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« Pierre n'en peut plus de cette vie passive où il s'est laissé berner par les diktats rances de sa raison. Aujourd'hui, à plus de soixante-dix ans, il serait temps, de vivre. Ou, du moins, de faire coïncider ses actes avec ses sentiments ». Ce d'autant plus qu'il lui « reste encore beaucoup à vivre. On ne sait pas quoi ni comment, mais beaucoup ».

Grâce à Léa Epstein, son irrésistible belle-mère, Pierre en viendra au temps des aveux - en formulant ses peurs, sa culpabilité, ses remords, et en s'affranchissant de toutes les femmes qu'il a aimées : Lizzie, son premier amour ; Léa, sa belle-mère ; Régine, sa femme décédée ; et surtout, sa mère, femme qui l'a aimé d'un amour exclusif et obsessionnel.
Révélations qui le libèreront et lui permettront de vivre enfin au-delà des conventions et des préjugés. Bref, selon son coeur.

Pour moi, ce livre aurait pu être, tout simplement, une histoire d'amour singulière, empreinte de regrets, de blessures et d'espoir.
MAIS tout a basculé à la page 246, chapitre 41.
La « révélation » de Pierre m'a procuré une impression de malaise car je l'ai trouvée mal venue, trop brutale, incongrue, sordide. Rien, dans le comportement de Pierre à l'âge adulte ne laissait envisager un tel traumatisme ? Il me semble qu'Elisabeth Brami a sous-évalué les séquelles résultant de maltraitances subies durant l'enfance… Bref, cette révélation, totalement inappropriée, est pour moi tombée comme un cheveu sur la soupe !! du coup je referme le livre avec le sentiment d'un livre vite achevé, ou bien… inachevé.
D'autre part, je pense que l'auteure aurait pu approfondir de manière plus sensible et subtile la psychologie de Léa et Pierre, Seniors ENCORE capables d'aimer et d'avoir du désir.
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Cela démarre l'air de rien, comme un petit roman léger, et puis on se laisse embarquer dans la tourmente des coeurs, un romantisme comme on en fait plus. C'est délicat, tendre, et terrible à la fois, servi par une écriture suave et teintée de douce ironie.
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C'est un livre que j'ai lu très vite, en quelques heures… tout au long de la lecture j'ai ressenti une sorte de malaise qui ne s'est pas dissipé jusqu'à la fin (j'avais espéré une fin qui m'apaise, mais non).
Ce n'est pas tant le fait qu'il s'agisse d'un livre qui parle beaucoup de personnes décédées, de passé, de fin de vie, d'amours malheureux ou inaboutis… mais surtout le fait que le narrateur, homme de 70 ans est tombé amoureux à 16 ans de la mère de son meilleur ami, Etienne… qu'il va épouser la soeur de cet ami, Régine… l'a-t-il jamais vraiment aimé ? ou l'a-t-il épousé pour être auprès de sa belle-mère, Léa, objet de sa passion, de son amour… mais inaccessible par son âge, et aussi qu'elle soit mariée à Nathan. Amour toujours présent, alors que Régine, Etienne et Nathan sont morts… il ne reste plus que lui, 70 ans, et Léa, 90 ans… ils finissent après bien des questionnements, un mal être ambiant, par s'avouer leur amour mutuel…
Après cet aveu, Léa veut finir sa vie tranquillement sans plus revoir Pierre… Lui, comme l'adolescent qu'il a été, veut l'emmener à Venise…
Et en parallèle de tout cela qui est déjà malsain, en tout cas pour moi, une nouvelle voisine du narrateur, une jeune femme divorcée de 35 ans (âge de sa propre fille) avec un jeune enfant, fait irruption dans sa vie…
Et peu à peu, il en tombe amoureux et une relation entre eux se met en place.
Je trouve que sous prétexte de liberté, d'abandon des conventions etc., Pierre, le narrateur, transgresse beaucoup de choses, « d'interdits » auxquels je tiens.
Cette liberté se paie aussi au détriment, souvent, de l'entourage… Pourquoi Etienne s'est suicidé ? Et Régine, comment a-t-elle vécu tout cela ? Nathan ?
Et pour en rajouter, comme si cela ne suffisait pas, certains secrets douloureux, sulfureux, remontent à la surface de sa mémoire à la fin du livre sur son enfance…
Non, j'avoue que cette lecture m'a vraiment mise mal à l'aise, bien que très bien écrit.
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C'est beau comme une vraie histoire d'amour, comme les histoires d'amour d'une vie,les pudeurs d'une vie... les secrets qu'on préfère taire , se taire, se révèlent-ils inexorablement pour donner une clé,une symphonie, et faire d'elle un roman, ce roman qu'on laisse si souvent inachevé... si terribles soient les évènements traversés, sommes nous assez forts pour transformer les essais ?
Touchant, troublant, émouvant .
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Un roman qui semble aborder le sujet du deuil déjà sombre, mais qui finalement fait surgir un autre thème beaucoup plus glauque et sordide.
Au final ni l'un ni l'autre n'est vraiment abouti, et cette lecture me laisse un mauvais goût.
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Pour moi, cest un livre raté, gâché par cette scène grottesqye, malvenue et vulgaire entre Pierre enfant et sa mère. Quant à la belle-mère amoureuse de son gendre , elle est touchante, insupportable et amusante. Mais, tout cela ressemble à une tragégie antique, un naufrage romantique et des amours perdues. Elisabeth BRAMI analyse bien les méandres du coeur et les gâchis de nos éducations moralisatrices. La fin manque ou est bçaclée, comme les destins de certains des personnages. Un bel ouvrage avorté par une scène.
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Les heures secrètes est un roman que je n'ai pas acheté, pas choisi. Il était là, et "et pourquoi pas?".

Ce roman se lit vite avec ses chapitres courts invitant à se dire "allez un dernier chapitre".
Il est séduisant, jusqu'au dernier rebondissement, qui m'a procuré un sentiment de malaise dont d'autres lecteurs ont fait écho.

Pierre est veuf. Pierre est seul. Des enfants auxquels il n'a pas su procurer l'amour désiré. Une routine entre piscine, déprime, monotonie.
A l'exception des visites à Léa.

Léa, sa belle-mère.
A laquelle son attachement dépasse la "normale".
Et c'est de cet attachement, de ses sentiments que Pierre va faire l'analyse tout au long des pages de ce roman.
Une histoire originale pour une raison particulière: l'âge de Pierre et Léa, respectivement 72 et 90 ans. Un thème inhabituel, habillement mené par l'auteur.

C'est émouvant et touchant pour qui aime "les vieux", cela interroge sur les choix dictant toute une vie, sur les regrets pour toutes les choses non réalisées, par peur, par convenance, par "raison".

Les dernières pages du roman nuancent le plaisir de cette lecture, un rebondissement lourd, une histoire d'inceste mal amenée et à mon sens inutile.
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Je n'ai pas aimé du tout. Pour moi, c'est un roman nombriliste, aux personnages falots et faux. Pas d'intrigue à proprement parler, mais des petits bouts de texte les uns en-dessous des autres.
Je vais aller voir du côté littérature jeunesse si l'auteur me convient mieux.
Lien : http://monique.leonard@hotma..
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Voici un livre qui traite de sujets difficiles (la perte de l'être cher, son souvenir, l'approche de la mort) avec délicatesse, un livre qui jongle avec les ambiances (on se croirait notamment plongé au coeur de l'été parisien) et un livre qui sait parler de l'amour et de l'espoir avec une empathie communicative. Seule la résolution de l'intrigue est un peu décevante.
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Pierre, 72 ans, a été libraire. Il est à la retraite, se sent vieux, rumine les occasions manquées de sa vie. Son épouse est morte brutalement d'une rupture d'anévrisme. Son fils vit aux USA. Ils communiquent par mail. Il ne voit jamais son petit-fils qui ne parle même pas français. Sa fille voudrait le prendre en main, mais ses intrusions l'embêtent. Il y a une personne qui sauve Pierre de ses ronchonnements d'homme vieillissant : c'est Léa, sa belle-mère. Elle a 90 ans et vit dans une maison de repos. Il va lui rendre visite en moto….
Le paradoxe c'est que Pierre est tombé amoureux d'elle quand il avait 16 ans. Il était le meilleur ami de son fils, et il a fini par épouser sa fille…. Il l'aime et l'a toujours aimée. Léa aussi. Un amour réciproque mais impossible…
Léa a gardé sa grâce féminine. Elle est drôle, dit tout haut, avec provocation, ce que d'ordinaire on ne dit pas.
Une réflexion sur cette vie qui se termine pour l'une et qui va prendre un autre tournant pour l'autre. Léa va mettre Pierre dans les bras d'une plus jeune que lui, 35 ans !, l'histoire se répète t-elle mais dans l'autre sens ?
On se laisse embarquer dans la tourmente des coeurs, c'est très beau, délicat, tendre, cet amour entre des personnes d'un âge certain, ce sujet est rarement abordé.
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