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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Korede a promis de toujours protéger sa soeur. Et quand le "il est mort" retentit dans le téléphone, elle se précipite pour nettoyer un appartement et faire disparaître un corps... Et ce n'est pas la première fois.

Pour son premier livre, Oyinkan Braithwaite a frappé fort avec un roman noir et immoral, qui se lit très rapidement grâce à des chapitres très courts. On se surprend à s'attacher à ces deux anti-héroïnes issues de la bonne société nigérienne. L'ambiance africaine est bien présente, tout en usant d'un rythme à l'américaine. Une bien surprenante découverte !
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Je ne crois pas me souvenir avoir croisé au cours de mes longues années de lecteur un auteur nigérian, Oyinka Braithwaite serait, si j'en crois ma mémoire, la première.
Cette auteure nous invite donc à Lagos, capitale du pays, dont elle nous fait voir les couleurs, respirer les parfums, goûter à quelques spécialités locales accompagnées de boissons aux noms exotiques, pour nous faire rencontrer deux soeurs, Korede l'aînée, grande, au physique quelconque, infirmière compétente et respectée à l'hôpital St Peter et Ayoola, petite poupée à la beauté irrésistible et... fatale. Oui, car Ayoola, comme la mante religieuse tue ses amants... tandis que Korede en soeur bienveillante, protège sa cadette et va jusqu'à lui servir de complice en effaçant toutes les traces de ses crimes... la soustrayant au bras de la justice et ce faisant, lui laissant la possibilité de continuer à semer la mort sur son passage.
A l'hôpital Korede travaille auprès du jeune et beau docteur Tade, dont elle est amoureuse et qui va s'éprendre d'Ayoola... !
Dans la chambre 313 il y a Muhtar, un homme dans le coma depuis des mois, sur le point d'être débranché, auquel Korede se confie.
Muhtar se réveille et... se souvient...
Vous avez tous les ingrédients de ce polar-Thriller essentiellement "psychologique". Dans une suite de très courts chapitres, excédant rarement deux pages, écrits dans un style sobre, fluide et accessible à tous, c'est sur l'étrange relation de ces deux soeurs que l'auteure focalise toute l'intrigue et toute l'attention du lecteur.
280 pages au rythme qui ne s'essouffle jamais et à l'intérêt qui subsiste jusqu'à la dernière ligne.
Une bien agréable découverte !
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Deux soeurs, l'une tue ses amants,l'autre les fait disparaitre et nettoie le sang ..Mais qu'est-ce qui pousse Korede l'infirmière à couvrir sa petite soeur Ayoola, beauté fatale et la préférée de leur mère ?
Korede aime en secret le médecin de l'hôpital, mais ,catastrophe Alooya le rencontre !!!
La fin est....lisez ce livre à l'écriture vive et efficace .
C'est le premier roman de la nigérienne Oyinkan Braithwaite. Un très bon moment .
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Korede (la narratrice) est fatiguée de devoir courir au secours de sa petite soeur Ayoola : celle-ci vient de tuer son petit ami Femi. C'est la troisième fois que la cadette (bien plus jolie et plus adulée qu'elle …) laisse ses pulsions de psychopathe prendre le dessus ! Korede voudrait juste vivre sa vie tranquille et être enfin remarquée par l'homme dont elle est amoureuse, le docteur Tade … Mais il va tout d'abord nettoyer tout ce sang (Ayoola a poignardé Femi) et se débarrasser de ce corps encombrant …

Korede – qui doit en supplément tout cacher à leur mère – (pour qui Ayoola est la « huitième merveille du monde ») voudrait lui confisquer l'arme du crime (un couteau appartenant à leur père que sa petite soeur s'est appropriée le jour même de la mort de ce dernier !) Si seulement elle réussissait à mettre la main dessus ! … Alors, quand Ayoola jette son dévolu sur Tade, l'homme de ses rêves, Korede prend vraiment peur et fera tout ce qui est en son pouvoir pour détourner le docteur des charmes de sa soeur …

Un roman drôle et caustique (au cours duquel l'auteure nigériane parle sans complexe de la corruption de certains fonctionnaires de son pays.) Un court récit qui se lit avec un grand plaisir !
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Le premier roman de la nigériane Oyinkan Braithwaite, comédie noire décalée, échappe aux clichés du genre et offre une lecture rapide mais savoureuse.
Ayoola est une jeune fille très séduisante, elle ne passe pas inaperçue, mais elle a la fâcheuse manie de poignarder ses petits-amis dès qu'ils lui déplaisent. Et à chaque fois, c'est Korede sa soeur aînée, une infirmière très consciencieuse, qu'elle appelle à la rescousse.
Des liens très forts unissent ces deux soeurs, pourtant très différentes. Si Ayoola apparaît comme une ravissante idiote qui obtient tout ce qu'elle désire, Korede est une jeune femme sérieuse, peu séduisante mais attentive aux besoins des autres.
Alors qu'elle est amoureuse du médecin de son hôpital,  Ayoola décide de le séduire pour prouver à sa soeur qu'il est comme les autres hommes, plus sensible à un physique séduisant qu'à une personnalité attachante.

L'auteure ménage le suspens dans de très courts chapitres, d'une plume alerte et impertinente. Quelle sera la prochaine victime ? Korede pourra-t-elle supporter la trahison de son médecin ?
Un homme, aussi séduisant soit-il, peut-il séparer deux soeurs qui se sont unies enfants contre un père d'une extrême violence ? En arrière-plan, apparaît une critique de la société patriarcale. Après avoir vécu sous l'emprise d'un père aussi cruel, on se prend à penser que les soeurs peuvent enfin prendre leur revanche. Et avec la complicité et l'humour noir de l'auteure, que la mort de quelques hommes n'est pas si tragique...
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J'avoue sans le moindre complexe que je suis profane en matière de littérature africaine, à part peut-être un ou deux auteurs d'Afrique du Sud, le reste du continent reste pour moi terra incognita. Ce n'est pas que j'ai un quelconque a priori vis-à-vis de la littérature africaine, juste que l'occasion ne s'est pas présentée. Peut-être qu'Oyinkan Braithwaite me donnera l'envie de partir à la découverte de cet univers qui m'est encore étranger…

Le fait est que pour un premier roman, l'auteure ose s'écarter des sentiers battus et nous offre un récit aussi original que dépaysant. Oyinkan Braithwaite profite en effet de son intrigue pour pointer du doigt les travers de la société nigériane (corruption, place de la femme dans la famille et dans la société en général…).

Le récit est à la première personne, c'est Korede qui nous raconte son histoire. Pas uniquement le parcours criminel de sa cadette, elle nous éclaire aussi sur la vie de sa famille (trois femmes qui ont longtemps été sous l'emprise d'un mari et père aussi charismatique que tyrannique) et sa vie professionnelle.

Korede va rapidement (et on s'en doutait un peu) se retrouver écartelée entre l'envie (sa mission, voire son sacerdoce) de couvrir sa soeur, et celle de protéger l'homme qu'elle aime (même s'il n'a d'yeux que pour la beauté vénéneuse d'Ayoola).

Autant le personnage de Korede nous apparaît comme posé et sérieux, autant Ayoola n'est qu'insouciance, superficialité et apparences. Éternel conflit opposant l'être et le paraître, malheureusement le paraître est souvent bien plus attrayant, tant pis si on réalise trop tard qu'il n'était qu'un miroir aux alouettes.

Le style et la construction du roman permettent de le lire quasiment d'une traite, l'auteure joue souvent la carte de l'humour (noir) et maîtrise son intrigue du début à la fin. J'ai passé un agréable moment, mais j'avoue que j'espérais quelque chose de plus décalé, plus barré, plus déjanté.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Une belle lecture que j ai beaucoup apprécié même s'il n est pas assez profonde à mon goût ...
Korede a une soeur qui a tout pour elle : elle est belle et dès que le regard des gens se pose sur elle , ils sont subjugués ! Mais sa soeur a un problème que le titre nous donne tout de suite : cest une tueuse !
Chaque fois qu elle se met en couple , elle ne peut s empecher de le tuer ... heureusement , elle peut compter sur sa soeur, qui en voulant toujours la surprotéger, lui sert aussi d alibis et l aide à chaque meurtre .
L histoire porte donc sur la vie de Korede , un personnage vraiment attachant et de sa soeur au sein de leur famille.
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Un titre intéressant ; une nationalité d'auteur pas encore lue en 2020 ... les conditions étaient réunies pour que j'empunte ce roman posé sur la table des nouveautés de la médiathèque.

J'y ai rencontré Korede, une infirmière, maniaque de l'eau de Javel, et qui s'est donné pour mission de protéger sa soeur, la trop belle Ayoola.

Car la spécialité d'Ayoola ... c'est de trucider ses amoureux dès lors qu'ils se montrent un peu trop entreprenants, avec, pour arme favorite, un couteau hérité de leur père.

Korede est secrètement amoureuse de Tade, un médecin de l'hôpital ; elle a pris pour habitude de passer du temps auprès de Muhtar, un malade dans le coma à qui elle raconte sa vie et les mésaventures de sa soeur.

Mais quand Ayoola et tade se rencontrent, Korede va faire tout son possible pour éviter l'irréparable.

Contrairement à ce que je pensais au vu du titre, ce roman n'est pas un roman policier mais plutôt un roman sur les relations entre soeurs, sur les relations familiales, la pression parentale, sur la vie au Nigéria.

Bref un roman plaisant, pas gore du tout, et qui mérite franchement la lecture 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Étonnant, tranchant, les personnages sont vivants.
Les morts sont des numéros et les filles des énigmes surtout quand elles s'appellent Korede (celle qui répare les dégâts) et Ayoola (celle qui tue sans le faire exprès). le manque d'empathie perméable s'insinue dans nos esprits de lecteurs. Ouf pour nous toute l'humanité s'incarne dans une petite bonne, qui passe l'air de rien, entre les pages comme un souffle de rédemption le long des chapitres titrés d'un mot cinglant et violent"sang", "couteau","père","secret ", "coma" ou "mascara".
Génial, trivial, les personnages sont minables, acceptables et la condition féminine écorchée, forcée de tuer.
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L'autrice, une jeune écrivaine nigériane signe là un bon polar noir saupoudré de traditions et d'histoire familiale. Un bon moment de lecture.
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