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Le beau travail d'Emile Bravo continue, avec cette troisième partie de L'espoir malgré tout.
Le groom créé par Rob-Vel en 1938, ne cesse de prendre une épaisseur, une profondeur toute en légèreté. Subtil. Délicat en humour, qui vient en contrepoint de l'horreur plus souvent suggérée que montrée.
C'est la guerre et l'occupation nazi qui rétament la Belgique!
C'est la guerre, avec son lot de traîtres, de héros, de braves gens. Celle que vivent les Spirou et Fantasio de Bravo.
Parceque, le Spirou d' Emile Bravo est celui de la mémoire et de l'oubli impossible. Un Spirou pour tous.
Certaines séquences rappellent L'armée des ombres, de Kessel.
Alors voilà, j'attends le quatrième tome avec impatience. Que tout cela cesse.
En tout cas, bravo! du grand Bravo.
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Ce quatrième tome commence dans le train où l'on retrouve Spirou accompagné de Petit Louis et Suzanne qui ont été arrêtés ensemble et sont destinés à rejoindre Auschwitz. Toutefois ils vont s'évader du train et vont rejoindre la ferme d'Anselme et Ernestine dans laquelle on va retrouver Mieke qui a grandi et est engagée dans la résistance.
Dans cet album Émile bravo retrace l'histoire de la Seconde Guerre mondiale en Belgique,les drames, les horreurs et les tortures sont présents mais Émile Bravo nous épargne en faisant le choix de les suggérer, de les évoquer sans assaillir le lecteur par des dessins sombres et durs.
Les actes de résistance sont là encore bien présents et si Spirou ne veut pas prendre les armes pour s opposer , il va , à sa manière, avec ses valeurs humanistes, s'engager dans la résistance et devenir un héros sans véritablement savoir que ses actes sont des actes résistants.
Fantasio quant à lui , bien que fidèle à lui-même, prend de l'épaisseur.
Les personnages secondaires sont, eux aussi , très bien décrits et apportent beaucoup au plaisir de cette lecture.
Je pensais que c'était le dernier tome et je constate avec plaisir que ce n'est pas le cas :-)
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Allons, achevant à regrets notre lecture éblouie de ce Troisième Tome (ou "Troisième Chapitre") s'ajoutant à la "Saga Spirou" 38-45 qui sut démarrer par son "Tome Zéro" [album désormais mythique et clairement initiateur, intitulé " Journal d'un ingénu" qui mit le feu aux poudres de l'Imaginaire en ressuscitant l'année bruxelloise 1939 et la longue adolescence du héros], nous allons ici-même nous offrir un HEUREUX récapitulatif des nombreux petits personnages balzaciens mis en scène dans cette Tragicomédie humaine (et humaniste) en 4 + 1 Tomes de l'artiste Emile BRAVO !

A tout seigneur, tout honneur mais aussi par ordre d'apparition à l'image, commençons par le héros éponyme de nos beaux albums cartonnés :

— SPIROU dit "l'ingénu" (comme le Candide du père Voltaire), l'ado orphelin au trop grand coeur de scout, employé comme groom au "Moustic Hôtel" du centre bourgeois de Bruxelles... Débordant de ses qualités humaines, d'empathie jusqu'au complet oubli de soi parfois, amoureux ébloui de Kassandra, la femme de chambre disparue mais jamais oubliée puis de l'ado un brin revêche devenue femme : Mieke...

— SPIP, écureuil terrestre brun apprivoisé et assez familier (on en voit des spécimen nombreux aux Canaries, dont certains à l'affut des restes de casse-croûtes des promeneurs) : Spip est un solide allié, perché sur l'épaule du héros ou caché dans son grand manteau (quand les animaux sont interdits dans les Cliniques) ou servant de bouillotte la nuit quand il faut bien roupiller à température de 10° maxi dans une piaule louée à un curé à peine généreux...

— SUZANNE, (p'tite) frangine de P'tit Louis : celle-là qu'on voit et entend chouiner fort sur le trottoir par moins 15 °C dès la 1ère case du Tome Premier... ça promet ! Coupe de hérisson, aime bien rigoler et se moquer quand il n'y a, au fond, plus de raisons suffisantes pour chialer...

— P'TIT LOUIS : béret noir vissé sur la tête, la ramène pour un oui, pour un non... Toujours à chambrer Spirou et à laisser sa soeurette en plan quand on joue au foot ou à la guerre (affaires sérieuses) ; découvrira un jour que lui et sa frangine sont juifs et n'ont plus accès aux Jardins Publics... La tuile, mais ça n'se passera pas comme ça grâce à Fanta !

— LUCIEN, sale teigne de gamin se prenant régulièrement des raclées par son paternel qui a l'air, d'ailleurs, dès le départ d'être assez pour les Boches (du coup l'idiot finira collabo et sous les balles de la Résistance, mais chut !) ; son gamin a bon fond, franchement... Tellement fasciné par Spirou qu'il le suivra jusque dans la calamiteuse expérience fondatrice du scoutisme sous la pluie (il n'aura jamais tant râlé de sa vie, et y a que quoi !) ; casquette amovible sur le crâne, blond faux-aryen à la mèche...

— ROBERT : le p'tit gros à casquette vissée de la Bande du terrain vague (Cf. "Bicot, Président de Club" de Martin BRANNER). Bah, les autres le chambrent volontiers — et surtout ce faux-frère ennemi de Lucien — à cause de son père "coco" ; pas le plus grand ami des Boches, donc !

— LE COMMISSAIRE [du Commissariat de quartier] : une tête de personnage de Tintin et Milou... On fait sa connaissance quand Spirou finit au poste, à cause des c...neries des gamins (le coup de la brique dans une boule de neige)... Curieusement détaché de sa fonction, hum... louche, même ! Serait pas l' candidat idéal pour finir "terroriste" (euh, j'veux dire : résistant), lui ? Vous verrez ça...

— STAF : ancienne connaissance de Spirou. Blond aryen, physique de jeunesse hitlérienne ou rexiste... D'ailleurs ça n'va pas louper : passera de stagiaire au commissariat (ou son oncle est flic zélé) au VNV (vous savez, de ces "flamingants fachos" de Jacques BREL... ) puis vite intégré à la Police allemande (Gestapo).

— ENTRESOL : la vieille baderne, chef des grooms d'opérette en grand uniforme vert à fourrure et galons ; silhouette à mi-chemin entre le Père Ubu/"Ubu Roi" d'Alfred JARRY (revisité par Dick ANNEGARN) et un capitaine Haddock qui aurait pris 60 kilos de plus... L'abruti complet ; passe d'ailleurs la majeure partie de son temps de présentéisme à engueuler ses subalternes (Spirou, prototype du "tire-au-flanc"... ). Par pure bêtise intrinsèque à sa psyché, le malheureux finira mal (... en chair à pâtée, mais chut !)

— Monsieur DEWILDE : le super-sympathique gérant du "Moustic Hôtel" de Bruxelles, D.R.H. d'Entresol et Spirou... Défend l'absentéisme (parfois nécessaire) de ce dernier... Avant de démissionner, échappera de peu à une bombe malencontreusement non explosée dans la terre battue de la cave à vins du prestigieux Etablissement... d'ailleurs tôt réquisitionné par la Wehrmacht (... mais chut et "Boum !" avec effet de blast sur les vitres).

— FANTASIO : le bidasse vite démobilisé, le vieux pote à Spirou... Cette grande asperge doit bien faire dans les 2,58 m (au moins) ; à côté Spirou fait vraiment gamin. D'ailleurs Fanta le lui dit : lui, au moins est un VRAI adulte, fume, ricane, joue au billard, etc. Vantard et toujours sûr de lui (genre de vrai Macron, mais en plus sympa)... Il fait dans l'authenticité, lui... mais bourdes sur bourdes. Il se met en danger et met en danger son ami. A part ça ? Hyperémotif : l'impression que Madeleine l'institutrice du Réseau Comète sera l'amour de sa vie...

— BOUCHARD : collègue de Fantasio portant un ample pardessus beige, oeuvrant au quotidien "Le Soir" qui un jour passera sous contrôle allemand en gardant son titre que l'opinion publique aux sains réflexes anti-boches surnommera vite "Le Soir volé"... Se dit ami du peintre allemand (réfugié) Felix et admire effectivement la plupart de ses toiles. Avouons, hélas, que le personnage n'e se révélera pas si désintéressé que cela...

— PERE PHILIPPE : curé particulièrement mal rasé, à lunettes rondes de taupe, proche des Jeunesses Ouvrières Chrétiennes (la "J.O.C.", quoi !), autant dire sulfureux gauchiste, ultra-aidant pour autrui donc ultra-dangereux...

— L'ABBE de St-PANCRACE : ce p...tain de Jésuite, calotin et faux-derche jusqu'à l'os, avec son sombrero noir deviendra le modèle involontaire de l'horrible, vampirique (et ridicule) Granchapô au charmant petit Théâtre du Farfadet des amis Spirou et Fantasio... qui font se gondoler de ricanements et gueuler d'indignation les gamins des écoles cathos en pélerines noires.

— FELIX : prototype de l'artiste sûr de son art s'accrochant à celui-ci pour pallier à son destin de "Juif errant" toujours sur le fil du rasoir ; un certain Marc Chagall aurait pu avoir le même destin... Felix dont les toiles sont des autoportraits expressionnistes produit un art tourmenté et sombre, bien loin de l'univers apaisé du génie de la Peinture symboliste, traçant les rêves colorés de l'antique civilisation ashkénaze décimée par la Shoah...

— FELKA : proche de Bella Chagall ; râleuse et très casanière ; forte personnalité ; artiste se contentant de décorer des assiettes et de confectionner des marionnettes pour Spirou et son encombrant copain ; Spirou est surnommé "Mon Ange" par elle, ce qui nous rapproche des fantasmagories des toiles de Marc Chagall...

— ANSELME : le paysan autodidacte de la périphérie bruxelloise, qui est revenu entier des tranchées de la Grande Guerre... Il a une ferme à gérer (céréales, jardin, cochons, laiterie, etc.). Il apprend aux gamins recueillis (et devant participer aux travaux de la ferme (Mieke et Christian puis bientôt P'tit Louis et Suzanne) à surtout "apprendre à penser par eux-mêmes"...

— ERNESTINE : l'épouse du précédent, ayant exercé comme infirmière avant de s'occuper de la ferme, patiente, dévouée...

— MIEKE : orpheline de mère, père absenté, soeur aînée de Christina ; accueillie avec sa frangine chez le couple Anselme-Ernestine. Spirou ne la laisse pas indifférente...

— CHRISTINA : soeur cadette de Mieke, fera l'école à P'tit Louis et Suzanne, ce qui n'est pas d' la tarte ! le jeune Lucien (un jour de passage, en scout) ne la laisse pas indifférente...

— EDMOND : le capitaine de l'Armée belge, blessé et soigné à la ferme, qui deviendra l'homme des combines et du ravitaillement... Ses traits évoquent autant l'acteur Philippe Léotard que Pierre Blaise, plus jeune acteur qui immortalisa l'extraordinaire "Lacombe Lucien" [1974] de Louis MALLE.

— VICTOR : seul des soldats du capitaine à être gravement blessé (les autres mourront dans le bombardement) ; longuement soigné par Mieke et Ernestine, il deviendra lieutenant dans l'armée de résistance sylvestre et rival de... (mais ne trahissons pas !)

— MADELEINE : l'institutrice aux taches de rousseur, au charmant béret rouge, un sacré béguin pour l'ami Fanta... Leur histoire d'amour sera très complexe...

C'est bien peu dire que tous ces personnages se fréquentent et tissent entre eux mille liens... Chacun d'eux évolue doucement au fil de l'intrigue... de vrais êtres humains authentiques. Et tout cela en dessins et bulles, avec parfois un seul discret trait de plume pour nuancer une moue, un rire, une angoisse.

Franchement, si l'on peut entendre que "Mme Bovary, c'est moi !" selon Gustave FLAUBERT, on peut aussi vous assurer qu'Emile BRAVO adaptant (ou ressuscitant) notre vieux pote Spirou, est carrément devenu BALZAC !!!
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Ce troisième tome est peut être mon préféré. Chaque personnage s'étoffe, Spirou et Fantasio , mais aussi Mieke et plusieurs autres dont nous avions fait la connaissance précédemment. Les voiles se lèvent révélant des héros ou héroïnes, les trahisons et les actes abjectes s'accentuent aussi sous les textes et le crayon d'Emilie Bravo qui dépeint la Belgique sous l'occupation. Il ne cache rien de l'inhumanité de cette guerre mais, comme avec les deux premiers albums il choisit de mettre en lumière l'espoir et la beauté des braves plutôt que la noirceur des salopards...on retrouve Spirou dans le train qui part pour les camps,et on le quitte alors qu'il s'essouffle pour pour tenter d'en sauver un d'une catastrophe imminente... j'ai déjà hâte de le retrouver !
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Celui-ci, je l'attendais de pied ferme, je suis allé à la librairie pendant ma pause de midi, le jour de la sortie. Et je m'y suis attaqué en rentrant à la maison.

Le projet d'Emile Bravo est très ambitieux et très risqué. Reprendre des héros populaires et nous parler de la seconde guerre mondiale, de l'occupation de la Belgique et de la résistance. Il aborde avec humour et délicatesse, des sujets graves, comme la déportation, la résistance organisée, et les petites résistances individuelles, la violence, l'impact sur les enfants…

Le graphisme joue sur le côté rétro de la ligne claire, les pages sont condensées, bien remplies, il faut prendre son temps, le récit est ample, une véritable saga qui s'étend sur la totalité de la durée de la guerre, pleine de détails justes et qui donnent à réfléchir, chaque personnage, même le plus mineur, est présenté avec beaucoup de subtilité, tout est parfait. Il ne tombe jamais dans l'héroïsme manichéen, où le pathos forcé, c'est tout en finesse, jouant sur la naïveté des acteurs, sur le rapport à l'enfance, sur la vie véritable des Belges pendant cette guerre. Toujours très juste dans les sentiments des personnages, à la fois drôle, émouvant et bouleversant.

Cette histoire prend aux tripes, pari ambitieux d'Emile Bravo, pari réussi et mieux encore.

Maintenant, il ne reste plus qu'à attendre le dernier volet que j'irai sans doute acheter le jour de sa sortie.
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En voulant sauver deux enfants juifs, Spirou se retrouve coincé dans un train de déportés direction la Pologne. Mais pour lui, impossible de se laisser faire.

Emile Bravo continue de nous parler de l'occupation nazie de la Belgique à travers Spirou et Fantasio. Des personnages touchants et drôles qui vont petit à petit s'ouvrir au monde, et faire face à des responsabilités. Fini l'insouciance ! Malgré les temps durs et les tracas qui les marquent, Spirou garde son âme naïve et pure, et Fantasio son côté gaffeur.
Un discour noir, tragique parlant de déportation,de collaboration et de résistance mais qui sait aussi nous faire sourire et garder parfois un ton léger qui vient aérer le récit. C'est un périlleux numéro d'équilibriste que l'auteur semble parfaitement maîtriser. J'ai hâte de lire le dernier tome de cette aventure.
Le dessin garde cette ligne claire expressive et délicieusement rétro qui donne un cachet incomparable à Spirou !
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J'ai adoré cette série . Les personnages ne nous laissent pas indifférent soit on les adore soit on les déteste. Ils sont pour la plupart émouvant. C'est une très belle façon de redécouvrir la 2e guerre mondiale et plus particulièrement le quotidien de l'époque.
J'ai adoré le travail de l'auteur tant le scénario que le graphisme. j'espère que la suite va arriver très vite
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Ha ! J'ai commencé ce tome optimiste, espoir malgré tout, mais au bout de trois pages j'ai réalisé que si je me souviens très bien du journal de l'ingénu, les deux premiers tomes de cette série là... Vraiment pas beaucoup.
Et donc retour à mes notes après avoir lu les trois... Oh dis donc trop bien, l'histoire commence pile là où elle s'était arrêtée... Que c'est fabuleux la mémoire *kof! Kof ! *
Et de fait la mémoire c'est fabuleux mais ça ne fait pas tout. Je suis de la génération qui entendait sa grand mère dire: " mais tu sais moi, j'ai connu la guerre" .
Mais en fait non, tu ne sais pas. Sans le vivre ça restera toujours abstrait. Et de lire là, sur ces albums, comment on peut être courageux et un héros même dans les petits gestes du quotidien, ça me permet aussi de me rapprocher de ceux qui, sans avoir élaborer des plans d'attaque ou tenu un fusil, ont connu la guerre avec leur héroïsme de tous les jours.
Et c'est je crois ce qui fait la force de cette série. Raconter au milieu du rire et du tragique ce qu'on n'a pas connu.
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C'est avec plaisir que je me lance dans cette suite du remake de Spirou d'Émile Bravo en pleine seconde guerre mondiale en Belgique. L'épaisseur du tome n'augure rien de bon pour moi, je sens des évènements tragiques et marquants à venir. C'est brillamment réalisé car je suis subjuguée par tant d'humanité, de patriotisme, de lutte acharnée... Cependant, je reste toujours au fond de moi agacée par Fantasio. Il est le personnage tête en l'air qui tranche beaucoup avec tout son environnement sombre et dangereux. Ca n'engage que moi car il est bien connu pour être si fantasque ! La 4e et dernière partie s'apprête à être lue !
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Dans la continuité de la série, autant de l'histoire que de la narration, nous suivons Spirou toujours un peu naïf mais débrouillard pendant la guerre.
Un tome à la fois drôle, sombre, relatant le quotidien pendant l'occupation et sa complexité. Un tome assez long qui est très intéressant mais qui a quelques longueurs par ce quotidien un peu routinier. Quelques éléments viennent relever le tout. Et la fin nous réserve des révélations et des rebondissements. Révélations qu'on connaissait sans avoir les détails. C'est plutôt Spirou qui a le droit aux explications. Il y a quelques facilités narratives, comme quand Spirou s'échappe du train au début. Mais ça contre balance les atrocités traités dans l'histoire.
Le duo Spirou/Fantasio fonctionne très bien et sont très attachant. Évidemment on a des fois envie d'ouvrir les yeux de Spirou mais son espoir et son humanité met un peu de fraîcheur.
Les dessins sont très doux et beaux avec sa colorisation un peu à l'ancienne.
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