AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,41

sur 11 notes
5
1 avis
4
2 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
Club N°55 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique
------------------------------------

L'action se déroule au début des années 60, dans une scierie perdue des Vosges.

Cette adaptation reprend les codes du western (nature, protagonistes masculins, violence, rivalités...).

Le dessin ainsi que le peu de couleurs (éteintes) utilisées accentuent, l'atmosphère dramatique du récit.

Un bon moment de lecture.

Wild57
------------------------------------

Le film "Les grandes gueules" est trop encré dans ma mémoire.

D'où une certaine gène à la lecture quand le physique du personnage ne correspond pas aux acteurs.

Et il m'a manqué les bruits, la musique...

JF
------------------------------------

Petite histoire à rebondissement constant dans un haut hameau des Vosges.

Le haut fer (petite scierie) repris par un enfant exilé canadien qui retente tant bien que mal de faire fonctionner cette entreprise avec des employés au parcours délicats mais peu ordinaires.

Retrace un livre et un film des années 60-70.

Sympa mais pas indispensable à mon gout...

Jérôme
------------------------------------

Lien : https://mediatheque.lannion...
Commenter  J’apprécie          360
Pas un polar, pas un thriller, pas un western mais un peu de tout cela.
Si je vous dis Les grandes gueules, film de Robert Enrico de 1962, alors l'histoire vous dira peut être quelque chose. Il s'agit en réalité de l'adaptation du roman éponyme le Haut-fer de José Giovanni.
L'histoire est une histoire d'hommes, des taiseux, ex repris de justice voulant se tenir éloignés de toute tentation et préférant donc travailler dans une scierie au sommet des Vosges.
L'atmosphère est pesante, il est évident que quelque chose va arriver, que la fin ne sera pas celle que l'on voudrait.
Le dessin est sobre, les couleurs alternant noir et blanc ou gris et blanc.
Pas un vrai coup de coeur mais une histoire qui se laisse lire.
Commenter  J’apprécie          70
Adapté du roman de José Giovanni, cet album retrace l'histoire singulièrement rugueuse d'Hector qui revient dans les Hautes-Vosges pour remettre en fonctionnement la scierie paternelle.
Confronté à l'âpreté du métier, la rudesse de la contrée et l'hostilité de ses voisins et concurrents, Hector Valentin en vient à recruter des prisonniers en voie de réinsertion. Si l'idée était intéressante voire même bonne, les ennuis ne vont pas tarder à arriver.
Avec une économie de couleurs et un dessin qui se concentrent sur ses personnages et les paysages, les deux auteurs créent un album d'une rare densité psychologique.
Commenter  J’apprécie          60
Quand il arrive du Canada pour reprendre la scierie de son père décédé, le narrateur découvre une entreprise abandonnée près de Gérardmer mais cela ne lui fait pas peur. Il est même prêt en découdre avec son concurrent direct, quitte à battre le fer lors des ventes aux enchères de parcelles de bois à exploiter. C'est dans cette ambiance de tension que des hommes arrivent pour se faire embaucher. Sortis de prison, ils ont fait le choix de travailler loin de toute tentation et de tout vice.
Il y a une tension tout au long de cette histoire, on se demande bien comment tout cela va finir. Les éléments s' ajoutent au fur et à mesure et on craint le pire, malgré l'envie que la reprise de l'entreprise réussisse, prolongeant des gestes ancestraux.
Des dessins aux couleurs un peu passées, une tension qui ne cesse d'augmenter au fil de l'histoire, des personnages aux caractères bien trempés, à la fois forts et fragiles, qui nous laissent parfois espérer à une réinsertion réussie et d'autre fois à une rechute dans les penchants qui les ont fait tomber. Ces ingrédients réunis font de cette bande dessinée un ouvrage plaisant à lire.
Commenter  J’apprécie          20
Hector Valentin revient dans les Vosges. Qu'il a quitté en bas-âge avec sa mère qui a fui Beillard, l'isolement pour le Canada. Hector Valentin a hérité de la scierie de son père. Il doit faire face à la concurrence et à la rivalité avec Casimir Parmentelier. Laurent et Mick - des anciens taulards - débarquent et remplacent les employés d'Hector, plus Pousse-la-Soif qu'efficaces.
Hector Valentin va faire appel à des prisonniers en liberté conditionnelle.
Polar avec des allures de western, dans les Vosges. le Haut-Fer est une histoire d'hommes.
Une très bonne adaptation. le scénario respecte l'intrigue, le dessin monochrome de Paolo Raffaelli colle parfaitement à l'intrigue.
Une très belle rencontre.
Commenter  J’apprécie          10
Tout d'abord un roman, "Le Haut-Fer" de José Giovanni, puis un film, "Les grandes gueules" de Robert Enrico en 1962 et aujourd'hui une BD.

Un huit clos dans une scierie des Vosges (dite Haut-Fer) abandonnée près de Gérardmer.
A sa sortie de prison, Hector reprend la scierie héritée de son père. Pour l'aider, des ouvriers en liberté conditionnelle.
Des tensions, des bagarres, pas sûr qu'ils se tiennent vraiment à carreau...

Une ambiance rétro dans les dessins, un regret toutefois pour le choix des seules couleurs gris / noirs / bleu pour l'intégralité des dessins. J'aurais aimé retrouver les tonalités du dessin de la couverture dans tout le livre.
Une lecture agréable qui donne envie de voir le film.


Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (19) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (5 - essais )

Roland Barthes : "Fragments d'un discours **** "

amoureux
positiviste
philosophique

20 questions
856 lecteurs ont répondu
Thèmes : essai , essai de société , essai philosophique , essai documentCréer un quiz sur ce livre

{* *}