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Le zizi des mots de Elisabeth Brami
[dans la langue francaise] Le même mot désigne au masculin une personne mais au féminin un objet, voire un animal, ce qui donne : masculin = humain et féminin = machin ! |
« Nattendez pas quil soit trop tard, vous mentendez ? Il vous reste beaucoup à vivre. On ne sait quoi ni comment, mais beaucoup. Jen suis sûre. » En ce mois de juillet parisien, Pierre, veuf et ancien libraire du quartier Mouffetard, doute de sa capacité à redonner du sens à sa vie. Mais, cest compter sans les irrépressibles dérives de la mémoire, les élans du cur, le hasard des rencontres et surtout sans Léa, sa fantasque belle-mère. Cest compter sans lamour. Il lui faudra remonter aux sources obscures de son enfance, exhumer des blessures inavouées pour se libérer de ses entraves. Pour vivre, enfin. Élisabeth Brami a publié chez divers éditeurs une centaine douvrages en littérature jeunesse, primés et traduits dans différents pays. Après Je vous écris comme je vous aime ( Calmann-Lévy, 2006), lauréat du Festival du premier roman de Chambéry, et Mon cher amour ( Éditions du Rocher, 2009), Les Heures secrètes est son troisième roman.
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Le zizi des mots de Elisabeth Brami
[dans la langue francaise] Le même mot désigne au masculin une personne mais au féminin un objet, voire un animal, ce qui donne : masculin = humain et féminin = machin ! |
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Croire au matin de Elisabeth Brami
Le cerveau humain est ainsi fait que quand on sait qu'on va vers la mort, on pense qu'on y échappera.
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Croire au matin de Elisabeth Brami
"La mémoire se perpétue dans les cimetières et devant les monuments ; la mémoire se cultive dans les musées ; la mémoire survit dans le souvenir douloureux des êtres chers disparus dont le deuil jamais ne s'achève. Mais la mémoire se fait également exaltante et fière à l'évocation des victoires remportées sur la barbarie, l'oppression, le racisme aux temps maudits où la fumée des crématoires et celle des hauts- fourneaux se mêlait dans le ciel noir de l'Europe hitlérienne."
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Le gros ralbum de tous les y'en a marre ! de Elisabeth Brami
Marre qu'on ferme la porte de ma chambre la nuit quand j'ai peur, alors qu'on m'interdit de la fermer le jour, quand je veux être tranquille.
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Je vous écris comme je vous aime de Elisabeth Brami
Elle décide d'employer ses heures d'insomnie à ranger son bureau. Jette les brouillons du roman, déchire les sorties papier ratées. Insensiblement, elle en vient à trier le tiroir du bas, puis les autres. Ils se vident de tous ses agendas, des carnets de croquis, d'un fatras que subitement, là, à la lueur de la pleine lune, elle trouve inutile. Les emportera-t-elle dans sa tombe ? Elle se moque d'elle-même et de sa manie de tout garder. Peur de manquer, comme une pauvresse. Peur d'être dépouillée de son identité. Peur de petite fille en mal d'affection. Puéril !
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Crever l'écran de Elisabeth Brami
Un de ces carnets secrets à cadenas dont il se souvenait parce qu'il avait surpris sa mère reprochant à [tante] Hilda de n'offrir à son neveu chéri que des cadeaux pour filles, à quoi celle-ci avait rétorqué en riant : « C'est pas à toi, Maryse, que je vais apprendre que ce qu'il y a de meilleur dans l'homme, c'est la femme ! » Longtemps, cette phrase l'avait perturbé. (p. 46) |
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Crever l'écran de Elisabeth Brami
C'était bien connu, dans les bonnes familles une merde en cachait souvent une autre. On appelait ça un cadavre dans le placard. Un secret de famille, quoi... et ça finissait toujours par puer. (p. 11-12) |
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Les garçons se cachent pour pleurer de Elisabeth Brami
Moi, quand je serai grand, je ne veux pas oublier mon enfance
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Poèmes à rire et à jouer de Elisabeth Brami
Seul assis parmi les bambous solitaires Je joue du luth et siffle longuement. Profonde est la forêt, personne ne m'entend, Vient la lune blanche qui m'éclaire. Wang Wei |
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Elisabeth Brami
Et bien sûr, que de temps en temps, Il a neigé sur mes printemps, Mais je n'ai pas, dans mon jardin Que des fleurs couleur de chagrin. |
QUI SONT LES 2 PRINCIPALES HEROÏNES DE L' HISTOIRE ???