et des chevaliers de la Table Ronde. L'auteur s'est rangé résolument du côté des femmes, quelles soient reines, fées, prêtresses ou princesses. Elles vont mettre toute en oeuvre afin de sauvegarder leurs croyances face à la montée d'une nouvelle croyance monothéisme asservissant les femmes. Ce déséquilibre va entraîner les hommes également dans le chaos, sûrs de leurs bons droits. Un récit shakespearien où tout le monde y perd un peu de son âme. Magistral!
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J'ai enfin lu ce classique de la fantasy et j'ai beaucoup aimé

A travers le destin de personnages épiques, l'autrice nous offre une belle épopée où l'opposition entre l'ancienne religion druidique et le Christianisme est au centre du récit.
J'ai parfois eu du mal avec le retournement trop soudain et abrupte de certains personnages pour compatir mais dans l'ensemble, la lecture s'est révélée très addictive.
L'écriture fluide et moderne de l'autrice permet à tout type de lecteurs de découvrir ou redécouvrir la légende la plus célèbre du Moyen-Age.
Une modernité qui s'exprime dans l'interprétation des personnages féminins, véritables moteurs de ce récit. L'autrice a même osé suggérer un plan à trois qui m'a fait éclater de rire tant le symbole était parfait.
La dualité Avalon / Christianisme est bien représentée et l'autrice ne se prive pas pour fustiger au passage la religion catholique et les chaînes qu'elle pose sur les femmes.
Une excellente lecture que je conseille à toutes celles et tous ceux qui souhaitent découvrir cette lecture ou ont envie de la redécouvrir.
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Les dames du lac avec le palanquin des larmes, sont les deux livres qui m'ont donné envie de lire plus. J'ignore - et je n'ai pas cherché à savoir) si ce sont de "bons" livres, en tout cas, pour moi ils furent un déclencheur :) et cela se perpétue aujourd'hui avec mon goût pour les romans historiques ou ceux qui nous transportent ailleurs, mais finalement en nous, profondément.. !
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Eh bien, c'était laborieux de finir ce livre ! Je vais encore passer pour un ovni à côté de toutes ces chroniques élogieuses, mais je n'ai vraiment pas aimé cette lecture. Je suis passée complètement à côté, frôlant moult fois l'abandon.

L'histoire aborde la légende arthurienne mais cette fois-ci, du point de vue des femmes emblématiques : Viviane la dame du Lac et mère de Lancelot, Morgane la fée, Guenièvre, et enfin, Ygerne la mère d'Arthur et de Morgane. J'étais plutôt emballée au départ de redécouvrir la légende, le début me semblait prometteur avec la prophétie entre Ygerne et Uther Pendragon visant à les réunir pour donner naissance au futur Roi Arthur. Ce dernier est destiné à sauver le pays de l'invasion des Saxons et apaiser les affrontements entre chrétiens et païens. Parallèlement, on suit Morgane qui va être initiée aux mystères de la Déesse et aux rites païens par le biais de sa tante Viviane.
Mais de fil en aiguille, on se rend compte que l'histoire de ces femmes ne tourne qu'autour de leurs amours, du mariage, et des enfants. Ce n'est pas forcément ma vision du féminisme. J'ai également eu un gros problème concernant l'écriture, qui me sortait à chaque fois de ma lecture, c'était froid, détaché, on suit les événements sans être réellement dedans. Je ne saurais l'expliquer, mais on est spectateur d'une série d'évènements, qui se déroulent d'une rapidité déconcertante. Les années passaient en un éclair sans que j'ai pu ressentir la moindre émotion ou attachement. C'était d'une monotonie affligeante avec des descriptions à n'en plus finir, aucune saveur ne ressortait du texte. J'ai failli abandonner un nombre incalculable de fois.

Les personnages ne furent guère attachants, Guenièvre est détestable même si elle symbolise cette guerre de religion qui fait rage entre chrétien et païen, je ne pouvais plus supporter son intolérance et ce côté indécis. le triangle amoureux entre elle, Lancelot et Arthur aurait pu être tellement intéressant, mais c'est là aussi retombé comme un soufflé. La fin m'a d'ailleurs laissé dubitative. Viviane ne brille pas non plus, c'est une manipulatrice hors pair qui dirige la vie des autres au nom de la Déesse, du moins c'est comme ça que je l'ai ressenti. Ygerne apparait seulement comme la mère d'Arthur et une femme transie d'amour pour son époux, et elle finira sa vie complètement effacée du récit, alors qu'elle détenait un rôle majeur dans cette légende ! Morgane sort un peu du lot, mais c'était trop sous exploité pour que je puisse réellement l'apprécier. Quant aux personnages secondaires masculins, ils étaient trop mis au second plan pour apporter quelque chose au récit.

Je voulais également faire un aparté, au cours de ma lecture j'ai appris que Marion Zimmer Bradley avait été accusée de pédophilie et d'inceste. Je suis capable de discerner l'artiste de l'oeuvre mais quand j'ai eu connaissance de ces accusations, ça a été la douche froide. Non seulement, aborder l'inceste dans son livre (Arthur et Morgane) et se dire féministe alors qu'on est accusée de telles abominations, je trouve ça assez hypocrite en prime d'être culotté. Bref, ça n'avait rien à voir avec le livre en soi, mais étant donné le sujet abordé dans le livre, j'avais besoin de le souligner.

Pour conclure cette chronique déjà bien assez longue, je n'ai vraiment pas accroché. Je n'arrive pas à comprendre ce qui a valu un tel succès à cette saga, mais comme toujours, c'est une histoire de goût. En tout cas, ça ne l'a pas fait avec moi et sans surprise, je ne lirais pas les autres tomes.
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Généalogie Arthurienne selon Marion Zimmer Bradley

Fille de Ygerne et de Gorlois, Duc de Cornouailles, je suis l'enseignement des prêtresses de l'Ile Sacrée d'Avalon pour succéder à ma tante Viviane, la Dame du Lac, je suis (la Fée):

Morgause
Niniane
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Morgane

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