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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un policier de plus, peut-être, mais un policier magnifié par le don de l'auteur pour créer en quelques phrases des personnages atypiques et ponctuer les dialogues et les situations d'un humour féroce que je retrouve avec plaisir. L'enquête, même si elle est bien ficelée, en devient presque secondaire.
Donelli est flic à New-York. Nous faisons sa connaissance sur une scène de crime : une jeune fille assassinée et brûlée au chalumeau pour empêcher toute identification. Donelli discute avec son équipier, quoi de plus normal…. Sauf que Pfiffelmann a été assassiné quelques semaines plus tôt et vient hanter son ex-coéquipier et ami pour que celui-ci enquête sur son décès. Et Donelli dont tous les proches tombent comme des mouches va suivre les deux enquêtes en parallèle.
Un polar comme je les aime, un roman où l'atmosphère créée par l'auteur nous enveloppe et nous emmène loin de notre quotidien. On y est à New-York, on est avec Donelli et Georges sur le toit de l'Astor pour célébrer le Manhattanhenge, coucher de soleil dans l'axe exact de la 42ème rue, phénomène qui n'arrive que deux fois par an. Un Manhattan où l'auteur nous peint le contraste entre ces buildings qui montent le plus haut possible et les défavorisés qui hantent les rues au pied de ceux-ci, où les tensions entre ethnies différentes peuvent à tout moment dégénérer, où les cadavres s'amoncellent, où la guerre des polices n'est pas qu'une image….
Et des personnages qui prennent vie sous nos yeux, parfois seulement pour quelques pages mais toujours avec le même brio, qu'ils soient victimes, policiers ou truands. Ils sont souvent cabossés par la vie, essayent d'avancer malgré tout, se défendent comme ils peuvent contre les coups du sort. Même les pires révèlent une part d'humanité (sauf peut-être une …). Ils hantent encore ma mémoire quand j'écris ces lignes, j'ai l'impression de les connaître depuis très longtemps. Je garderai Donnelli dans mes flics préférés : c'est un personnage complexe, qui se révèle au fil du roman et dont j'ai apprécié le geste final. Il est dans toutes ces pages admirablement secondé par sa nouvelle co-équipière, subtilement surnommée Blue Bite.
Que dire de l'humour qui nous permet de souffler, et vient alléger un peu ces pages parfois très noires. Les discussions entre Donelli et le fantôme de Pfiff sont à chaque fois l'occasion de situations ubuesques, qui relâchent un peu la tension.
Un très grand polar
Merci aux éditions Hugo Thriller pour leur confiance #ManhattanSunset #NetGalleyFrance
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Le corps d'une petite fille, en partie déchiqueté par les chiens de la casse, le visage et les mains brûlés au chalumeau pour réduire à néant les chances d'identification, est abandonné entre deux carcasses de voitures, non loin de la presse chargée d'en faire des cubes de tôle froissée.
Qu'y a t'il de pire que la mort d'un enfant? Que celui-ci meurt deux fois.
Donelli alias Donut, enquêteur au NYPD se rend sur les lieux avec sa nouvelle coéquipière, Mankato. Il y'a plus sympa pour débuter une nouvelle collaboration. Surtout lorsque la mort de son précédent coéquipier le hante à longueur de journée.

Entre crimes sordides, morts qui s'amoncellent dans l'entourage de Donut, implication du FBI dans les affaires d'un avocat lituanien et l'arrivée de mafieux russes, on tient entre les mains une pépite de polar noir où tout s'imbrique avec brio, tenant le lecteur sur le qui-vive à chaque coin de page.

Ce roman est un véritable coup de coeur. Je suis charmé par l'ambiance envoûtante qui règne dans ce Manhattan moite et noir, où les différentes communautés y vivent sans jamais cohabiter.
Chacune reste à sa place, chacune a son business et au milieu de cette jungle le NYPD doit faire son travail dans un environnement hostile à sa présence.

Roy Braverman, connu sous deux autres pseudonymes, a réussi à me transmettre la beauté du spectacle qu'offre le manhattanhenge à travers son écriture pleine de poésie tout en ajoutant une pointe de noirceur au bout de sa plume pour que le goût de la vengeance, qui anime d'un puissant leitmotiv certains personnages, reste sur ma langue.
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Roy Braverman fait passer ses lecteurs des bayous de la Louisiane à l'asphalte new-yorkais. Ayant préféré me balader du côté de la Nouvelle-Orléans, je n'ai pas pour autant boudé mon plaisir avec ce nouvel opus, « Manhattan Sunset ».

Dès le début, l'histoire est déstabilisante, plantant une scène sordide dans une casse quasi-apocalyptique. Une enfant y est retrouvée dans un état qui laisse les flics sans voix, eux qui sont pourtant habitués à l'horreur quotidienne. Les dialogues s'insèrent d'emblée dans ces visions de chaos. Dès lors, j'ai été emportée par le roman.

On plonge littéralement dans le décor de cette ville gigantesque. La couverture se révèle d'ailleurs être un personnage du roman à part entière ; solaire tout en étant d'une noirceur absolue. J'ai souvent pensé à l'atmosphère de ces séries américaines montrant l'ambiance de commissariats submergés par la violence urbaine. L'inspecteur Donnelli est un ces anti-héros que l'on pourrait rencontrer dans un épisode de NYPD blues. C'est un personnage désenchanté qui a perdu beaucoup et qui va continuer à souffrir. Il est entouré d'une équipe d'enquêteurs de qualité et poursuivi par... le fantôme de son ex coéquipier mort dans des circonstances assez bizarres. J'ai apprécié de retrouver le schéma du vieux flic désabusé à qui on impose une nouvelle recrue, ce qui renforce mon sentiment d'évoluer dans le cinéma des années 70. « Manhattan Sunset » est aussi une histoire d'amitié au relent de désenchantement.
« Il me semble soudain que New York est une ville où tout le monde baisse les yeux. Ceux d'en bas sur leurs pas pressés, ceux d'en haut pour les regarder s'agiter, sachant que chacun des millions de pas serviles de ceux d'en bas conforte l'emprise et la fortune de ceux d'en haut. Parce qu'il est Américain et qu'on ne se refait pas, Donnelli se demande combien pèse en millions de dollars ce mafieux lituanien au sourire de squale. »

Roy Braverman sait mélanger des faits d'actualité avec la fiction. Il glisse habilement des allusions à la réalité dans la trame de son récit. Donnelli doit résoudre l'affaire de la gamine et faire face à un autre crime le touchant plus personnellement. Cette fois, c'est l'ADN de l'Hudson qui coule dans les veines de Roy Braverman. Et comme il m'avait fait visiter La Nouvelle-Orléans, il m'a fait, dans ce livre, découvrir des quartiers new-yorkais. Il décrit parfaitement bien les lieux des crimes qu'il imagine dans ses romans.
« Donnelli se dirige vers l'entrée de l'Astor Trust Company Building sur la Cinquième. Un immeuble construit en 1927 dans le style beaux-arts d'avant l'Art déco, comme on dit à New York. »
« Manhattan Sunset » m'as prise à la gorge par sa noirceur et le mal-être des protagonistes. le suspense est très présent mais passe après la vie des personnages et l'âme de New York. La fin est un peu trop alambiquée mais ne nuit pas au plaisir que j'ai eu à suivre cette histoire crépusculaire.

Lien : https://delphlabibliovore.bl..
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J'avais lu "Freeman", et j'avais été interpellé par la puissance d'écriture de cet auteur. C'est donc sans inquiétude que j'ai abordé ce livre, et tout de suite, comme avec un vieil ami, je me suis retrouvé dans un monde où la violence, la poésie, des pensées, l'humour cohabitent et se complètent.
Je ne vais pas vous dire que l'action se passe à New York et que le fantôme de son coéquipier taraude Donnelli pour que justice soit faite...
* Un passage qui m'a bien fait rire: Donnelli, qui a l'habitude de parler avec Pfiff (le fantôme de son coéquipier) se trouve souvent confronté à des quiproquos (Je 'aime pas mettre un "s", mais il paraît qu'il le faut...): comme il insulte son coéquipier mort, un chauffeur de taxi prend la mouche, se sentant visé. Donnelli lui explique qu'il est touché par le syndrome de la Tourette, et peut ainsi continuer de vomir des insanités durant tout le trajet....
* J'ai bien aimé le fait que sous le numéro du chapitre l'auteur note la fin de la dernière phrase du chapitre...

Une lecture distrayante, mais pas que.
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Je découvre Manhattan Sunset de Roy Braverman alias Ian Manook grâce aux Editions Hugo Thriller via Net Galley que je remercie au passage pour cette lecture. J'avais beaucoup apprécié la nouvelle La fille aux allumettes parue dans le recueil Storia, et je m'étais alors promis de découvrir plus amplement l'auteur dans ses romans. Je suis ravie de ma découverte, Manhattan Sunset est un roman noir intense, émouvant et drôle. Pourtant le fond du récit est sordide : tout commence par la découverte dans une casse-auto du cadavre en partie brûlé et déchiqueté par des chiens d'une fillette… La scène se passe à New York (pas celui des touristes, ou alors il ne faut vraiment pas avoir de bol!). L'inspecteur Donnelli chargé de l'enquête se rend sur les lieux, accompagné de son surprenant collègue Pfiffelmann, qui le suit partout. Normal, me direz-vous pour un binôme de policiers ? A y regarder de plus près, non, car le dénommé Pfiffelmann est mort en service trois semaines plus tôt…

Le seul policier schizophrène auquel je puis faire référence s'appelle Franck Sharko… L'inspecteur Donnelli le vaut bien et je vous assure que les dialogues qui découlent de l'étonnante relation qu'il entretient avec son collègue fantôme sont extrêmement drôles, parfois touchants, et entraînent le lecteur dans l'intégralité du récit. L'enquête ou plutôt la double enquête, d'une part le meurtre de cette jeune fille et de l'autre les circonstances non élucidées de la mort de Pfiffelmann, passent même en arrière plan, tant les personnages y compris secondaires sont truculents et font tout le charme de ce roman. C'est en tout cas l'impression que j'ai eu durant ma lecture, bien que le sujet de fond – le trafic d'enfant- soit passionnant et bien traité. L'écriture est frénétique, donnant l'impression d'aimanter nos doigt pour qu'ils restent scellés au livre! Un moment de répit, de magie, dans cette enquête lorsque les personnages admirent le « Manhattanhenge », l'alignement parfait du soleil couchant avec certaines rues de Manhattan, évènement à ne pas rater qui arrive deux fois par an…

J'ai donc aimé l'originalité de ce roman, dans lequel évoluent des personnages drôles et attachants, ainsi que l'écriture addictive de l'auteur, dont je me ferai un plaisir de lire les autres romans…
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Pourquoi donc le sort s'acharne-t-il à détruire tous ceux qu'il aime ? Donnelli n'en peut plus d'essayer de comprendre : vengeance ou concours de circonstances ? Parallèlement à sa quête de vérité, il mène une enquête sur un infanticide particulièrement odieux (tous les infanticides sont odieux certes) la fillette mutilée, enfant adoptée, qui va le conduire sur les traces des trafiquants d'êtres humains.
Donnelli aurait pu se satisfaire du triangle amoureux dans lequel il s'englue mais c'est ignorer sa loyauté envers un mort devenu sa voix intérieure, sa conscience, son double, son fantôme bienveillant et plein d'humour.
Dans la rubrique touristique : notons le trip délirant à l'acide des deux compères qui nous donnent une vision de New-York en 3D et tel le lever de soleil à Abou Simbel deux fois par an, le phénomène du Manhattanhenge, parmi les immeubles allumettes de la nouvelle sky-line illumine New York.
( NDLR : Manhattanhenge est un événement se produisant deux fois dans l'année, pendant lequel le soleil couchant s'aligne avec les principales rues orientées Est-Ouest de Manhattan, à New York – source Wikipedia)
Braverman, en fin connaisseur nous promène dans les quartiers chauds de la Big-Apple, bien loin des recommandations du guide du routard et un peu chez les nantis ...
Donnelli est habile, rebelle, mais saura-t-il résister à l'acharnement du sort ? Il faut bien ces 363 pages pour dénouer tous les fils de l'intrigue.
Je suis toujours aussi addict à l'écriture de ce gamin qui a trois jours de moins que moi et dont je me dis : comment a-t-il pu visiter, rencontrer, explorer notre monde et nous le restituer aussi habilement ! Je suis prête à encore voyager à ses côtés qu'il se fasse passer pour Roy ou pour Ian …

Lien : https://collectifpolar.com/2..
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Merci à Netgalley et aux éditions Hugo Publishing pour cette lecture.

Dans "Manhattan Sunset" , Roy Braverman renoue avec le polar noir à l'américaine, où l'on plonge dans les tréfonds de l'âme humaine sans espoir d'en ressortir la moindre joie. Mais c'est là où le tour de force est impressionnant, car on sort de ce roman le sourire aux lèvres, et baigné de lumière. Explications....

On fait connaissance avec l'inspecteur Donnelli. Cet homme brisé va se trouver à mener l'enquête sur le meurtre violent d'une petite fille. Mais très vite les enquêtes se mêlent et il va se trouver su rla piste de celui qui a tué son équipier quelques semaines plus tôt.

Pris pour cible et traqué, Donnelli acculé n'a plus beaucoup d'options, si ce n'est faire confiance à sa jeune équipière fraîchement promue à ses côtés, et qui démontre un fort caractère, et à son ancien coéquipier "Pfiff" devenu fantôme et revenu le hanter . Ce trio improbable va très vite apporter de l'humour à une situation très sombre, allégeant l'ambiance et multipliant les rebondissements.

Et les personnages sont la grande force de cette intrigue. Très marqués sans tomber dans la caricature, ils représentent avec brio toutes les strates de la socièté américaine, toutes les catégories qui la compose, et surtout ce que l'on ne voit pas dérrière l'image de l'American Dream .La plume entraînante et puissante se fait l'écho d'une intrigue très bien construite, maligne et qui tient en haleine jusqu'au bout... Un polar noir, puissant qui se lit d'une traite.

Si vous ne connaissez pas cet auteur, foncez !
Lien : http://livresforfun.overblog..
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Manhattan Sunset -- Roy Braverman

#ManhattanSunset #NetGalleyFrance

Dans un style brutal et réaliste Ian Manook alias Roy Braverman nous embarque avec brio et excellence au coeur de cette Mégalopole qu'est New York dans un polar de haute couture à l'adrénaline omniprésente.
Une intrigue originale ou on retrouve un duo de flics qui sort des sentiers battus. Donnelli, tout aussi coriace que borderline, et son coéquipier Pfiffelmann qui a cette particularité d'être décédé 3 semaines auparavant.
Comme souvent avec cet auteur, on y retrouve une écriture très cinématographique ou l'action est omniprésente qui permet à ce roman de devenir rapidement addictif.
Encore du grand Braverman et je n'en suis guère surpris étant un fan inconditionnel de cet auteur.
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Quand Ian Manook devient Roy Braverman c'est pour sillonner incognito les Etats-Unis. Pour son nouveau périple on change radicalement de décor (et de personnages), exit les grands espaces, welcome to Manhattan !

Dans l'imaginaire collectif (et sans aucun doute dans les faits aussi), Manhattan est l'archétype de LA mégapole. Vu du ciel (ou sur une carte) c'est le découpage quasi géométrique de la ville qui saute aux yeux, les axes horizontaux sont les avenues (identifiées par leur numéro et le suffixe Nord ou Sud), et les verticales sont les rues (idem, un numéro et le suffixe Est ou Ouest).

Un découpage qui permet d'assister, deux fois par an (half sun en mai et full sun en juillet), à un phénomène naturel assez exceptionnel et dont je n'avais pour ma part jamais entendu parler, le Manhattanhenge. Un coucher de soleil pile-poil dans l'axe de la 42e rue (voir la couv du bouquin pour se faire une idée du truc).

Fin de la visite touristique, il est temps de passer aux choses sérieuses. Roy Braverman n'a pas l'habitude de faire dans la dentelle et ce n'est Manhattan Sunset qui viendra déroger à la règle… heureusement ! Ça défouraille sévère et la viande froide ne manque pas (comme vous vous en doutez, on ne meurt pas paisiblement dans son sommeil dans cette histoire).

L'intrigue se déroule sur deux axes, le premier va suivre l'enquête de Donnelli sur le meurtre de la gamine retrouvée dans une casse, le second va amener ce même Donnelli à se poser des questions sur les circonstances de la mort de son partenaire, Pfiffelmann.

Ce brave Donnelli aura du pain sur la planche puisque son enquête le mènera à se frotter à la mafia lituanienne sur fond de trafic humain, quitte à piétiner sans retenue les plates-bandes du FBI qui s'intéresse de près à ces mêmes Lituaniens.

Dans le même temps il devra composer avec un tueur qui semble déterminer à éliminer toutes les personnes dont il est proche. Je serai tenté de dire que c'est la partie la moins intéressante du bouquin car très (trop) prévisible (l'identité du mystérieux tueur s'impose rapidement comme une évidence).

Une autre caractéristique de la « griffe Braverman » est l'omniprésence de l'humour (souvent teinté de noir et d'une bonne dose de cynisme), une agréable façon de contrebalancer la violence assumée et décomplexée de l'intrigue.

Sur ce point la présence d'un Pfiffelmann spectral ouvre de nombreuses perspectives à l'auteur qui ne manque pas d'en jouer afin de détendre l'atmosphère. Me concernant le pari n'était pas gagné d'avance, la présence de ce fantôme me laissait plus que perplexe, mais finalement il est parfaitement intégré à l'intrigue et parvient même à s'imposer comme u élément clé du récit.

Fidèle à son habitude, Roy Braverman nous offre une galerie de portraits mitonnée aux petits oignons. À commencer par Donnelli, flic bourru et cynique à souhait, un brin macho (voire misogyne) ; l'archétype du dur à cuire qui a tout vu, tout vécu et qui est revenu de tout… mais pas forcément sans séquelles ! En creusant au-delà des apparences on découvre un personnage plus complexe que ne le laisse paraître son éternelle désinvolture (voire m'enfoutisme).

Effacée dans un premier temps, la partenaire de Donnelli, Mankato, va peu à peu s'imposer, d'abord par sa force de caractère, puis par son engagement dans le déroulé de l'intrigue. Elle donnera même de sa personne pour arrondir les angles avec le FBI (disons plutôt que c'est le côté bonus de sa relation).

Une fois de plus, nos amis les chats vont surement boycotter ce roman suite aux tortures infligées à l'un des leurs… même si le coupable et ses complices paieront le prix fort de leur connerie (bien fait pour leur gueule à ces fucking bastards). Petite question bonus qui me turlupine à la fermeture du bouquin : que devient Darwin ? Je ne parle pas de Richard l'évolutionniste, je sais que ça bien longtemps qu'il suce les pissenlits par la racine.

Roy Braverman nous offre un divertissement boosté à l'adrénaline et à la testostérone, un thriller fortement teinté de noir maîtrisé de bout en bout. Il me tarde de découvrir la prochaine étape de son périple US.… ou ailleurs, où qu'il aille je le suivrai les yeux fermés.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Je sais que sous la plume de Braverman j'aurai la banane.

2 enquêtes en parallèle

Un corps horriblement mutilé d'une jeune fille est retrouvée dans une casse de voitures, l'inspecteur Donnelli, alias Donut et sa coéquipière Mankato, alias Bleue bite, sont sur l'affaire. Cette histoire fait référence à un fait divers réel qui a eu lieu en France, il y a une décennie.

L'autre enquête est sur la mort de Pfiffelmann, coéquipier de Donut, lors d'une intervention en solitaire et c'est là que la banane pointe son nez, car le fantôme de Pfiff ne lâche pas Donut, il lui colle même aux basques.

Pfiff veut savoir pourquoi il est mort !!! et qui est son meurtrier.

Mafia lithuanienne, FBI plus ou moins corrompu, quelques meurtres et règlements de compte, voilà le menu.

J'ai apprécié les enquêtes qui nous mènent dans les quartiers de New York, bon … pas les plus beaux avec cette touche humoristique liée au fantôme de Pfiff.

Certains diront que c'est trop burlesque et bien moi j'ai kiffé !!!!

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